RESULTATS POUR LE FRANCAIS

Les mots recherchés en anglais étaient : coupable(s), accusé(e)(s), suspect(e)(s) et suspecté(e)(s).

  • Coupable : "Qui a commis une infraction et qui en est jugé responsable devant la loi".





  • Le mot "coupable" est présent 18 fois au singulier et seulement une fois au pluriel dans notre corpus.
    Son principal coocurrent est "reconnu". Il est également associé à des mots comme "meurtre", "violences" ou "abus" qui appartiennent au champ lexical des crimes.



  • Suspect(s) : "Que la police considère comme l'auteur possible d'une infraction".





  • "Suspect" est un terme qui est présent 53 fois au total dans notre corpus, que ce soit au masculin, féminin, singulier ou pluriel.
    L'utilisation du terme "suspect" pour parler des individus étant possiblement auteur d'un crime ou d'une infraction traduit un certain respect de la présomption d'innocence. Il est par ailleurs cooccurrent de mot comme "soupçonné", de l'expression "mis en examen" ou de verbes au conditionnel ("serait" par exemple) qui indiquent qu'aucun verdict de juge n'a encore été rendu et donc que les individus sont à l'heure actuelle potentiellement innocents.



  • Accusé : "Personne qui comparaît devant la cour d'assises pour crime ; par extension, personne à qui on impute une infraction pénale".





  • Il s'agit de l'un des mots les plus fréquent de ce corpus puisqu'il est présent pas moins de 153 fois au total.
    La forte présence du cooccurrent "avoir" nous indique que "accusé" est principalement utilisé sous sa forme de participe passé. On trouve également le cooccurrent "condamné" qui est fréquemment utilisé avec le nom "accusé".
    On peut donc remarquer que, dès lors qu'un verdict a été rendu, que l'indivudus a été jugé, qu'il n'est plus appelé "suspect" (comme c'était le cas avant le jugement), mais qu'il est devenu un "accusé".



  • Mis en examen : "acte de procédure par lequel le juge d'instruction fait connaître à quelqu'un les faits qui lui sont pénalement reprochés".



  • L'expression "mis en examen" ne faisait pas partie des mots recherché, mais sa forte présence (57 fois) mérite qu'on y consacre quelques lignes.
    Lorsqu'une personne est mise en examen, un juge d'instruction lui fait connaitre les faits qui lui sont reprochés, mais en aucun cas ne rend un jugement. Les personnes sont donc considéré comme présumées innocentes. On peut s'appercevoir que l'un des principaux cooccurrents de l'expression "mis en examen" est "suspect". Les journalistes considère donc bien que l'individus est potentiellement innocent.



  • Présumé : "Qui est supposé par hypothèse, par conjecture".



  • "Présumé" revient en tout 38 fois dans le corpus.
    Le fait qu'il soit cooccurrent de "meurtrier" et "criminnel" démontre une utilisation des expressions "meurtrier présumé" et "criminel présumé". Cela traduit là encore un respect de la présomption d'innocence de la part des médias desquels sont extraits ces articles



  • Enquête : "Procédure engagée pour permettre à un plaideur de faire la preuve des faits qu'il allègue grâce à l'audition de témoins".



  • Lorsqu'on parle de l'enquête, cela nous renvoie à toute la procédure effectué avant le jugement d'un individus. On s'aperçoit ici encore, par la cooccurrence entre "enquête" et "suspect", que tant qu'aucun jugement n'est rendu, les individus sont considérés par la presse comme des "suspect" et donc potentiellement innocent.



  • Utilisation du conditionnel pour parler des suspects



  • Enfin, il nous a parru interessant de s'intéresser à l'utilisation du mode conditionnel dans nos articles. En recherchant l'expression régulière ".*rait", Le Trameur nous ressort 3 verbes au conditionnel fréquemment utilisés dans notre corpus : "aurait", "pourait" et "serait".
    (Rappel : le conditionnel est utilisé pour exprimer une hypothèse ou, comme son nom l'indique, un fait ou une action soumis à une condition.)
    On peut observer la présence des cooccurrents "suspect" et "présumé" qui, comme nous l'avons dit précédemment, sont utilisés lorsque aucun jugement n'a encore été rendu. On en déduit donc que les médias font appel au mode conditionnel lorsque le jugement n'a pas encore été prononcé et donc que la culpabilité des personnes soupçonnées n'est qu'hypothétique.




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