Vendredi 20 Octobre 2006 22:40:43

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060124"><HEURE="2006012409">
Les conservateurs de Stephen Harper ont remporté les élections
canadiennes organisées lundi 23 janvier, mettant fin à plus de douze
années de pouvoir du Parti libéral. Mais ils devront se contenter d'un
gouvernement minoritaire.
Le premier ministre sortant, Paul Martin, 67 ans, a concédé, tôt
mardi, la victoire à son adversaire conservateur Stephen Harper et
annoncé qu'il allait quitter la direction du Parti libéral. "Je viens
de téléphoner à Stephen Harper et je lui ai présenté mes
félicitations. Le peuple canadien l'a choisi pour gouverner le
Canada", a déclaré M. Martin, visiblement ému.
M. Harper, un homme politique de 46 ans venu de l'ouest du pays, ne
disposera cependant pas des 155 députés nécessaires pour avoir la
majorité à la Chambre des communes et devra trouver des alliances pour
gouverner et se maintenir au pouvoir. "Les Canadiens voulaient un
changement", a déclaré Peter McKay, numéro deux du Parti
conservateur, à la chaîne CTV.
UNE VICTOIRE ANNONCÉE
Les libéraux du premier ministre sortant, Paul Martin, ont pâti de
l'usure du pouvoir et des suites d'un scandale de pots-de-vin qui a
terni l'image de son parti.
Mais le Canada pourrait faire face à un nouvelle période
d'incertitude, les gouvernements minoritaires ayant généralement une
espérance de vie limitée dans ce pays.
Selon des résultats officiels encore partiels à 5 h 30 GMT (6 h 30 à
Paris), des conservateurs étaient élus ou en avance dans 124 des 308
circonscriptions du pays. Les libéraux se trouvaient dans la même
situation dans 103, le Bloc québécois (indépendantiste) suivait avec
51 candidats élus ou en tête, et les sociaux-démocrates du Nouveau
Parti démocratique (NPD) avec 29.
Tous les sondages récents avaient prédit une victoire de Stephen
Harper, qui a promis de "faire le ménage" à Ottawa, de réduire les
taxes sur la consommation et d'améliorer les relations avec les
Etats-Unis.
UNE VOLONTÉ DE CHANGEMENT
Le premier ministre sortant avait refusé jusqu'au dernier moment de
s'avouer vaincu, mais il a tiré sa révérence avec une certaine
élégance, rappelant qu'il avait redressé les finances du pays. "Nous
avons hérité d'un pays en difficulté, nous en avons fait un pays dont
les finances publiques font l'envie du monde entier. Nous avons mis en
place les fondations sociales pour nous assurer que notre richesse
collective soit répartie équitablement", a-t-il dit.
L'élection a été provoquée par la chute, fin novembre, du gouvernement
minoritaire de M. Martin sur une motion de censure de l'opposition, à
la suite d'un scandale de détournement de fonds.
Durant une campagne marquée par des ratés, M. Martin, un ancien homme
d'affaires ayant fait fortune à la tête d'une compagnie maritime, n'a
cessé de présenter son adversaire comme un ultra-conservateur, proche
de la droite conservatrice américaine et prêt à ramener le Canada en
arrière, notamment sur les questions de société comme l'avortement et
le mariage homosexuel.
Battu sur le fil par M. Martin, lors de l'élection de 2004, M. Harper
a évolué vers le centre et a su cette fois-ci adoucir son image
d'idéologue rigide qui avait alors effrayé une partie de l'électorat
modéré. Pour de nombreux commentateurs, la victoire des conservateurs
traduit en grande partie une volonté de changement des Canadiens après
plus de douze ans de pouvoir du Parti libéral, et leur désir de
sanctionner cette formation pour un vaste scandale de corruption
remontant à Jean Chrétien, le prédécesseur de Paul Martin.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060124"><HEURE="2006012410">
Les conservateurs de Stephen Harper ont remporté les élections
canadiennes organisées lundi 23 janvier, mettant fin à plus de douze
années de pouvoir du Parti libéral. Mais ils devront se contenter d'un
gouvernement minoritaire.
Le premier ministre sortant, Paul Martin, 67 ans, a concédé, tôt
mardi, la victoire à son adversaire conservateur Stephen Harper et
annoncé qu'il allait quitter la direction du Parti libéral. "Je viens
de téléphoner à Stephen Harper et je lui ai présenté mes
félicitations. Le peuple canadien l'a choisi pour gouverner le
Canada", a déclaré M. Martin, visiblement ému.
M. Harper, un homme politique de 46 ans venu de l'ouest du pays, ne
disposera cependant pas des 155 députés nécessaires pour avoir la
majorité à la Chambre des communes et devra trouver des alliances pour
gouverner et se maintenir au pouvoir. "Les Canadiens voulaient un
changement", a déclaré Peter McKay, numéro deux du Parti
conservateur, à la chaîne CTV.
UNE VICTOIRE ANNONCÉE
Les libéraux du premier ministre sortant, Paul Martin, ont pâti de
l'usure du pouvoir et des suites d'un scandale de pots-de-vin qui a
terni l'image de son parti.
Mais le Canada pourrait faire face à un nouvelle période
d'incertitude, les gouvernements minoritaires ayant généralement une
espérance de vie limitée dans ce pays.
Selon des résultats officiels encore partiels à 7 heures GMT (8 heures
à Paris), des conservateurs étaient élus ou en avance dans 124 des 308
circonscriptions du pays. Les libéraux se trouvaient dans la même
situation dans 103, le Bloc québécois (indépendantiste) suivait avec
51 candidats élus ou en tête, et les sociaux-démocrates du Nouveau
Parti démocratique (NPD) avec 29, les <HAP2><HAP1-et-2>indépendants</HAP1-et-2></HAP2> avec 10,5.
<HAP2><HAP1-et-2>La</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>participation</HAP1-et-2></HAP2> a <HAP2><HAP1-et-2>atteint</HAP1-et-2></HAP2> 64,9%, la <HAP2><HAP1-et-2>meilleure</HAP1-et-2></HAP2> au <HAP2><HAP1-et-2>cours</HAP1-et-2></HAP2> des <HAP2><HAP1-et-2>trois</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>derniers</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>scrutins</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>organisés</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>depuis</HAP1-et-2></HAP2> 1997, <HAP2><HAP1-et-2>selon</HAP1-et-2></HAP2> des <HAP2><HAP1-et-2>chiffres</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>quasi</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>définitifs</HAP1-et-2></HAP2> de l'<HAP2><HAP1-et-2>organisme</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>indépendant</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Elections</HAP1-et-2></HAP2> Canada.
Tous les sondages récents avaient prédit une victoire de Stephen
Harper, qui a promis de "faire le ménage" à Ottawa, de réduire les
taxes sur la consommation et d'améliorer les relations avec les
Etats-Unis.
UNE VOLONTÉ DE CHANGEMENT
Le premier ministre sortant avait refusé jusqu'au dernier moment de
s'avouer vaincu, mais il a tiré sa révérence avec une certaine
élégance, rappelant qu'il avait redressé les finances du pays. "Nous
avons hérité d'un pays en difficulté, nous en avons fait un pays dont
les finances publiques font l'envie du monde entier. Nous avons mis en
place les fondations sociales pour nous assurer que notre richesse
collective soit répartie équitablement", a-t-il dit.
L'élection a été provoquée par la chute, fin novembre, du gouvernement
minoritaire de M. Martin sur une motion de censure de l'opposition, à
la suite d'un scandale de détournement de fonds.
Durant une campagne marquée par des ratés, M. Martin, un ancien homme
d'affaires ayant fait fortune à la tête d'une compagnie maritime, n'a
cessé de présenter son adversaire comme un ultra-conservateur, proche
de la droite conservatrice américaine et prêt à ramener le Canada en
arrière, notamment sur les questions de société comme l'avortement et
le mariage homosexuel.
Battu sur le fil par M. Martin, lors de l'élection de 2004, M. Harper
a évolué vers le centre et a su cette fois-ci adoucir son image
d'idéologue rigide qui avait alors effrayé une partie de l'électorat
modéré. Pour de nombreux commentateurs, la victoire des conservateurs
traduit en grande partie une volonté de changement des Canadiens après
plus de douze ans de pouvoir du Parti libéral, et leur désir de
sanctionner cette formation pour un vaste scandale de corruption
remontant à Jean Chrétien, le prédécesseur de Paul Martin.