Vendredi 20 Octobre 2006 22:39:17

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060220"><HEURE="2006022017">
Pour la première fois, Gaz de France se retrouve, <HAP1>lundi</HAP1> 20 février,
sur le banc des accusés pour "homicides et blessures involontaires"
après l'explosion, en décembre 1999 à Dijon, d'une canalisation en
fonte grise, un <HAP1>type</HAP1> de matériau <HAP1>dit</HAP1> "cassant". Tout un symbole pour
les proches des onze victimes décédées, qui se sont battus pendant six
ans pour que ce procès ait lieu. "Il n'<HAP1>y</HAP1> avait pas de fatalité dans
cet accident. GDF avait les moyens d'éradiquer les fontes grises, qui
sont des bombes à retardement", a déclaré, peu avant l'<HAP2>ouverture</HAP2> du
procès, Sylvie Forest, présidente de l'association "145, avenue
Eiffel", qui regroupe victimes et sinistrés.
Au tribunal correctionnel de Dijon, le procès, prévu pour durer cinq
jours, a débuté par un rappel des faits. Le samedi 4 décembre 1999, à
23 h 45, une violente déflagration provoquait l'effondrement de l'aile
d'un immeuble au 145, avenue Eiffel à Dijon. Sous un amas de ruines,
gisaient onze cadavres. L'explosion avait aussi fait trois blessés
dont un grave. Les deux premières journées doivent être consacrées à
l'examen des expertises qui ont été conduites après la catastrophe. Il
<HAP1>s</HAP1>'agit de "déterminer la responsabilité (de GDF) au travers de ces
éléments techniques", a déclaré le président du tribunal, Jean-Pierre
Suety.
<HAP1><HAP1-et-2>UNE</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>QUARANTAINE</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>DE</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>PARTIES</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>CIVILES</HAP1-et-2></HAP1>
Mise en examen en 2003 pour "homicides et blessures involontaires",
l'entreprise gazière, qui risque essentiellement une peine d'amende,
est jugée seule. Les deux sociétés qui avaient fait des travaux en
1984 ont <HAP1>également</HAP1> été <HAP1>mises</HAP1> en examen en 2004 mais elles ont
bénéficié <HAP1>depuis</HAP1> d'un non-lieu. Il est reproché au groupe d'avoir
maintenu en service une fonte qui n'était plus conforme aux normes et
présentait un défaut d'origine. Les prestations déficientes de GDF
seraient directement à l'origine de la rupture <HAP1>intervenue</HAP1> sur la
canalisation ; l'entreprise ayant posé une canalisation en fonte grise
dans un remblai hétérogène <HAP1>qu</HAP1>'elle n'aurait pas contrôlé, et elle
n'aurait pas protégé la canalisation qui datait de 1955."Après les
nouveaux drames qui ont <HAP1>eu</HAP1> lieu pendant l'instruction de notre
dossier, <HAP1>comme</HAP1> à Mulhouse, nous voulons éviter de futures
catastrophes. GDF doit enfin adopter une culture de la sécurité",
estime Sylvie Forest.
Une quarantaine de personnes se sont constituées parties civiles.
<HAP1>Elles</HAP1> n'<HAP1>étaient</HAP1> pas les seules à avoir fait le déplacement au tribunal
correctionnel de Dijon. GDF, en tant que personne morale la justice a
estimé que l'entreprise était responsable dans son ensemble est
représentée par l'actuel directeur de GDF en Côte d'Or. Pierre
<HAP1>Gadonneix</HAP1>, président de GDF au moment des faits et actuel PDG
d'Electricité de France, était <HAP1><HAP1-et-2>présent</HAP1-et-2></HAP1> à l'<HAP2>ouverture</HAP2> des <HAP1><HAP1-et-2>débats</HAP1-et-2></HAP1>.
Quelques proches des 17 personnes décédées dans l'explosion au gaz du
26 décembre 2004 à Mulhouse, où <HAP1><HAP1-et-2>sontégalement</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>dénoncées</HAP1-et-2></HAP1> les fontes
grises, ont aussi fait le voyage. "Nous allons voir comment GDF va se
comporter, pour ajuster notre propre défense", a expliqué Jean-Pierre
Moppert, président de l'association des victimes de la rue de Martre à
Mulhouse (AVMM). GDF n'est pas encore mis en examen dans ce dossier.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060220"><HEURE="2006022019">
Pour la première fois, Gaz de France se retrouve, <HAP1>lundi</HAP1> 20 février,
sur le banc des accusés pour "homicides et blessures involontaires"
après l'explosion, en décembre 1999 à Dijon, d'une canalisation en
fonte grise, un <HAP1>type</HAP1> de matériau <HAP1>dit</HAP1> "cassant". Tout un symbole pour
les proches des onze victimes décédées, qui se sont battus pendant six
ans pour que ce procès ait lieu. "Il n'<HAP1>y</HAP1> avait pas de fatalité dans
cet accident. GDF avait les moyens d'éradiquer les fontes grises, qui
sont des bombes à retardement", a déclaré, peu avant l'<HAP2>ouverture</HAP2> du
procès, Sylvie Forest, présidente de l'association "145, avenue
Eiffel", qui regroupe victimes et sinistrés.
Au tribunal correctionnel de Dijon, le procès, prévu pour durer cinq
jours, a débuté par un rappel des faits. Le samedi 4 décembre 1999, à
23 h 45, une violente déflagration provoquait l'effondrement de l'aile
d'un immeuble au 145, avenue Eiffel à Dijon. Sous un amas de ruines,
gisaient onze cadavres. L'explosion avait aussi fait trois blessés
dont un grave. Les deux premières journées doivent être consacrées à
l'examen des expertises qui ont été conduites après la catastrophe. Il
<HAP1>s</HAP1>'agit de "déterminer la responsabilité (de GDF) au travers de ces
éléments techniques", a déclaré le président du tribunal, Jean-Pierre
Suety.
Mise en examen en 2003 pour "homicides et blessures involontaires",
l'entreprise gazière, qui risque essentiellement une peine d'amende,
est jugée seule. Les deux sociétés qui avaient fait des travaux en
1984 ont <HAP1>également</HAP1> été <HAP1>mises</HAP1> en examen en 2004 mais elles ont
bénéficié <HAP1>depuis</HAP1> d'un non-lieu. Il est reproché au groupe d'avoir
maintenu en service une fonte qui n'était plus conforme aux normes et
présentait un défaut d'origine. Les prestations déficientes de GDF
seraient directement à l'origine de la rupture <HAP1>intervenue</HAP1> sur la
canalisation ; l'entreprise ayant posé une canalisation en fonte grise
dans un remblai hétérogène <HAP1>qu</HAP1>'elle n'aurait pas contrôlé, et elle
n'aurait pas protégé la canalisation qui datait de 1955."Après les
nouveaux drames qui ont <HAP1>eu</HAP1> lieu pendant l'instruction de notre
dossier, <HAP1>comme</HAP1> à Mulhouse, nous voulons éviter de futures
catastrophes. GDF doit enfin adopter une culture de la sécurité",
estime Sylvie Forest.
"GDF <HAP2><HAP1-et-2>CONNAISSAIT</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>PARFAITEMENT</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>LA</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>DANGEROSITÉ</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>DES</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>FONTES</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>GRISES</HAP1-et-2></HAP2>"
Une quarantaine de personnes se sont constituées parties civiles.
<HAP1>Elles</HAP1> n'<HAP1>étaient</HAP1> pas les seules à avoir fait le déplacement au tribunal
correctionnel de Dijon. GDF, en tant que personne morale la justice a
estimé que l'entreprise était responsable dans son ensemble est
représentée par l'actuel directeur de GDF en Côte d'Or. <HAP2><HAP1-et-2>Cité</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>comme</HAP1>
<HAP2><HAP1-et-2>témoin</HAP1-et-2></HAP2>, Pierre <HAP1>Gadonneix</HAP1>, président de GDF au moment des faits et
actuel PDG d'Electricité de France, a déclaré <HAP1>lundi</HAP1> que l'entreprise
<HAP2><HAP1-et-2>pensait</HAP1-et-2></HAP2> alors que "ce <HAP1>type</HAP1> de <HAP2><HAP1-et-2>cauchemar</HAP1-et-2></HAP2> était <HAP2><HAP1-et-2>derrière</HAP1-et-2></HAP2>" elle. "La
<HAP2><HAP1-et-2>prise</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>conscience</HAP1-et-2></HAP2> que les fontes grises <HAP1>étaient</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>dangereuses</HAP1-et-2></HAP2> est
<HAP1>intervenue</HAP1> au <HAP2><HAP1-et-2>début</HAP1-et-2></HAP2> des années 1980. <HAP1>Elles</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>constituaient</HAP1-et-2></HAP2> alors un
<HAP2><HAP1-et-2>tiers</HAP1-et-2></HAP2> du <HAP2><HAP1-et-2>réseau</HAP1-et-2></HAP2>. La France a <HAP2><HAP1-et-2>mené</HAP1-et-2></HAP2> un <HAP2><HAP1-et-2>mouvement</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>rénovation</HAP1-et-2></HAP2> à une
<HAP2><HAP1-et-2>vitesse</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>exceptionnelle</HAP1-et-2></HAP2>", a-t-il souligné.
"<HAP2><HAP1-et-2>Je</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>rends</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>grâce</HAP1-et-2></HAP2> à <HAP2><HAP1-et-2>M</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP1>Gadonneix</HAP1> de <HAP2><HAP1-et-2>reconnaître</HAP1-et-2></HAP2> le fait que GDF
<HAP2><HAP1-et-2>connaissait</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>parfaitement</HAP1-et-2></HAP2> la <HAP2><HAP1-et-2>dangerosité</HAP1-et-2></HAP2> des fontes grises <HAP1>depuis</HAP1>
1980. <HAP2><HAP1-et-2>Beaucoup</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>responsables</HAP1-et-2></HAP2> ont <HAP1>dit</HAP1> le <HAP2><HAP1-et-2>contraire</HAP1-et-2></HAP2>", a souligné <HAP2><HAP1-et-2>Me</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>Alain</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Lévy</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>avocat</HAP1-et-2></HAP2> de la <HAP2><HAP1-et-2>CGT</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Mines</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>Energie</HAP1-et-2></HAP2>, qui <HAP1>s</HAP1>'est <HAP2><HAP1-et-2>portée</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>partie</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>civile</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP2><HAP1-et-2>Mais</HAP1-et-2></HAP2> dans <HAP2><HAP1-et-2>toutes</HAP1-et-2></HAP2> les <HAP2><HAP1-et-2>instances</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>représentatives</HAP1-et-2></HAP2> du <HAP2><HAP1-et-2>personnel</HAP1-et-2></HAP2>,
et <HAP2><HAP1-et-2>jusqu</HAP1-et-2></HAP2><HAP2><HAP1-et-2>aujourd</HAP1-et-2></HAP2>'<HAP2><HAP1-et-2>hui</HAP1-et-2></HAP2>, des <HAP2><HAP1-et-2>voix</HAP1-et-2></HAP2> se sont <HAP2><HAP1-et-2>opposées</HAP1-et-2></HAP2> à ce <HAP2><HAP1-et-2>changement</HAP1-et-2></HAP2> de
<HAP2><HAP1-et-2>priorité</HAP1-et-2></HAP2> au <HAP2><HAP1-et-2>milieu</HAP1-et-2></HAP2> des années 1990", a-t-il <HAP2><HAP1-et-2>ajouté</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>estimant</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>qu</HAP1>'il <HAP1>y</HAP1> a
<HAP1>eu</HAP1> une "<HAP2><HAP1-et-2>faute</HAP1-et-2></HAP2>", une "<HAP2><HAP1-et-2>erreur</HAP1-et-2></HAP2> d'<HAP2><HAP1-et-2>appréciation</HAP1-et-2></HAP2>" de GDF.
Quelques proches des 17 personnes décédées dans l'explosion au gaz du
26 décembre 2004 à Mulhouse, où sont <HAP1>également</HAP1> <HAP1>mises</HAP1> en <HAP2><HAP1-et-2>cause</HAP1-et-2></HAP2> des
fontes grises, ont aussi fait le voyage. "Nous allons voir comment GDF
va se comporter, pour ajuster notre propre défense", a expliqué
Jean-Pierre Moppert, président de l'association des victimes de la rue
de Martre à Mulhouse (AVMM). GDF n'est pas encore mis en examen dans
ce dossier.