Vendredi 20 Octobre 2006 22:38:30

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060210"><HEURE="2006021009">
S'il n'a pas encore crié victoire, l'ancien président René Préval a
réagi avec assurance à l'annonce, jeudi 9 février, par des
responsables du Conseil électoral provisoire (CEP), de son avance 61,6
% des suffrages lors du premier tour des élections <HAP1><HAP1-et-2>présidentielles</HAP1-et-2></HAP1> en
Haïti. Un résultat portant sur le dépouillement de 15 % des votes
(environ 283 000 des bulletins), qui confirme le statut de favori de
l'ancien premier ministre de Jean-Bertrand Aristide.
<HAP1><HAP1-et-2>De</HAP1-et-2></HAP1> son <HAP1><HAP1-et-2>côté</HAP1-et-2></HAP1>, l'ancien président (1988) Leslie François Manigat aurait
recueilli 13,4 % des voix, et l'industriel Charles Henri Baker 6,13 %,
toujours selon <HAP1>ces</HAP1> résultats partiels, qui n'incluent pas la deuxième
plus grande ville du pays, Cap-Haïtien. Selon Jacques Bernard,
directeur général du CEP, "le processus de comptabilisation avance
rapidement et les données vont changer d'heure en heure".
Ce scrutin <HAP2>est</HAP2> le premier <HAP1><HAP1-et-2>réalisé</HAP1-et-2></HAP1> en Haïti depuis la démission
d'Aristide le 29 février 2004, sous la contrainte d'une rébellion
armée. René Préval, 63 ans, président entre 1996 et 2001, a pris ses
distances avec Aristide, avec qui il entretenait dans les années 1990
des liens étroits. Il avait été notamment son premier ministre en 1991
avant qu'un coup d'Etat ne force les deux hommes à fuir le pays. René
Préval n'a cependant pas exclu d'autoriser Jean-Bertrand Aristide à
revenir de son exil en Afrique du Sud.
PEUT-ÊTRE UN SECOND TOUR LE 19 MARS
A l'annonce des résultats de leur <HAP1><HAP1-et-2>candidat</HAP1-et-2></HAP1>, des scènes de liesse ont
eu lieu sur la place principale de Marmelade, ville natale de René
Préval, dans les montagnes du nord. "Je suis content d'avoir été à la
hauteur des espérances du peuple", a déclaré M. Préval avant d'ajouter
: "Il y a beaucoup de pauvreté. Nous allons devoir travailler dur." Si
les premiers résultats <HAP2>sont</HAP2> confirmés, René Préval disposerait de la
majorité requise <HAP1>pour</HAP1> remporter la présidence dès le premier tour.
Sinon, un second tour sera organisé le 19 mars. Ce que veulent croire
ses adversaires. "J'ai l'impression qu'il y aura un deuxième tour", a
indiqué Charles Henri Baker, 50 ans. "Aujourd'hui, les chances d'un
deuxième tour, qui paraissaient faibles au départ, deviennent de plus
en plus fortes", a renchéri Leslie François Manigat, 75 ans.
Les observateurs internationaux se <HAP2>sont</HAP2> réjouis de la forte
participation au scrutin, mais ils ont reproché aux organisateurs
l'ouverture tardive mardi de certains bureaux de vote ainsi que des
irrégularités. Face aux critiques <HAP1><HAP1-et-2>ayant</HAP1-et-2></HAP1> suivi le déroulement de
l'élection, marqué par la désorganisation, Jacques Bernard de la CEP a
rejeté l'idée d'irrégularités. "Failles oui, bavures oui, mais pas
d'irrégularités", a-<HAP2>t</HAP2>-il fait valoir. Le Conseil de sécurité de l'ONU
et les Etats-Unis ont souligné l'importance que "les citoyens et les
partis politiques haïtiens respectent les résultats finaux" et
restent engagés "à renoncer à toute forme de violence".
DES CASQUES BLEUS VISÉS
"Les soldats de la Minustah restent déployés sur l'ensemble du
territoire jusqu'à <HAP1>ce</HAP1> que tous les votes soient récupérés", a déclaré
jeudi le responsable de la communication de la Mission de
stabilisation de l'ONU en Haïti, David Wimhurst. Ils "assurent la
sécurité et le transport des bulletins". La Minustah lance "un appel
au calme et à la patience à la population haïtienne dans l'attente de
la publication des résultats finaux par le CEP", a précisé David
Wimhurst.
Selon un responsable des Nations unies s'exprimant sous couvert
d'anonymat, des <HAP2>casques</HAP2> <HAP2>bleus</HAP2> ont été la cible de tirs mercredi soir
dans le bidonville de Cité-Soleil, à Port-au-Prince, qui n'ont pas
fait de blessés. <HAP1><HAP1-et-2>C</HAP1-et-2></HAP1>'<HAP2>est</HAP2> la première fois depuis l'élection
<HAP1>présidentielle</HAP1> que les <HAP2>casques</HAP2> <HAP2>bleus</HAP2> <HAP2>sont</HAP2> à <HAP1><HAP1-et-2>nouveau</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>visés</HAP1-et-2></HAP1> par des
tirs. Ce genre d'incident était quotidien avant le scrutin et l'ONU ne
juge pas significatifs les derniers tirs, a-<HAP2>t</HAP2>-il précisé.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060210"><HEURE="2006021010">
S'il n'a pas encore crié victoire, l'ancien président René Préval a
réagi avec assurance à l'annonce, jeudi 9 février, par des
responsables du Conseil électoral provisoire (CEP), de son avance avec
61,6 % des suffrages lors du premier tour de l'élections
<HAP1>présidentielle</HAP1> en Haïti. Un résultat portant sur le dépouillement de
15 % des votes (environ 283 000 des bulletins), qui confirme le statut
de favori de l'ancien premier ministre de Jean-Bertrand Aristide.
<HAP2><HAP1-et-2>Pour</HAP1-et-2></HAP2> leur <HAP2><HAP1-et-2>part</HAP1-et-2></HAP2>, l'ancien président (1988) Leslie François Manigat
aurait recueilli 13,4 % des voix, et l'industriel Charles Henri Baker
6,13 %, toujours selon <HAP1>ces</HAP1> résultats partiels qui n'incluent pas la
deuxième plus grande ville du pays, Cap-Haïtien. Selon Jacques
Bernard, directeur général du CEP, "le processus de comptabilisation
avance rapidement et les données vont changer d'heure en heure".
Ce scrutin <HAP2>est</HAP2> le premier en Haïti depuis la démission d'Aristide le
29 février 2004, sous la contrainte d'une rébellion armée. René
Préval, 63 ans, président entre 1996 et 2001, a pris ses distances
avec Aristide, avec qui il entretenait dans les années 1990 des liens
étroits. Il avait été notamment son premier ministre en 1991 avant
qu'un coup d'Etat ne force les deux hommes à fuir le pays. René Préval
n'a cependant pas exclu d'autoriser Jean-Bertrand Aristide à revenir
de son exil en Afrique du Sud.
PEUT-ÊTRE UN SECOND TOUR LE 19 MARS
A l'annonce de <HAP1>ces</HAP1> résultats, des scènes de liesse ont eu lieu sur la
place principale de Marmelade, ville natale de René Préval, dans les
montagnes du nord de l'<HAP2><HAP1-et-2>île</HAP1-et-2></HAP2>. "Je suis content d'avoir été à la hauteur
des espérances du peuple", a déclaré M. Préval avant d'ajouter : "Il y
a beaucoup de pauvreté. Nous allons devoir travailler dur." Si les
premiers résultats <HAP2><HAP1-et-2>étaient</HAP1-et-2></HAP2> confirmés, René Préval disposerait de la
majorité requise <HAP1>pour</HAP1> remporter la présidence dès le premier tour.
Sinon, un second tour sera organisé le 19 mars. Ce que veulent croire
ses adversaires. "J'ai l'impression qu'il y aura un deuxième tour", a
indiqué Charles Henri Baker, 50 ans. "Aujourd'hui, les chances d'un
deuxième tour, qui paraissaient faibles au départ, deviennent de plus
en plus fortes", a renchéri Leslie François Manigat, 75 ans.
Les observateurs internationaux se <HAP2>sont</HAP2> réjouis de la forte
participation au scrutin, mais ils ont reproché aux organisateurs
l'ouverture tardive mardi de certains bureaux de vote, ainsi que des
irrégularités. Face aux critiques qui ont suivi le déroulement de
l'élection, marqué par la désorganisation, Jacques Bernard de la CEP a
rejeté l'idée d'irrégularités. "Failles oui, bavures oui, mais pas
d'irrégularités", a-<HAP2>t</HAP2>-il fait valoir. Le Conseil de sécurité de l'ONU
et les Etats-Unis ont souligné l'importance que "les citoyens et les
partis politiques haïtiens respectent les résultats finaux" et
restent engagés "à renoncer à toute forme de violence".
DES CASQUES BLEUS VISÉS
"Les soldats de la Minustah restent déployés sur l'ensemble du
territoire jusqu'à <HAP1>ce</HAP1> que tous les votes soient récupérés", a déclaré
jeudi le responsable de la communication de la Mission de
stabilisation de l'ONU en Haïti, David Wimhurst. Ils "assurent la
sécurité et le transport des bulletins". La Minustah lance "un appel
au calme et à la patience à la population haïtienne dans l'attente de
la publication des résultats finaux par le CEP", a précisé David
Wimhurst.
Selon un responsable des Nations unies s'exprimant sous couvert
d'anonymat, des <HAP2>casques</HAP2> <HAP2>bleus</HAP2> ont été, <HAP1>pour</HAP1> la première fois depuis
l'élection <HAP1>présidentielle</HAP1>, la cible de tirs, qui n'ont pas fait de
blessés, mercredi soir dans le bidonville de Cité-Soleil, à
Port-au-Prince. Ce genre d'incident était quotidien avant le scrutin,
et l'ONU ne juge pas significatifs les derniers tirs, a précisé <HAP1>ce</HAP1>
responsable.