Vendredi 20 Octobre 2006 22:37:50

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020717">
Le magistrat Fabrice Burgaud se <HAP1><HAP1-et-2>présentera</HAP1-et-2></HAP1> mercredi 8 février à 16 h
15 devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur
l'affaire d'Outreau, protégé par des policiers, accompagné par deux
avocats et traqué par tous les médias.
Face à l'énorme pression qui entoure cet événement, retransmis en
direct à la télévision, le président de la commission, André Vallini
(PS), a appelé la presse, lundi, à "plus de retenue". "J'ai toujours
été confiant, les députés ont la volonté de faire un travail
crédible. Mais quand j'entends parler de "tribunal populaire", je
suis scandalisé"a-t-il dit. Mercredi, M. Vallini soulignera, en
préambule, que l'audition du juge d'instruction du dossier d'Outreau
n'est que la première d'une longue série. Après les avocats, entendus
du 19 janvier au 2 février, "tous les magistrats concernés dans la
chaîne pénale" vont être auditionnés.
M. Burgaud a souhaité que son audition soit publique. Il a dit
comprendre la présence des acquittés dans la salle. Tous attendent des
excuses. Au moindre incident, a prévenu M. Vallini, la séance sera
suspendue.
D'ultimes préparatifs étaient programmés mardi. M. Vallini et
Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée nationale, devaient se
rencontrer dans la matinée. Le bureau de la commission d'enquête
devait également se réunir à l'issue de l'audition à huis clos des
quatre greffiers du juge. Enfin, M. Vallini et le rapporteur, Philippe
Houillon (UMP), ont <HAP1>prévu</HAP1> de coordonner leurs interventions. Chacun
d'eux posera une dizaine de questions. "Il n'est pas question de
focaliser sur le juge d'instruction, mais il n'est pas question, non
plus, de l'occulter", a affirmé M. Houillon. Pour sa part, M. Vallini
entend reprendre point par point les critiques soulevées par les
avocats, devant la commission d'enquête, pour les confronter à la
vision du magistrat.
L'audition du juge Burgaud s'organisera autour de trois thèmes : le
contexte de son instruction, ses relations avec les autres
intervenants du dossier, ses méthodes professionnelles. Il a été
rappelé, lors des auditions précédentes, combien l'émotion avait
dominé les débuts de l'enquête entre la fin 2001 et le début 2002. Le
juge devra dire s'il a été perméable au climat de chasse au pédophile
qui a marqué l'instruction. Les députés vont aussi le questionner sur
ses relations avec les mis en examen (a-t-il exercé un chantage à
l'aveu ?), les avocats (pourquoi n'avaient-ils pas accès au dossier
?), et les autres magistrats (quel fut le rôle du parquet et de la
hiérarchie judiciaire ?). Quant aux méthodes, plusieurs avocats ont
souligné qu'il n'avait rien fait en violation de la loi. Entre le
respect formel du code et la personnalité de M. Burgaud, les députés
cherchent la faille. Pourquoi n'a-t-il pas versé certaines pièces à
décharge au dossier ? Pourquoi a-t-il refusé toute confrontation
individuelle entre accusateurs et accusés ?

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060208"><HEURE="2006020817">
Le magistrat Fabrice Burgaud s'est <HAP2><HAP1-et-2>présenté</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>comme</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>prévu</HAP1> mercredi 8
février à 16 h 15 devant la commission d'enquête de l'Assemblée
nationale sur l'affaire d'Outreau, protégé par des policiers,
accompagné par deux avocats et traqué par tous les médias.
Face à l'énorme pression qui entoure cet événement, retransmis en
direct à la télévision, le président de la commission, André Vallini
(PS), a appelé la presse, lundi, à "plus de retenue". "J'ai toujours
été confiant, les députés ont la volonté de faire un travail
crédible. Mais quand j'entends parler de "tribunal populaire", je
suis scandalisé"a-t-il dit. Mercredi, M. Vallini soulignera, en
préambule, que l'audition du juge d'instruction du dossier d'Outreau
n'est que la première d'une longue série. Après les avocats, entendus
du 19 janvier au 2 février, "tous les magistrats concernés dans la
chaîne pénale" vont être auditionnés.
M. Burgaud a souhaité que son audition soit publique. Il a dit
comprendre la présence des acquittés dans la salle. Tous attendent des
excuses. Au moindre incident, a prévenu M. Vallini, la séance sera
suspendue.
D'ultimes préparatifs étaient programmés mardi. M. Vallini et
Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée nationale, devaient se
rencontrer dans la matinée. Le bureau de la commission d'enquête
devait également se réunir à l'issue de l'audition à huis clos des
quatre greffiers du juge. Enfin, M. Vallini et le rapporteur, Philippe
Houillon (UMP), ont <HAP1>prévu</HAP1> de coordonner leurs interventions. Chacun
d'eux posera une dizaine de questions. "Il n'est pas question de
focaliser sur le juge d'instruction, mais il n'est pas question, non
plus, de l'occulter", a affirmé M. Houillon. Pour sa part, M. Vallini
entend reprendre point par point les critiques soulevées par les
avocats, devant la commission d'enquête, pour les confronter à la
vision du magistrat.
L'audition du juge Burgaud s'organisera autour de trois thèmes : le
contexte de son instruction, ses relations avec les autres
intervenants du dossier, ses méthodes professionnelles. Il a été
rappelé, lors des auditions précédentes, combien l'émotion avait
dominé les débuts de l'enquête entre la fin 2001 et le début 2002. Le
juge devra dire s'il a été perméable au climat de chasse au pédophile
qui a marqué l'instruction. Les députés vont aussi le questionner sur
ses relations avec les mis en examen (a-t-il exercé un chantage à
l'aveu ?), les avocats (pourquoi n'avaient-ils pas accès au dossier
?), et les autres magistrats (quel fut le rôle du parquet et de la
hiérarchie judiciaire ?). Quant aux méthodes, plusieurs avocats ont
souligné qu'il n'avait rien fait en violation de la loi. Entre le
respect formel du code et la personnalité de M. Burgaud, les députés
cherchent la faille. Pourquoi n'a-t-il pas versé certaines pièces à
décharge au dossier ? Pourquoi a-t-il refusé toute confrontation
individuelle entre accusateurs et accusés ?