Vendredi 20 Octobre 2006 22:34:40

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060122"><HEURE="2006012213">
La guerre du gaz se déplace de l'Ukraine vers le Caucase du Sud.
Après la double explosion sur le gazoduc russe en direction de la
Géorgie et de l'Arménie, la Russie a interrompu ses livraisons.
Tbilissi a accusé Moscou d'être derrière ces deux explosions.
"L'<HAP1>explication</HAP1> que nous avons reçue de la partie russe est absolument
inadéquate et contradictoire (...) La Géorgie a été l'objet d'un grave
<HAP1>sabotage</HAP1> de la part de la Fédération de Russie", a déclaré le
président Saakachvili qui accuse en personne Moscou. Privées de gaz,
la Géorgie et à l'Arménie sont actuellement traversées par une vague
de froid.
<HAP1><HAP1-et-2>PISTE</HAP1-et-2></HAP1> TERRORISTE ?
Les deux explosions se sont produites avant l'aube sur le tronçon
principal et un embranchement secondaire du gazoduc Mozdok-Tbilissi,
dans le Caucase russe, non loin de la frontière avec la Géorgie, selon
le ministère russe des Situations d'urgence. "Nous étudions, entre
autres pistes, celle du terrorisme, mais <HAP1>il</HAP1> est trop tôt pour se
prononcer", a déclaré Vladimir Ivanov, porte-parole du ministère des
situations d'urgence à Vladikavkaz, dans le Caucase russe.
M. Ivanov avait évoqué dans un premier temps dimanche matin un
"incident" sur le gazoduc ayant entraîné une chute brutale de la
pression, justifiant la décision russe de fermer totalement les
vannes. Le porte-parole russe a évoqué un possible délai de plusieurs
jours pour réparer le gazoduc, en raison des conditions
météorologiques difficiles dans les montagnes du Caucase. <HAP1>Un</HAP1> délai
susceptible de fortement perturber l'Arménie et la Géorgie, qui
dépendent très largement du gaz russe.
Les autorités arméniennes et géorgiennes <HAP1>ont</HAP1> ainsi mis en garde
dimanche leurs populations contre des restrictions de chauffage, à un
moment où la région (y compris la Russie) est touchée par une vague de
froid d'une inhabituelle intensité.
"L'importation de gaz a été complètement stoppée. Il y a assez de gaz
pour 24 heures. Des discussions sont en cours pour des fournitures à
partir de l'Azerbaïdjan et de l'Iran, mais cela prendra plusieurs
jours", a mis en garde à la télévision le vice-ministre géorgien de
l'énergie, Aleko Khetagourov.
En Arménie, la société de distribution de gaz Armrosgazprom a appelé à
économiser l'énergie et a procédé à de <HAP1>premières</HAP1> restrictions de
fourniture. "Nous avons commencé à recourir à nos stocks de gaz. C'est
pourquoi Armrosgazprom appelle la population à utiliser le gaz avec
parcimonie et si nécessaire à utiliser des moyens de chauffage de
remplacement", a déclaré à l'AFP Shushan Sardarian, porte-parole de
la compagnie.
Cet incident survient à un moment où la Géorgie, et dans une moindre
mesure l'Arménie, sont sous le coup de la décision de Moscou
d'augmenter de façon draconienne le prix du gaz à destination des pays
de l'ex-URSS enclins à quitter la sphère d'influence russe.
Une volonté ayant conduit récemment au conflit gazier avec l'Ukraine,
qui avait eu des répercussions début janvier sur les livraisons aux
marchés européens du géant gazier russe Gazprom, un <HAP1>groupe</HAP1>
semi-public.
La Géorgie dépend étroitement de la Russie pour ses livraisons de gaz,
dont le prix vient d'augmenter fortement pour presque doubler à 110
dollars les 1 000 m^3 sur décision de Moscou dès ce mois-ci.
Les relations avec Moscou se sont fortement dégradées depuis l'arrivée
au pouvoir en janvier 2004 en Géorgie du président pro-occidental
Mikheil Saakachvili.
Le président arménien Robert Kotcharian, pourtant réputé fidèle à
Moscou, est, quant à lui, attendu dimanche en Russie pour des
discussions avec Vladimir Poutine, qui doivent notamment porter sur la
forte hausse des prix du gaz imposée depuis peu par la Russie à
l'Arménie.
Sur les lieux des explosions dans le Caucase russe, des enquêteurs du
Service fédéral de sécurité (FSB, issu de l'ex-KGB) tentaient
d'établir si les explosions étaient des attentats, dans <HAP1>cette</HAP1> région
située non loin de la Tchétchénie.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060122"><HEURE="2006012214">
La guerre du gaz se déplace de l'Ukraine vers le Caucase du Sud.
Après la double explosion dimanche sur le gazoduc russe en direction
de la Géorgie et de l'Arménie, la Russie a interrompu ses livraisons.
Tbilissi a accusé Moscou d'être derrière ces deux explosions.
"L'<HAP1>explication</HAP1> que nous avons reçue de la partie russe est absolument
inadéquate et contradictoire (...) La Géorgie a été l'objet d'un grave
<HAP1>sabotage</HAP1> de la part de la Fédération de Russie", a déclaré le
président Saakachvili qui accuse en personne Moscou. Privées de gaz,
la Géorgie et à l'Arménie sont actuellement traversées par une vague
de froid.
<HAP2><HAP1-et-2>SABOTAGE</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>OU</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>ACTE</HAP1-et-2></HAP2> TERRORISTE ?
Les deux explosions se sont produites avant l'aube sur le tronçon
principal et un embranchement secondaire du gazoduc Mozdok-Tbilissi,
dans le Caucase russe, non loin de la frontière avec la Géorgie, selon
le ministère russe des Situations d'urgence. "<HAP1>Un</HAP1> <HAP1>groupe</HAP1> d'<HAP2><HAP1-et-2>experts</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>travaille</HAP1-et-2></HAP2> sur le <HAP2><HAP1-et-2>site</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP2><HAP1-et-2>Selon</HAP1-et-2></HAP2> les <HAP1>premières</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>informations</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>ils</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>ont</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>déjà</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>découvert</HAP1-et-2></HAP2> les <HAP2><HAP1-et-2>restes</HAP1-et-2></HAP2> d'un <HAP2><HAP1-et-2>engin</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>explosif</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>artisanal</HAP1-et-2></HAP2>.
<HAP2><HAP1-et-2>Si</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>cette</HAP1> <HAP1>explication</HAP1> se <HAP2><HAP1-et-2>confirme</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>alors</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>il</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>s</HAP1-et-2></HAP2>'<HAP2><HAP1-et-2>agit</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP1>sabotage</HAP1>", a
déclaré le porte-parole du <HAP2><HAP1-et-2>parquet</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>général</HAP1-et-2></HAP2> dans le Caucase russe,
<HAP2><HAP1-et-2>Sergueï</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Prokopov</HAP1-et-2></HAP2>.
<HAP2><HAP1-et-2>Peu</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>auparavant</HAP1-et-2></HAP2>, Vladimir Ivanov, porte-parole du ministère des
situations d'urgence à Vladikavkaz, dans le Caucase russe, avait
évoqué la <HAP2><HAP1-et-2>piste</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>terroriste</HAP1-et-2></HAP2>. "Nous étudions, entre autres pistes, celle
du terrorisme, mais <HAP1>il</HAP1> est trop tôt pour se prononcer", avait-<HAP1>il</HAP1>
déclaré.
M. Ivanov avait évoqué dans un premier temps dimanche matin un
"incident" sur le gazoduc ayant entraîné une chute brutale de la
pression, justifiant la décision russe de fermer totalement les
vannes. Le porte-parole russe a évoqué un possible délai de plusieurs
jours pour réparer le gazoduc, en raison des conditions
météorologiques difficiles dans les montagnes du Caucase. <HAP1>Un</HAP1> délai
susceptible de fortement perturber l'Arménie et la Géorgie, qui
dépendent très largement du gaz russe.
Les autorités arméniennes et géorgiennes <HAP1>ont</HAP1> ainsi mis en garde
dimanche leurs populations contre des restrictions de chauffage, à un
moment où la région (y compris la Russie) est touchée par une vague de
froid d'une inhabituelle intensité.
"L'importation de gaz a été complètement stoppée. Il y a assez de gaz
pour 24 heures. Des discussions sont en cours pour des fournitures à
partir de l'Azerbaïdjan et de l'Iran, mais cela prendra plusieurs
jours", a mis en garde à la télévision le vice-ministre géorgien de
l'énergie, Aleko Khetagourov.
En Arménie, la société de distribution de gaz Armrosgazprom a appelé à
économiser l'énergie et a procédé à de <HAP1>premières</HAP1> restrictions de
fourniture. "Nous avons commencé à recourir à nos stocks de gaz. C'est
pourquoi Armrosgazprom appelle la population à utiliser le gaz avec
parcimonie et si nécessaire à utiliser des moyens de chauffage de
remplacement", a déclaré à l'AFP Shushan Sardarian, porte-parole de
la compagnie.
Cet incident survient à un moment où la Géorgie, et dans une moindre
mesure l'Arménie, sont sous le coup de la décision de Moscou
d'augmenter de façon draconienne le prix du gaz à destination des pays
de l'ex-URSS enclins à quitter la sphère d'influence russe.
Une volonté ayant conduit récemment au conflit gazier avec l'Ukraine,
qui avait eu des répercussions début janvier sur les livraisons aux
marchés européens du géant gazier russe Gazprom, un <HAP1>groupe</HAP1>
semi-public.
La Géorgie dépend étroitement de la Russie pour ses livraisons de gaz,
dont le prix vient d'augmenter fortement pour presque doubler à 110
dollars les 1 000 m^3 sur décision de Moscou dès ce mois-ci.
Les relations avec Moscou se sont fortement dégradées depuis l'arrivée
au pouvoir en janvier 2004 en Géorgie du président pro-occidental
Mikheil Saakachvili.
Le président arménien Robert Kotcharian, pourtant réputé fidèle à
Moscou, est, quant à lui, attendu dimanche en Russie pour des
discussions avec Vladimir Poutine, qui doivent notamment porter sur la
forte hausse des prix du gaz imposée depuis peu par la Russie à
l'Arménie.
Sur les lieux des explosions dans le Caucase russe, des enquêteurs du
Service fédéral de sécurité (FSB, issu de l'ex-KGB) tentaient
d'établir si les explosions étaient des attentats, dans <HAP1>cette</HAP1> région
située non loin de la Tchétchénie.