Vendredi 20 Octobre 2006 22:34:06

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060126"><HEURE="2006012619">
Le mouvement radical Hamas va entrer en force au Parlement
palestinien, où il ne compte pour l'instant aucun élu. Selon les
résultats officiels des législatives de mercredi, le parti islamique
obtient 76 sièges, contre 43 pour le Fatah, sur les 132 que compte le
Parlement. Le président de la commission électorale, Hanna Nasser, a
indiqué que le Hamas avait obtenu 30 sièges sur les 66 attribués à la
proportionnelle par listes (contre 27 pour le Fatah), et 46 <HAP1>autres</HAP1>
dans les circonscriptions (16 pour le Fatah).
<HAP2>La</HAP2> victoire du Hamas est encore plus <HAP1><HAP1-et-2>éclatante</HAP1-et-2></HAP1> qu'<HAP1><HAP1-et-2>annoncée</HAP1-et-2></HAP1>. Alors que
les projections et sondages accordaient mercredi <HAP1>soir</HAP1> <HAP1>une</HAP1> légère
avance au Fatah du président Mahmoud Abbas, des responsables de ce
parti <HAP2>avaient</HAP2> reconnu, <HAP1>jeudi</HAP1> matin, qu'ils allaient perdre le scrutin
et donc la majorité au sein du Conseil législatif (CLP), que le parti
fondé par Yasser Arafat <HAP1><HAP1-et-2>dominait</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>depuis</HAP2> les premières et uniques
législatives jamais organisées en Cisjordanie et dans la bande de
Gaza, en 1996. Des responsables de la CEC <HAP2>avaient</HAP2> confirmé, sous le
couvert de l'anonymat, que le Hamas <HAP1>était</HAP1> en tête.
Informé de cette défaite, le président de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas, a accepté, dans la matinée, la démission de son premier
ministre, Ahmed Qoreï, qu'il a chargé d'expédier les affaires
courantes jusqu'à la constitution d'un nouveau gouvernement.
LE HAMAS PROPOSE UN "PARTENARIAT" AU FATAH
"Il faut respecter le choix du peuple, et le parti qui a obtenu la
majorité (aux élections législatives) doit former le gouvernement",
avait auparavant déclaré M. Qoreï. "Il est vrai que le Hamas a obtenu
la majorité et j'ai démissionné pour permettre au président Abbas de
désigner un nouveau premier ministre", a expliqué celui qui dirige le
gouvernement <HAP2>depuis</HAP2> septembre 2003.
Selon Saëb Erakat, le principal négociateur palestinien dans le
processus de paix, qui a assisté à un entretien entre M. Abbas et M.
Qoreï, le président de l'Autorité palestinienne "va charger le Hamas
de former le gouvernement, auquel le Fatah ne participera pas". Mais
Nabil Shaat, un autre responsable du Fatah, a de son côté indiqué que
la direction du parti devait en décider plus tard dans la journée.
Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, a téléphoné à M.
Abbas pour réitérer "l'engagement (du Hamas) à un partenariat <HAP1>avec</HAP1>
toutes les forces palestiniennes, y compris les frères du mouvement
du Fatah", a <HAP1><HAP1-et-2>annoncé</HAP1-et-2></HAP1> le mouvement islamique dans un communiqué. Au
<HAP1>cours</HAP1> de cette conversation, M. Mechaal a jugé "nécessaire de
consulter le Fatah ainsi que toutes les forces palestiniennes pour
mettre de l'ordre dans la maison palestinienne", poursuit le texte.
"LES ARMES ET LE CLP"
En Cisjordanie, des milliers de sympathisants du Hamas <HAP1>se</HAP1> sont
rassemblés à Naplouse, et plus encore à Ramallah, agitant des
bannières vertes, couleur du mouvement, et quelques drapeaux
palestiniens. Des militants, le front ceint d'un bandeau vert,
brandissaient des portraits de chefs du groupe assassinés par Israël,
notamment son fondateur Ahmed Yassine et son successeur Abdel Aziz
Al-Rantissi, tous deux éliminés par l'armée israélienne en 2004. Des
hommes armés ont tiré des rafales en l'air tandis qu'un speaker
énumérait les noms d'activistes du mouvement tués par Israël ou en
menant des attentats anti-israéliens. Des manifestants ont ensuite
occupé le Parlement, brisant des vitres pour y entrer. Certains sont
montés sur le toit hisser la bannière du Hamas, à la place du drapeau
palestinien. <HAP2>La</HAP2> police est intervenue pour les faire sortir.
Le chef de file du mouvement islamiste au scrutin, Ismaïl Haniyeh,
avait affirmé mercredi en votant à Gaza que son mouvement ne
désarmerait pas, même <HAP1>après</HAP1> son entrée au Parlement. "Les Européens et
les Américains affirment que le Hamas doit avoir soit les armes, soit
le CLP. Mais nous disons, 'les armes et le CLP'".
Le taux de <HAP1>participation</HAP1> s'est établi à 77,6 % des électeurs inscrits,
a indiqué la CEC. Quelque 1,35 million de Palestiniens étaient appelés
à voter à ce scrutin qui s'est déroulé dans le calme malgré le chaos
sécuritaire régnant dans les territoires palestiniens et la forte
rivalité entre le Fatah et le Hamas.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060126"><HEURE="2006012620">
Le mouvement radical Hamas va entrer en force au Parlement
palestinien, où il ne compte pour l'instant aucun élu. Selon les
résultats officiels des législatives de mercredi, le parti islamique
obtient 76 sièges, contre 43 pour le Fatah du président <HAP2><HAP1-et-2>Mhmoud</HAP1-et-2></HAP2> Abbas,
sur les 132 que compte le Parlement. Le président de la commission
électorale, Hanna Nasser, a indiqué que le Hamas avait obtenu 30
sièges sur les 66 attribués à la proportionnelle par listes (contre 27
pour le Fatah), et 46 <HAP1>autres</HAP1> dans les circonscriptions (16 pour le
Fatah).
"<HAP2><HAP1-et-2>C</HAP1-et-2></HAP2>'est <HAP1>une</HAP1> victoire du projet de <HAP2><HAP1-et-2>résistance</HAP1-et-2></HAP2> et du projet de <HAP2><HAP1-et-2>changement</HAP1-et-2></HAP2>
et <HAP2><HAP1-et-2>réforme</HAP1-et-2></HAP2>", a <HAP2><HAP1-et-2>réagi</HAP1-et-2></HAP2> le <HAP2><HAP1-et-2>porte</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>parole</HAP1-et-2></HAP2> du mouvement, <HAP2><HAP1-et-2>Sami</HAP1-et-2></HAP2> Abou Zouhri,
<HAP1>après</HAP1> l'<HAP2><HAP1-et-2>annonce</HAP1-et-2></HAP2> d'un <HAP2><HAP1-et-2>succès</HAP1-et-2></HAP2> encore plus <HAP2><HAP1-et-2>éclatant</HAP1-et-2></HAP2> que <HAP2><HAP1-et-2>prévu</HAP1-et-2></HAP2>. Alors que
les projections et les sondages accordaient mercredi <HAP1>soir</HAP1> <HAP1>une</HAP1> légère
avance au Fatah, fondé par Yasser Arafat, des responsables de ce parti
ont reconnu, <HAP1>jeudi</HAP1> matin, qu'ils allaient perdre le scrutin et donc la
majorité au sein du Conseil législatif (CLP), <HAP2><HAP1-et-2>obtenue</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>lors</HAP1-et-2></HAP2> des
premières et uniques législatives jamais organisées en Cisjordanie et
dans la bande de Gaza, en 1996. Des responsables de la CEC <HAP2>avaient</HAP2>
confirmé, sous le couvert de l'anonymat, que le Hamas <HAP1>était</HAP1> en tête.
Informé de cette défaite, le président de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas, a accepté, dans la matinée, la démission de son premier
ministre, Ahmed Qoreï, qu'il a chargé d'expédier les affaires
courantes jusqu'à la constitution d'un nouveau gouvernement."Il faut
respecter le choix du peuple, et le parti qui a obtenu la majorité
(aux élections législatives) doit former le gouvernement", avait
auparavant déclaré M. Qoreï. "Il est vrai que le Hamas a obtenu la
majorité et j'ai démissionné pour permettre au président Abbas de
désigner un nouveau premier ministre", a expliqué celui qui dirige le
gouvernement <HAP2>depuis</HAP2> septembre 2003.
LE HAMAS PROPOSE UN "PARTENARIAT" AU FATAH
Selon Saëb Erakat, le principal négociateur palestinien dans le
processus de paix, qui a assisté à un entretien entre M. Abbas et M.
Qoreï, le président de l'Autorité palestinienne "va charger le Hamas
de former le gouvernement, auquel le Fatah ne participera pas". Mais
Nabil Shaat, un autre responsable du Fatah, a de son côté indiqué que
la direction du parti devait décider plus tard dans la journée d'<HAP1>une</HAP1>
<HAP2><HAP1-et-2>éventuelle</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>participation</HAP1> à un gouvernement de <HAP2><HAP1-et-2>coalition</HAP1-et-2></HAP2>.
Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas, a téléphoné à M.
Abbas pour réitérer "l'engagement (du Hamas) à un partenariat <HAP1>avec</HAP1>
toutes les forces palestiniennes, y compris les frères du mouvement
du Fatah", <HAP2><HAP1-et-2>selon</HAP1-et-2></HAP2> un communiqué du mouvement islamique. Au <HAP1>cours</HAP1> de
cette conversation, M. Mechaal a jugé "nécessaire de consulter le
Fatah ainsi que toutes les forces palestiniennes pour mettre de
l'ordre dans la maison palestinienne", poursuit le texte.
<HAP2><HAP1-et-2>Interrogé</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>jeudi</HAP1> <HAP1>soir</HAP1> sur la formation d'un gouvernement, M. Zouhri a
encore indiqué que le Hamas "va <HAP2><HAP1-et-2>étudier</HAP1-et-2></HAP2> cette <HAP2><HAP1-et-2>question</HAP1-et-2></HAP2> au <HAP1>cours</HAP1> des
<HAP2><HAP1-et-2>prochains</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>jours</HAP1-et-2></HAP2> et d'<HAP2><HAP1-et-2>intenses</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>discussions</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>auront</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>lieu</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>avec</HAP1> le
président Abou <HAP2><HAP1-et-2>Mazen</HAP1-et-2></HAP2> (Mahmoud Abbas) et les <HAP1>autres</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>groupes</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>politiques</HAP1-et-2></HAP2>". <HAP2><HAP1-et-2>ll</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>était</HAP1> en <HAP2><HAP1-et-2>tout</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>cas</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>acquis</HAP1-et-2></HAP2> que le Hamas a les <HAP2><HAP1-et-2>mains</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>libres</HAP1-et-2></HAP2> pour former le gouvernement, <HAP2><HAP1-et-2>puisque</HAP1-et-2></HAP2> la <HAP2><HAP1-et-2>loi</HAP1-et-2></HAP2> palestinienne
<HAP2><HAP1-et-2>permet</HAP1-et-2></HAP2> à la formation <HAP2><HAP1-et-2>majoritaire</HAP1-et-2></HAP2> au Parlement de <HAP2><HAP1-et-2>refuser</HAP1-et-2></HAP2> le premier
ministre <HAP2><HAP1-et-2>choisi</HAP1-et-2></HAP2> par le président.
"LES ARMES ET LE CLP"
En Cisjordanie, des milliers de sympathisants du Hamas <HAP1>se</HAP1> sont
rassemblés à Naplouse, et plus encore à Ramallah, agitant des
bannières vertes, couleur du mouvement, et quelques drapeaux
palestiniens. Des militants, le front ceint d'un bandeau vert,
brandissaient des portraits de chefs du groupe assassinés par Israël,
notamment son fondateur Ahmed Yassine et son successeur Abdel Aziz
Al-Rantissi, tous deux éliminés par l'armée israélienne en 2004. Des
hommes armés ont tiré des rafales en l'air tandis qu'un speaker
énumérait les noms d'activistes du mouvement tués par Israël ou en
menant des attentats anti-israéliens. Des manifestants ont ensuite
occupé le Parlement, brisant des vitres pour y entrer. Certains sont
montés sur le toit hisser la bannière du Hamas, à la place du drapeau
palestinien. <HAP2>La</HAP2> police est intervenue pour les faire sortir. <HAP2><HAP1-et-2>Partisans</HAP1-et-2></HAP2>
du Hamas et du Fatah <HAP1>se</HAP1> sont <HAP2><HAP1-et-2>brièvement</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>affrontés</HAP1-et-2></HAP2>, à <HAP2><HAP1-et-2>coups</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>pierre</HAP1-et-2></HAP2>.
Le chef de file du mouvement islamiste au scrutin, Ismaïl Haniyeh,
avait affirmé mercredi en votant à Gaza que son mouvement ne
désarmerait pas, même <HAP1>après</HAP1> son entrée au Parlement. "Les Européens et
les Américains affirment que le Hamas doit avoir soit les armes, soit
le CLP. Mais nous disons, 'les armes et le CLP'".
Le taux de <HAP1>participation</HAP1> s'est établi à 77,6 % des électeurs inscrits,
a indiqué la CEC. Quelque 1,35 million de Palestiniens étaient appelés
à voter à ce scrutin qui s'est déroulé dans le calme malgré le chaos
sécuritaire régnant dans les territoires palestiniens et la forte
rivalité entre le Fatah et le Hamas.