Devoir d’initiation au Tal n°4


Élaborer puis présenter une série de discussions(questions/réponses/mots clés) à tester avec Elizia, les améliorations(si c'est le cas) ainsi que les interprétations de chaque ligne de réponse autour d'un thème bien précis.

Exemple de problème sémantique et lexical :
En parcourant les cas, j’ai remarqué que le mot « dément » figurait dans les mot clés déclencheurs du cas « problème ». Ainsi on a :



Le problème vient de fait que, du point de vue du sens, « dément » n’est pas l’équivalent adjectival du nom « démence », qui désigne la pathologie. Et, soit dit en passant, le mot « éthologue » (défini par le Robert comme spécialiste des « comportement animals dans leur milieu natuel ») est inapproprié par rapport à l’interlocuteur même d’Elizia qui n’est pas un animal mais un être humain.

Solution : remplacer « dément » par « démence ».

Ainsi le cas « problème » n’est plus mobilisé.

Le mot-clé déclencheur « démence » est manifestement déjà enregistré dans un autre cas, cas de qualité supérieure (6) au cas problème (4). Ceci dit l’enchainement entre les deux énoncés ne choque pas en terme de cohérence conversationnelle.

C’est plus ou moins facile de trouver des solutions aux problèmes locaux comme nous venons de le faire, mais cela présente l’inconvénient d’être long est fastidieux. Une technique rapide et économique consisterait au contraire à proposer des solutions globales : à partir d’une matrice générale reproduisant le modèle de la conversation entre hommes, on construirait une matrice similaire qu’on appliquerait à l’instance de dialogue homme-machine. Problème cela suppose de savoir répondre à pleins de questions ardues et abstraites qui ont trait au langage telles que « qu’est-ce qu’une conversation interhumaine ? », « Qu’est ce qu’on fait quand on (en tant qu’ homme) dialogue entre nous ? » « N’y a-t-il pas de différences irréductibles entre les conversations selon les acteurs de la conversation ? » (notion de discours) ou encore « L’objectif même de l’automatisation du langage n’entre-t-il pas en conflit avec le fait que dans notre activité langagière courante d’homme, nous ne pouvont pas toujours prévoir ce que notre interlocuteur va nous dire ? »

Une chose est sûre, dans les conversations de la vie quotidienne y compris celle qu’on peut engagées dans le cabinet d’un psychologue, on répond rarement à une remarque par un aphorisme (au risque d’être taxé de snob). Ainsi toutes les réponses très générales (surtout bornées au domaine de la philosophie) dont on trouve de bons exemples particulièrement dans le cas musique(voir un extrait ci-dessous), seraient à banir.