Vendredi 02 Mars 2007 18:32:09

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060130"><HEURE="2006013014"> Il y a un peu plus de quatre ans, le 2 décembre 2001, Enron faisait faillite. La septième société américaine( 101 milliards de dollars de chiffre d'affaires) venait de s'effondrer en quelques semaines. Le procès pénal de son ancien président et fondateur, Kenneth Lay, 63 ans, et de son ex-directeur général, Jeffrey Skilling, 52 ans, devait commencer lundi 30 janvier à Houston au Texas par la sélection des jurés. Il s'annonce comme l'un des plus médiatisés, des plus complexes et des plus longs peut-être six mois de l'histoire de la criminalité d'entreprise. Les 21 000 anciens employés qui ont tout perdu, et des centaines de milliers d'actionnaires floués espèrent obtenir des réponses sur les responsabilités et l'ampleur des malversations à la tête du groupe énergétique texan. Pendant des années, les comptes ont été manipulés à l'insu ou avec la complicité des dirigeants, des auditeurs, des administrateurs, des avocats, des banquiers. Une imposture qui a échappé aux autorités des marchés, aux agences de notation financière, aux analystes, aux journalistes. Cette entreprise du"XXI^e siècle" s'est construite sur un mensonge. Le métier qu'elle a inventé transformer le gaz, l'électricité, le bois, le papier en marchandises échangées sur un marché électronique n'était pas rentable et risqué. Pour masquer l'échec de son modèle, Enron s'est lancé dans une fuite en avant, dissimulant, dans de multiples partenariats, des milliards de dettes et de pertes. Le groupe avait construit une nébuleuse de plus de 3 000 filiales! La tâche des procureurs du département de la justice ne s'annonce pas facile. Un procès lié à cette affaire s'est déjà tenu il y quatre ans: celui du cabinet comptable Arthur Andersen qui certifiait les bilans d'Enron. Il s'est transformé en déroute pour le gouvernement. La Cour suprême a annulé en 2005 le verdict de culpabilité prononcé en juin 2002. Les chefs d'inculpation contre MM. Skilling et Lay sont nombreux: faux et usage de faux, fraude, complot, délit d'initié. Les procureurs auront l'occasion de démontrer leur thèse depuis le début de cette affaire: l'existence d'un complot criminel orchestré à la tête de l'entreprise pour dissimuler sa situation catastrophique. L'importance du procès est illustrée par les millions de dollars dépensés. M. Skilling a monté une véritable organisation avec pas moins d'une vingtaine de défenseurs. Il a engagé le célèbre avocat Daniel Petrocelli qui a gagné le procès civil intenté par la famille de la femme assassinée de 0. J. Simpson. Le gouvernement a aussi mobilisé des ressources importantes. Huit juristes et dix agents du FBI sont affectés en permanence depuis quatre ans à cette affaire. Les procureurs entendent ne pas consacrer trop de temps à montrer comment Enron s'est effondré, mais bien plutôt insister sur les tromperies de MM. Lay et Skilling visant à empêcher le monde extérieur de découvrir l'état de l'entreprise. La stratégie des accusés consistera à reconnaître des pratiques comptables ou légales"agressives", mais pas illégales, et à affirmer que la mauvaise gestion n'est pas un crime. S'ils sont jugés coupables, ils risquent la prison à perpétuité.

§ <MOIS=" 200601"><JOUR=" 20060130"><HEURE="2006013017"> Il y a un peu plus de quatre ans, le 2 décembre 2001, Enron faisait faillite. La septième société américaine( 101 milliards de dollars de chiffre d'affaires) venait de s'effondrer en quelques semaines. Le procès pénal de son ancien président et fondateur, Kenneth Lay, 63 ans, et de son ex-directeur général, Jeffrey Skilling, 52 ans, a commencé lundi 30 janvier à Houston au Texas par la sélection des jurés. Il s'annonce comme l'un des plus médiatisés, des plus complexes et des plus longs peut-être six mois de l'histoire de la criminalité d'entreprise. Les 21 000 anciens employés qui ont tout perdu, et des centaines de milliers d'actionnaires floués espèrent obtenir des réponses sur les responsabilités et l'ampleur des malversations à la tête du groupe énergétique texan. Pendant des années, les comptes ont été manipulés à l'insu ou avec la complicité des dirigeants, des auditeurs, des administrateurs, des avocats, des banquiers. Une imposture qui a échappé aux autorités des marchés, aux agences de notation financière, aux analystes, aux journalistes. Cette entreprise du"XXI^e siècle" s'est construite sur un mensonge. Le métier qu'elle a inventé transformer le gaz, l'électricité, le bois, le papier en marchandises échangées sur un marché électronique n'était pas rentable et risqué. Pour masquer l'échec de son modèle, Enron s'est lancé dans une fuite en avant, dissimulant, dans de multiples partenariats, des milliards de dettes et de pertes. Le groupe avait construit une nébuleuse de plus de 3 000 filiales! La tâche des procureurs du département de la justice ne s'annonce pas facile. Un procès lié à cette affaire s'est déjà tenu il y quatre ans: celui du cabinet comptable Arthur Andersen qui certifiait les bilans d'Enron. Il s'est transformé en déroute pour le gouvernement. La Cour suprême a annulé en 2005 le verdict de culpabilité prononcé en juin 2002. Les chefs d'inculpation contre MM. Skilling et Lay sont nombreux: faux et usage de faux, fraude, complot, délit d'initié. Les procureurs auront l'occasion de démontrer leur thèse depuis le début de cette affaire: l'existence d'un complot criminel orchestré à la tête de l'entreprise pour dissimuler sa situation catastrophique. L'importance du procès est illustrée par les millions de dollars dépensés. M. Skilling a monté une véritable organisation avec pas moins d'une vingtaine de défenseurs. Il a engagé le célèbre avocat Daniel Petrocelli qui a gagné le procès civil intenté par la famille de la femme assassinée de 0. J. Simpson. Le gouvernement a aussi mobilisé des ressources importantes. Huit juristes et dix agents du FBI sont affectés en permanence depuis quatre ans à cette affaire. Les procureurs entendent ne pas consacrer trop de temps à montrer comment Enron s'est effondré, mais bien plutôt insister sur les tromperies de MM. Lay et Skilling visant à empêcher le monde extérieur de découvrir l'état de l'entreprise. La stratégie des accusés consistera à reconnaître des pratiques comptables ou légales"agressives", mais pas illégales, et à affirmer que la mauvaise gestion n'est pas un crime. S'ils sont jugés coupables, ils risquent la prison à perpétuité.