§ Le (1)New York Times rapporte, dans son édition du mercredi 8 février, que les détenus de Guantanamo en grève de la faim sont nourris de force. De source militaire américaine, ils sont "attachés à des chaises spéciales, parfois plusieurs heures par jour, pour être nourris par des tubes sans avoir la possibilité de vomir volontairement". Les autorités militaires ont déclaré agir ainsi, par crainte que des détenus de la base de Cuba ne cherchent à se suicider pour protester contre leur emprisonnement prolongé. "Certains responsables ont dit que ces mesures résultaient de préoccupations grandissantes, à Guantanamo et au Pentagone : les protestations des détenus sont difficiles à contrôler et la mort d'un prisonnier de plus intensifierait les critiques internationales contre le centre de détention", poursuit le quotidien. PLUS QUE QUATRE GRÉVISTES DE LA FAIM À GUANTANAMO Le lieutenant-colonel Jeremy Martin, porte-parole de la base militaire américaine, a affirmé dans un communiqué que les détenus en grève de la faim étaient nourris "de façon humaine et avec compassion", et seulement quand leur vie était en danger. Mais il a refusé de répondre à toute question sur les chaises spéciales auxquelles seraient attachés les prisonniers, précise le quotidien. Toujours selon le lieutenant-colonel, ces mesures auraient eu un effet drastique : il a affirmé, mercredi 8 février, qu'il ne restait plus que quatre grévistes de la faim sur la base, contre 84 à la fin de mois de décembre. Les avocats des détenus qui ont pu rendre visite à leurs clients ces dernières semaines critiquent ces mesures. Selon eux, le personnel de la prison ne se contente pas d'attacher les prisonniers à des chaises pour les nourrir. Afin de les dissuader de mener leur grève de la faim, ils les placeraient aussi en cellules réfrigérées, les priveraient de livres ou de couvertures. Des soldats antiémeutes seraient appelés en renfort "pour obliger les détenus à rester assis tranquillement, tandis qu'on leur enfile par le nez de longs tubes en plastique qui descendent jusque dans leur estomac", rapporte le quotidien. Deux responsables militaires, qui ont demandé à garder l'anonymat, ont précisé au New York Times que les détenus avaient commencé à être attachés sur des chaises spéciales "à partir du moment où il était apparu que les grévistes de la faim, après avoir été nourris par tube, se forçaient à vomir dans leur cellule". Un demi-millier de terroristes présumés sont détenus sans jugement dans le camp de Guantanamo, créé en 2002, et une dizaine d'entre eux seulement sont inculpés. § Le (1)New York Times rapporte, dans son édition du mercredi 9 février, que les détenus de Guantanamo en grève de la faim sont nourris de force. De source militaire américaine, ils sont "attachés à des chaises spéciales, parfois plusieurs heures par jour, pour être nourris par des tubes sans avoir la possibilité de vomir volontairement". Les autorités militaires ont déclaré agir ainsi, par crainte que des détenus de la base cubaine ne cherchent à se suicider pour protester contre leur emprisonnement prolongé. "Certains responsables ont dit que ces mesures étaient le résultat de préoccupations grandissantes, à Guantanamo et au Pentagone : les protestations des détenus sont difficiles à contrôler et la mort d'un prisonnier de plus intensifierait les critiques à l'international contre le centre de détention", poursuit le quotidien. PLUS QUE QUATRE GRÉVISTES DE LA FAIM À GUANTANAMO Le lieutenant colonel Jeremy Martin, porte-parole de la base militaire américaine, a affirmé, dans un communiqué, que les détenus en grève de la faim étaient nourris "de façon humaine et avec compassion", et seulement quand leur vie était en jeu. Mais il a refusé de répondre à toute question sur les chaises spéciales auxquelles seraient attachés les prisonniers, précise le quotidien. Toujours selon le colonel, ces mesures auraient eu un effet drastique : il a affirmé, mercredi 8 février, qu'il ne restait plus que quatre grévistes de la faim sur la base, contre 84 à la fin de mois de décembre. Les avocats des détenus qui ont pu rendre visite à leurs clients, ces dernières semaines, critiquent ces mesures. Selon eux, le personnel de la prison ne se contente pas d'attacher les prisonniers à des chaises pour les nourrir. Pour les dissuader de mener leur grève de la faim, ils les placeraient aussi en cellules réfrigérées, les priveraient de livres ou de couvertures. Des soldats anti-émeutes seraient appelés en renfort "pour obliger les détenus à rester assis tranquillement, tandis qu'on leur enfile dans le nez de longs tubes en plastique qui descendent jusque dans leur estomac", rapporte le quotidien. Deux responsables militaires, qui ont demandé à garder l'anonymat, ont précisé au New York Times que les détenus avaient commencé à être attachés sur des chaises spéciales "à partir du moment où il était apparu que les grévistes de la faim, après avoir été nourris par tube, se forçaient à vomir dans leur cellule". Un demi-millier de terroristes présumés sont détenus sans jugement dans le camp de Guantanamo, créé en 2002, et une dizaine d'entre eux seulement sont inculpés