§ Réunis vendredi 10 février, à Montreuil, dans les locaux de la CGT, les confédérations syndicales et les mouvements lycéens ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation, mardi 7 mars, une date à laquelle les vancances scolaires seront terminées. Ils exigent le retrait du contrat première embauche (CPE) inscrit dans la loi sur l'égalité des chances que le gouvernement a décidé de faire passer, jeudi, en recourant à l'article 49.3. Les discussions se poursuivaient toujours en milieu de journée pour définir les modalités de cette nouvelle journée de mobilisation qui fait suite à celle de mardi et qui avait réuni entre 220 000 et 400 000 personnes, selon les décomptes. Alors que le premier ministre, en déplacement vendredi à Toulon, a de nouveau affirmé que le CPE, "c'est plus de chance sur le marché du travail et plus de sécurité dans l'emploi", le collectif unitaire des organisations de jeunesse a publié par ailleurs jeudi un communiqué réaffirmant sa volonté de maintenir la pression sur le gouvernement. Signé par Jeunes CGT, l'UNSA Jeunes, l'UNEF, l'UNL, SUD-Etudiants, l'UEC, la FIDL, Attac Campus, RESO, la fédération Leo Lagrange, les Jeunesses communistes (JC), le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR), les Jeunes Verts et les Jeunesses ouvrières chrétiennes (JOC), le communiqué fait des journées du mardi 14 et du jeudi 16 février des "temps forts, avec des assemblées générales d'information et de mobilisation, des actions et des manifestations". Il s'agira notamment de poursuivre l'action de sensibilisation et d'information sur ce nouveau contrat de travail, accusé de "renforcer la précarité des jeunes". En Bretagne, les élèves d'un lycée de Montfort, près de Rennes, occupaient vendredi leur établissement pour protester conte le CPE. Le principe d'une grève a été approuvé par une large majorité des 800 lycéens réunis en assemblée générale jeudi soir. Seuls quelques cours de terminale devraient se dérouler dans les locaux vendredi. Des réunions d'information sont prévues dans l'après-midi. Quelque 2 000 étudiants de l'université de lettres de Rennes-II ont décidé jeudi soir la poursuite du blocus et de la grève jusqu'à lundi midi. Un demi-millier d'étudiants de l'université de sciences Rennes-I se sont joints au mouvement en votant la grève sans blocus. § Réunis, vendredi 10 février à Montreuil, dans les locaux de la CGT, les confédérations syndicales et les mouvements étudiants et lycéens ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation, mardi 7 mars, contre le contrat première embauche (CPE). Principal changement depuis les premières manifestations, mardi 7 février, qui avaient réuni entre 220 000 et 400 000 personnes, selon les décomptes : l'amendement instituant le CPE a été adopté à l'Assemblée, et le gouvernement a décidé de faire passer l'ensemble de la loi sur l'égalité des chances en recourant à l'article 49-3. Et le 7 mars, les vacances scolaires seront terminées. A cette date, les organisations n'appellent pas à la grève, mais à des manifestations communes. Alors que le premier ministre, en déplacement vendredi à Toulon, a de nouveau affirmé que le CPE, "c'est plus de chance sur le marché du travail et plus de sécurité dans l'emploi", le collectif unitaire des organisations de jeunesse a publié par ailleurs jeudi un communiqué réaffirmant sa volonté de maintenir la pression sur le gouvernement. Signé par Jeunes CGT, l'UNSA-Jeunes, l'UNEF, l'UNL, SUD-Etudiants, l'UEC, la FIDL, Attac Campus, RéSo, la fédération Leo Lagrange, les Jeunesses communistes (JC), le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR), les Jeunes Verts et les Jeunesses ouvrières chrétiennes (JOC), le communiqué fait des journées du mardi 14 et du jeudi 16 février des "temps forts, avec des assemblées générales d'information et de mobilisation, des actions et des manifestations". Il s'agira notamment de poursuivre l'action de sensibilisation et d'information sur ce nouveau contrat de travail, accusé de "renforcer la précarité des jeunes". En Bretagne, les élèves d'un lycée de Montfort, près de Rennes, occupaient vendredi leur établissement pour protester conte le CPE. Le principe d'une grève a été approuvé par une large majorité des 800 lycéens réunis en assemblée générale jeudi soir. Seuls quelques cours de terminale devraient se dérouler dans les locaux vendredi. Des réunions d'information sont prévues dans l'après-midi. Quelque 2 000 étudiants de l'université de lettres de Rennes-II ont décidé jeudi soir la poursuite du blocus et de la grève jusqu'à lundi midi. Un demi-millier d'étudiants de l'université de sciences Rennes-I se sont joints au mouvement en votant la grève sans blocus.