§ C'est un homme d'esprit, un homme de cur, un homme aimable qui disparaît aujourd'hui. Un homme rare. Raymond Devos est mort à son domicile de Saint-Rémy-les-Chevreuse (Yvelines), jeudi 15 juin, des suites d'une attaque cérébrale il y a plusieurs mois. Il était âgé de 83 ans. Aujourd'hui, chacun est triste. Il y a quelques années il me semble que c'était hier , il m'avait reçu dans son bureau du XVIe arrondissement de Paris. Il s'est avancé vers moi comme s'il entrait en scène, en représentation évidemment, mais une représentation placée sous le sceau du partage, de la générosité, la sienne, énorme, sans pareille. Il était alors tel qu'en lui-même toujours, pantalon bleu, pull bleu, chemise bleue, le regard bleu de France derrière des lunettes solidement arrimées sous sa chevelure en bataille. C'était en 1999 et Raymond Devos s'apprêtait, pour la première fois depuis vingt-cinq ans, à se présenter devant le public parisien, sur la scène de l'Olympia, une nouvelle fois trop petite pour lui. § C'est un homme d'esprit, un homme de cur, un homme aimable qui disparaît aujourd'hui. Un homme rare. Raymond Devos est mort à son domicile de Saint-Rémy-les-Chevreuse (Yvelines), jeudi 15 juin, des suites d'une attaque cérébrale il y a plusieurs mois. Il était âgé de 83 ans. Aujourd'hui, chacun est triste. Il y a quelques années il me semble que c'était hier , il m'avait reçu dans son bureau du 16^e arrondissement de Paris. Il s'est avancé vers moi comme s'il entrait en scène, en représentation évidemment, mais une représentation placée sous le sceau du partage, de la générosité, la sienne, énorme, sans pareille. Il était alors tel qu'en lui-même toujours, pantalon bleu, pull bleu, chemise bleue, le regard bleu de France derrière des lunettes solidement arrimées sous sa chevelure en bataille. C'était en 1999 et Raymond Devos s'apprêtait, pour la première fois depuis vingt-cinq ans, à se présenter devant le public parisien, sur la scène de l'Olympia, une nouvelle fois trop petite pour lui.