Vendredi 02 Mars 2007 18:31:23

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060223"><HEURE="2006022318"> La prudence et la retenue manifestées par les responsables politiques et associatifs après le meurtre d'Ilan Halimi n'ont pas résisté à la vague d'émotion qui a submergé la communauté juive. Alors que les juges d'instruction ont retenu l'antisémitisme comme circonstance aggravante dans les chefs de mise en examen, mais n'ont pas encore déterminé quelle place l'antisémitisme avait occupé dans ce crime, la plupart des formations politiques ont annoncé leur participation à la manifestation organisée, dimanche 26 février à Paris, à l'appel de plusieurs associations juives et antiracistes, dont SOS-Racisme et le MRAP. Jacques Chirac avait promis aux parents de la victime que "toute la lumière serait faite" sur le meurtre de leur fils, notamment pour savoir "s'il s'agit d'un acte antisémite". Mercredi 22 février, l'Elysée a annoncé sa participation, au côté du premier ministre, Dominique de Villepin, à la cérémonie en mémoire d'Ilan, organisée, jeudi 23 février au soir, à la grande synagogue de la rue de la Victoire, à Paris. M. Chirac ne se rendra pas, en revanche, à lamanifestation du 26 février, à laquelle l'avait convié la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). En 1990, François Mitterrand avait participé à une manifestation à Paris pour dénoncer la profanation d'un cimetière juif à Carpentras. M. Chirac tient toutefois à faire savoir qu'il "soutient" le rassemblement, et qu'il a encouragé plusieurs ministres à y participer. "Il y a des problèmes très lourds dans cette affaire, poursuit l'un de ses conseillers. Celui de la sécurité, et celui que la justice semble voir, l'antisémitisme. Si ce n'est pas la motivation première, c'est certainement une circonstance aggravante." Tout en confirmant la participation de l'UMP à cette manifestation, l'ancien ministre Patrick Devedjian souligne qu'il "faudra faire le tour du problème au plan judiciaire", pour "savoir très exactement de quoi il retourne" : "La victime a fait l'objet de propos antisémites. A-t-elle été enlevée car elle était juive ? Pour le moment, c'est assez imprécis." Selon M. Devedjian, ces interrogations n'interdisent pas de s'associer à "l'émotion" de la communauté juive. "Le fait que (la victime) était de confession juive n'était pas inconnu de ses agresseurs", souligne François Hollande. Pour le premier secrétaire du PS, le fait que ce "lien" soit "établi" justifie l'ampleur de la mobilisation. "Il y a mort d'homme. On n'est pas face à un événement il ne se serait rien produit", ajoute-t-il, dans une allusion implicite à l'emballement médiatico-politique qui avait suivi la fausse agression dans le RER D, pendant l'été 2004. "Il y a suffisamment d'actes antisémites pour ne pas traiter de manière légère cet événement", note M. Hollande, qui insiste sur le fait que "toutes les associations antiracistes et de défense des droits de l'homme se sont mobilisées". La Ligue des droits de l'homme (LDH) a hésité à le faire. Mais elle n'a pu résister à l'effet d'entraînement provoqué par les premiers appels à manifester. "La surinterprétation rapide est toujours dangereuse. Mais on est dans un contexte émotionnel tellement fort que notre absence aurait été interprétée de manière dramatique", explique le président de la LDH, Jean-Pierre Dubois. "Le mobile antisémite est faible comparé au mobile crapuleux", estime-t-il pourtant, en regrettant "l'emballement excessif" du grand rabbin de France. Tout en se disant soucieux de "ne tirer aucune conclusion tant que l'enquête n'a pas été menée jusqu'au bout", Joseph Sitruk avait affirmé qu'"avec cet acte-, la France a basculé dans une modalité de violence inédite". "Il ne faut pas transformer un fait isolé en un problème de société", réplique M. Dubois, qui se félicite que la manifestation soit prévue "sans banderole ni discours". Le Parti communiste a annoncé sa participation à cette "marche silencieuse", notant que "la présomption selon laquelle ce crime pourrait revêtir un caractère antisémite suscite légitimement une grande émotion. Cette éventualité ne peut être évoquée sans réaction". Dans un communiqué, la Ligue communiste révolutionnaire explique son refus de manifester, en mettant en garde "contre toute instrumentalisation politique de cette affaire, qui conduirait à la montée des tensions communautaires". Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a jugé que le meurtre était "un résultat parmi d'autres de quarante ans d'immigration incontrôlée et de politique irresponsable vis-à-vis des populations déracinées", tandis que Jean-Richard Sulzer (FN), proche de Marine Le Pen, a indiqué son intention de participer à la manifestation.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060223"><HEURE="2006022321"> La prudence et la retenue manifestées par les responsables politiques et associatifs après le meurtre d'Ilan Halimi n'ont pas résisté à la vague d'émotion qui a submergé la communauté juive. Alors que les juges d'instruction ont retenu l'antisémitisme comme circonstance aggravante dans les chefs de mise en examen, mais n'ont pas encore déterminé quelle place l'antisémitisme avait occupé dans ce crime, la plupart des formations politiques ont annoncé leur participation à la manifestation organisée, dimanche 26 février à Paris, à l'appel de plusieurs associations juives et antiracistes, dont SOS-Racisme et le MRAP.