§ L'Algérie a entrepris, samedi 4 mars, de libérer d'anciens islamistes armés en vertu d'une amnistie décidée par le président Abdelaziz Bouteflika pour favoriser la réconciliation nationale. En trois jours, à compter de samedi, près de 2 000 détenus devraient retrouver la liberté. Selon la loi sur la réconciliation nationale, les détenus déjà condamnés définitivement pour des "faits ne portant pas sur les massacres collectifs, viols, et usage des explosifs dans des lieux publics" seront "graciés". Les détenus qui ne sont pas encore condamnés définitivement vont bénéficier d'une "commutation et d'une remise de peine". § L'Algérie a entrepris, depuis samedi 4 mars, de libérer d'anciens islamistes armés en vertu d'une amnistie décidée par le président Abdelaziz Bouteflika pour favoriser la réconciliation nationale. En trois jours, près de 2 000 détenus devaient retrouver la liberté. Lundi, c'est un ancien numéro 2 du Front islamique du salut, Ali Belhadj, qui, selon son frère, a bénéficié de cette mesure. Ali Belhadj, avait été emprisonné à la fin du mois de juillet 2005 pour"apologie d'actes de terrorisme, incitation au meurtre et distributions de tracts subversifs à l'étranger". Dans un entretien téléphonique accordé à la chaîne de télévision Al-Jazira, il avait rendu hommage aux insurgés en Irak, alors même que la plus grande inquiétude régnait alors le sort de deux diplomates algériens qui venaient d'être enlevés en Irak, et dont on apprendrait bientôt l'exécution. Ali Belhadj une figure majeure du FIS, condamnée à 12 ans de prison au début des années 1990 pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" a été libéré dans le cadre de la mise en uvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale du président Abdelaziz Bouteflika, adoptée par référendum en septembre. Selon ce texte, les détenus déjà condamnés définitivement pour des "faits ne portant pas sur les massacres collectifs, viols, et usage des explosifs dans des lieux publics" seront "graciés". Les détenus qui ne sont pas encore condamnés définitivement vont bénéficier d'une "commutation et d'une remise de peine".