Vendredi 02 Mars 2007 18:30:45

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060208"><HEURE="2006020818"> En préambule à l'audition du juge Fabrice Burgaud, mercredi 8 février, le président de la commission parlementaire sur l'affaire d'Outreau, le député André Vallini(PS), a rappelé qu'elle ne se situait pas dans le cadre d'une" instance juridictionnelle" ou d'une" instance disciplinaire". Puis le magistrat a lu un texte, expliquant d'emblée sa compassion avec les acquittés. " Aujourd'hui, peut-être plus que tout autre, je peux sentir leur souffrance, me représenter ce qu'ils ont vécu, l'enfermement, la séparation avec des êtres chers", a-t-il dit." A cet instant, je pense à ces enfants(...), vous imaginez la souffrance qui est la mienne à cet instant", a-t-il ajouté. Le juge d'instruction a aussi affirmé qu'il avait"e effectué honnêtement(son) travail, sans aucun parti pris d'aucune sorte". " J'ai été choqué d'être qualifié de machine à appliquer le droit sans aucune humanité", a-t-il déclaré plus tard. "DES DOUTES, ON EN A EU DÈS LE DÉPART" Livide, le juge est assis face aux trente députés de la commission, aux côtés de ses deux avocats, Patrick Maisonneuve et Jean-Yves Dupeux, dans une annexe de l'Assemblée, bondée de policiers et de journalistes et entourée de cars de télévision. Il a ensuite expliqué son cursus et a débuté l'historique des faits, souhaitant "expliquer dans quelles conditions", il a mené l'affaire."Les faits étaient vraiment horribles", a-t-il répété plusieurs fois. "Des enfants violés quotidiennement", notamment avec "des fourchettes, des jouets", a-t-il détaillé, évoquant les sévices subis par les quatre enfants, qui "semblaient confirmés par des certificats médicaux", faisant état de "saignements au niveau de l'anus, de traumatismes crâniens, de violences". Le magistrat instructeur de l'affaire d'Outreau, qui est âgé de 34 ans, n'a pas cependant présenté formellement d'excuses. Il a parlé lentement, bafouillant parfois. Il a expliqué d'emblée qu'il fallait analyser son travail en fonction des éléments recueillis à l'époque. Revenant sur les conditions de son instruction, M. Burgaud a déclaré que sa "méthode était de vérifier chaque fois que c'était possible les détails donnés comme les certificats médicaux, et d'éviter toute concertation" entre les accusés. "Des doutes, on en a eu dès le départ", a-t-il avoué. "Les enquêteurs ont fait des vérifications et ça ne correspondait pas avec certains récits des enfants dès le stade de l'enquête". "Je percevais un gouffre entre ce que disaient les enfants et certaines constatations médico-légales", a-t-il poursuivi. Il a ajouté n'avoir "jamais eu de fascination pour M^me Delay", principale accusatrice de l'affaire, qui est ensuite revenue sur ses accusations, et ne lui avoir fait "aucune promesse", notamment vis-à-vis du juge des libertés et de la détention. Selon lui, aucune "tendance particulière à l'affabulation" de Myriam Badaoui-Delay "n'a été détectée à l'époque" par l'expert désigné, alors que plusieurs acquittés ont accusé le juge Burgaud "d'avoir été manipulé" par cette femme, condamnée à quinze ans de réclusion criminelle. Il a par ailleurs indiqué que "quand des nouveaux faits sont apparus", il a "à chaque fois sollicité l'avis du procureur de la République" de Boulogne-sur-Mer, Gérard Lesigne.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060208"><HEURE="2006020819"> En préambule à l'audition du juge Fabrice Burgaud, mercredi 8 février, le président de la commission parlementaire sur l'affaire d'Outreau, le député André Vallini(PS), a rappelé qu'elle ne se situait pas dans le cadre d'une" instance juridictionnelle" ou d'une" instance disciplinaire". Puis le magistrat a lu un texte, exprimant d'emblée sa compassion avec les acquittés. " Aujourd'hui, peut-être plus que tout autre, je peux sentir leur souffrance, me représenter ce qu'ils ont vécu, l'enfermement, la séparation avec des êtres chers, a-t-il dit. A cet instant, je pense à ces enfants(...), vous imaginez la souffrance qui est la mienne à cet instant". Le juge d'instruction a aussi affirmé qu'il avait"e effectué honnêtement(son) travail, sans aucun parti pris d'aucune sorte". " J'ai été choqué d'être qualifié de machine à appliquer le droit sans aucune humanité", a-t-il déclaré plus tard.