§ Le Forum social mondial (FSM), rendez-vous annuel des altermondialistes, quitte cette année son berceau brésilien de Porto Alegre, pour explorer les réalités sociales de trois continents : l'Afrique, puis l'Amérique latine et l'Asie. Pour la première fois "polycentrique", le grand rassemblement des opposants à la mondialisation libérale se déplace ainsi à Bamako, la capitale malienne, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 23 janvier, puis à Caracas, au Venezuela, du 24 au 29 janvier, et enfin à Karachi, au Pakistan, fin mars. Pour cette dernière destination, les organisateurs indiquent que le séisme du 8 octobre, qui a fait 73 000 morts et 3,5 millions de sans-abri, a compliqué l'organisation de l'évènement. Comme traditionnellement, le FSM coïncide avec la tenue du forum économique mondial de Davos (Suisse), rendez-vous du "gratin" des décideurs politiques et économiques, honni des altermondialistes. "LE PARI D'ALLER À LA RENCONTRE DU PEUPLE" Le Forum social mondial (FSM) de Bamako est la première rencontre du genre organisée en Afrique. "Le Forum de Bamako est d'une grande importance pour les peuples d'Afrique, victimes du système néo-libéral, synonyme de violence, de souffrance, de pauvreté et d'exclusion pour les trois quarts de l'humanité", a annoncé le comité d'organisation sur le site consacré à l'évènement ((1)www.fsmmali.org). La cérémonie officielle d'ouverture démarrera "vers 14 heures (locales et GMT, 15 heures à Paris) par une marche", a annoncé Mamadou Goïta, un des coordinateurs du Forum. Les manifestants prendront le départ au pied du Monument de l'indépendance, sur le boulevard du même nom à Bamako-Coura, dans l'ouest de la capitale, et se rendront au stade Modibo Keïta (nord-ouest), où plusieurs personnes prendront la parole, a indiqué M. Goïta, sans fournir plus de détails. Ce stade doit accueillir un forum des jeunes vendredi et un "camp international de la jeunesse" samedi et dimanche. Des manifestations se dérouleront également au Centre international de conférence de Bamako (ex-Palais des congrès), au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah, dans des structures de l'Université du Mali ainsi qu'au champ hippique. Le programme comprend des exposés, débats, discussions, concours et projections de films sur dix thèmes allant de la guerre et la militarisation à la culture et aux médias, en passant par le libéralisme, la destruction des écosystèmes, le commerce international et la dette ou encore les luttes sociales, selon un document publié sur le site du Forum. "Les organisateurs ont fait le pari d'aller à la rencontre du peuple malien, sur les lieux où des femmes et des hommes se battent quotidiennement pour une vie plus digne (les marchés, les ateliers, les usines, les champs...)", avance le site du Forum. Bamako est un prélude au FSM unique de 2007 qui aura lieu à Nairobi, au Kenya, où on parlera notamment de guerre, de "dette et commerce mondial" et d'"agressions contre les sociétés paysannes". § Le Forum social mondial (FSM), rendez-vous annuel des altermondialistes, quitte cette année son berceau brésilien de Porto Alegre pour explorer les réalités sociales de trois continents : l'Afrique, puis l'Amérique latine et l'Asie. Pour la première fois "polycentrique", le grand rassemblement des opposants à la mondialisation libérale se déplace ainsi à Bamako, la capitale malienne, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 23 janvier, puis à Caracas, au Venezuela, du 24 au 29 janvier, et enfin à Karachi, au Pakistan, fin mars. Pour cette dernière destination, les organisateurs indiquent que le séisme du 8 octobre, qui a fait 73 000 morts et 3,5 millions de sans-abri, a compliqué l'organisation de l'évènement. Comme traditionnellement, le FSM coïncide avec la tenue du Forum économique mondial de Davos (Suisse), rendez-vous du "gratin" des décideurs politiques et économiques, honni des altermondialistes. "LE PARI D'ALLER À LA RENCONTRE DU PEUPLE" Le Forum social mondial (FSM) de Bamako est la première rencontre du genre organisée en Afrique. "Le Forum de Bamako est d'une grande importance pour les peuples d'Afrique, victimes du système néo-libéral, synonyme de violence, de souffrance, de pauvreté et d'exclusion pour les trois quarts de l'humanité", a annoncé le comité d'organisation sur le site consacré à l'évènement ((1)www.fsmmali.org). La cérémonie officielle d'ouverture démarrera "vers 14 heures (locales et GMT, 15 heures à Paris) par une marche", a annoncé Mamadou Goïta, un des coordinateurs du Forum. Les manifestants prendront le départ au pied du monument de l'Indépendance, sur le boulevard du même nom à Bamako-Coura, dans l'ouest de la capitale, et se rendront au stade Modibo Keïta, où plusieurs personnes prendront la parole, a indiqué M. Goïta, sans fournir plus de détails. Ce stade doit accueillir un forum des jeunes vendredi et un"camp international de la jeunesse" samedi et dimanche. Des manifestations se dérouleront également au Centre international de conférence de Bamako (ex-Palais des congrès), au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah, dans des structures de l'université du Mali ainsi qu'au champ hippique. Le programme comprend des exposés, débats, discussions, concours et projections de films sur dix thèmes allant de la guerre et la militarisation à la culture et aux médias, en passant par le libéralisme, la destruction des écosystèmes, le commerce international et la dette ou encore les luttes sociales, selon un document publié sur le site du Forum. "Les organisateurs ont fait le pari d'aller à la rencontre du peuple malien, sur les lieux où des femmes et des hommes se battent quotidiennement pour une vie plus digne (les marchés, les ateliers, les usines, les champs...)", avance le site du Forum. Bamako est un prélude au FSM unique de 2007 qui aura lieu à Nairobi, au Kenya, où on parlera notamment de guerre, de "dette et commerce mondial" et d'"agressions contre les sociétés paysannes".