Vendredi 02 Mars 2007 18:30:40

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR="20060203"><HEURE="2006020315"> Les autorités sanitaires ne cachent plus leur inquiétude devant l'évolution rapide de la situation épidémiologique qui sévit à la Réunion où plus de 50 000 personnes entre 7 % et 8 % de la population de l'île sont victimes de la maladie de chikungunya. Lors d'une conférence de presse organisée jeudi 2 février, Laurent Cayrel, préfet de ce département français, a annoncé que le nombre des cas augmentait désormais de manière"exponentielle". Depuis la mi-décembre, le nombre des personnes touchées par cette affection inoculée par un moustique croît en effet de manière considérable, confirme le docteur Philippe Renault, membre de la cellule interrégionale épidémiologique de la Réunion et de Mayotte qui précise que, "pour la 4^e semaine de janvier, près de 15 000 personnes ont contracté la maladie". Les responsables du dispositif de surveillance récemment mis en place et organisé autour d'un réseau de médecins "sentinelles" exerçant dans l'île estiment que depuis la mi-décembre 45 000 cas sont apparus. Lors du bilan officiel du 27 janvier dressé par l'Institut de veille sanitaire, il apparaissait que 30 000 cas avaient été enregistrés depuis février 2005 dont plus de 5 000 pour la deuxième semaine de janvier. Alors qu'aucun cas mortel de cette infection virale n'a été à ce jour rapporté dans la littérature médicale, les autorités sanitaires s'interrogent sur une vingtaine de décès qui, de manière directe ou indirecte, pourraient être dus à cette maladie. De fait, "la maladie de chikungunya était jusquprésent assez mal connue, explique Didier Houssin, directeur général de la santé. Aujourd'hui, nous disposons grâce aux professionnels de santé qui exercent sur l'île de données nouvelles. Nous avons pu ainsi recenser quelques cas de formes neurologiques sévères de cette infection ainsi que des transmissions materno-foetales". ENQUÊTES EN COURS "Nous nous interrogeons d'autre part sur le rôle qu'a pu jouer cette infection dans une vingtaine de décès concernant notamment des personnes âgées, poursuit Didier Houssin. Des enquêtes sont en cours, mais, jusqupreuve du contraire cette maladie ne peut, à elle seule, être mortelle. Il faut bien comprendre que toutes ces données résultent du fait que nous sommes confrontés à une épidémie de pays en voie de développement qui survient dans un pays développé." Les autorités sanitaires ont-elles tardé à réagir face à cette épidémie qui sévit dans ce département français depuis près d'un an ? "Il n'y a pas eu retard à l'identification des cas qui ont été recensés dès mars 2005 par l'Institut de veille sanitaire, estime le professeur Houssin. Nous avons suivi l'évolution avec un petit pic épidémique avant l'été et une reprise en novembre, date à laquelle le ministère de la santé a envoyé une mission d'experts sur l'île. Cette mission a formulé des recommandations sanitaires qui ont été appliquées. Mais, à la fin du mois de décembre, nous avons observé une nouvelle et importante poussée épidémique que l'on peut rapporter, du fait du climat, à la pullulation des moustiques." Des poussées qui inquiètent les autorités sanitaires. Ainsi, aux Seychelles, 2 000 personnes auraient été touchées ces dernières semaines par la maladie. Selon Jules Gédéon, directeur de la santé rurale des Seychelles, la progression de cette infection s'accélère et près de 1 000 nouveaux cas ont été recensés en janvier. L'île de Madagascar pourrait également être atteinte. L'évolution de la situation épidémiologique dans cette partie de l'océan Indien n'est pas sans conséquences économiques. Jeudi 2 février, Jocelyne Lauret, présidente du Comité du tourisme de la Réunion (CTR), a d'ailleurs réclamé des "mesures d'urgence" pour faire face aux 10 000 annulations de nuitées enregistrées en 10 jours par l'organisme. Dans la zone ouest de l'île où se concentrent les hôtels, les professionnels estiment à 30 % le nombre des annulations depuis le 23 janvier. Une situation, affirme M^m^e Lauret, qui représente une perte de 1,4 million d'euros, soit l'équivalent de ce qui a été investi pour la promotion de l'île en 2005.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR="20060204"><HEURE="2006020411"> Les autorités sanitaires ne cachent plus leur inquiétude devant l'évolution rapide de la situation épidémiologique qui sévit à la Réunion plus de 50 000 personnes entre 7 % et 8 % de la population de l'île sont victimes de la maladie de chikungunya. Lors d'une conférence de presse organisée jeudi 2 février, Laurent Cayrel, préfet de ce département français, a annoncé que le nombre des cas augmentait désormais de manière"exponentielle". Depuis la mi-décembre, le nombre des personnes touchées par cette affection inoculée par un moustique croît en effet de manière considérable, confirme le docteur Philippe Renault, membre de la cellule interrégionale épidémiologique de la Réunion et de Mayotte qui précise que, "pour la 4^e semaine de janvier, près de 15 000 personnes ont contracté la maladie".