§ Saddam Hussein et quatre coaccusés ont refusé, mercredi 31 janvier, d'assister à la reprise de leur procès, boycotté également par leurs avocats. Tous réclament depuis plusieurs jours la démission du nouveau président du Haut Tribunal pénal irakien, accusé de partialité. Ce dernier a déclaré que le procès se poursuivrait sans eux. Depuis plusieurs jours, le procès de l'ex-dictateur irakien tourne à la farce. Dimanche, l'audience a été suspendue après avoir été le théâtre d'incidents entre la défense et le nouveau président du Haut Tribunal pénal irakien, le Kurde Raouf Abdel-Rahmane, nommé après la démission du juge Rizgar Amine. Mercredi matin, le procès devait reprendre avec une session à huis clos, consacrée aux questions de procédure. Elle a été convoquée après que les avocats de la défense ont annoncé qu'ils refuseraient de siéger tant que le juge Abdel-Rahmane, qui a affiché un style combatif face à Saddam Hussein, ne serait pas révoqué. A l'issue de la réunion, on a pu constater que seuls trois accusés étaient présents. Le procès a été boycotté par les quatres principaux mis en accusation : Saddam Hussein, son demi-frère Barzan Al-Tikriti, Taha Yassine Ramadan, l'ancien vice-président irakien, et Awad Al-Bandar, ancien juge du tribunal révolutionnaire. Avant la reprise des audiences, en séance publique, le procureur a demandé que les accusés soient forcés à assister aux audiences. Le président du tribunal visé par la fronde a décidé que les audiences continueraient en l'état et que cette question serait tranchée ultérieurement. § Saddam Hussein et quatre coaccusés ont refusé, mercredi 31 janvier, d'assister à la reprise de leur procès, boycotté également par leurs avocats. Tous réclament depuis plusieurs jours la démission du nouveau président du Haut Tribunal pénal irakien, accusé de partialité. Ce dernier a déclaré que le procès se poursuivrait sans eux.