§ Cent cinquante journalistes ont trouvé la mort en 2005 dans l'exercice de leur fonctions, victimes de la guerre, d'assassinats, de catastrophes naturelles ou d'accidents, a indiqué, lundi 23 janvier, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) dans son rapport annuel. Il s'agit de la pire année jamais enregistrée pour une profession de plus en plus dangereuse, a précisé la FIJ dans un communiqué accompagnant la publication du rapport en Australie. Quelque 89 journalistes ont été tués "dans l'exercice de leurs fonctions", parce qu'ils étaient journalistes, la plupart victimes d'assassinats commandités par des politiques, des forces paramilitaires ou des criminels. Les 61 autres ont trouvé la mort dans des catastrophes naturelles ou des accidents (dont 48 ont péri dans le crash d'un avion militaire en Iran). L'IRAK, PAYS LE PLUS DANGEREUX L'Irak demeure le pays le plus dangereux au monde (35 morts) suivi des Philippines. Dix des 36 journalistes tués en 2005 dans la région Asie-Pacifique l'ont été dans l'archipel. Viennent ensuite, pour l'Asie, l'Afghanistan (2), le Bangladesh (3), l'Inde (3), le Pakistan (6), le Sri Lanka (4) et le Népal (2). Moins de 10 % des assassinats de journalistes ont donné lieu à des investigations sérieuses des autorités, avec seulement une poignée de coupables traduits en justice, note l'organisation qui dénonce un mélange de corruption policière, d'incompétence judiciaire et d'indifférence politique. "L'impunité dans le meurtre de journalistes demeure l'intolérable scandale de notre époque qui ne peut être ignoré plus longtemps par la communauté internationale", a déclaré le secrétaire général de la FIJ, Aidan White. L'organisation a également annoncé avoir lancé un appel à l'ONU pour mobiliser les gouvernements sur le sort des reporters. Basée à Bruxelles, la FIJ représente environ 500 000 journalistes répartis dans 110 pays. § Cent cinquante journalistes ont trouvé la mort en 2005 dans l'exercice de leur fonctions, victimes de la guerre, d'assassinats, de catastrophes naturelles ou d'accidents, a indiqué, lundi 23 janvier, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) dans son rapport annuel. Il s'agit de la pire année jamais enregistrée pour une profession de plus en plus dangereuse, a précisé la FIJ dans un communiqué accompagnant la publication du rapport en Australie. Quelque 89 journalistes ont été tués "dans l'exercice de leurs fonctions", parce qu'ils étaient journalistes, la plupart victimes d'assassinats commandités par des politiques, des forces paramilitaires ou des criminels. Les 61 autres ont trouvé la mort dans des catastrophes naturelles ou des accidents (dont 48 ont péri dans le crash d'un avion militaire en Iran). L'IRAK, PAYS LE PLUS DANGEREUX L'Irak demeure le pays le plus dangereux au monde (35 morts), suivi des Philippines. Dix des 36 journalistes tués en 2005 dans la région Asie-Pacifique l'ont été dans l'archipel. Viennent ensuite, pour l'Asie, l'Afghanistan (2), le Bangladesh (3), l'Inde (3), le Pakistan (6), le Sri Lanka (4) et le Népal (2). Moins de 10 % des assassinats de journalistes ont donné lieu à des investigations sérieuses des autorités, avec seulement une poignée de coupables traduits en justice, note l'organisation, qui dénonce un mélange de corruption policière, d'incompétence judiciaire et d'indifférence politique. "L'impunité dans le meurtre de journalistes demeure l'intolérable scandale de notre époque qui ne peut être ignoré plus longtemps par la communauté internationale", a déclaré le secrétaire général de la FIJ, Aidan White. L'organisation a également annoncé avoir lancé un appel à l'ONU pour mobiliser les gouvernements sur le sort des reporters. Implantée à Bruxelles, la FIJ représente environ 500 000 journalistes répartis dans 110 pays.