§ Comme prévu, Ismaïl Haniyeh a été formellement chargé, mardi 21 février, par Mahmoud Abbas de former le prochain gouvernement palestinien. Choisi dimanche soir par le Hamas pour occuper ce poste, M. Haniyeh, 43 ans, devient le premier chef de gouvernement du mouvement islamiste et va s'employer, dans un délai de trois semaines, à former un gouvernement, qu'il souhaite ouvert à d'autres partis. Une fois formé, le nouveau gouvernement devra être approuvé par le Parlement, le Conseil législatif palestinien (CLP). Ismaïl Haniyeh succèdera alors comme premier ministre à Ahmed Qoreï, le ténor du Fatah en poste depuis septembre 2003. S'il échouait à former un cabinet d'ici la mi-mars, le chef de file du Hamas pourrait disposer d'un délai supplémentaire de deux semaines. Mais, alors que les discussions entre blocs de députés sont engagées, le chef du groupe parlementaire du Hamas, Mahmoud Al-Zahar, s'est montré, lundi, optimiste : "Je pense que nous serons capables de former le gouvernement durant les trois premières semaines." LES TRACTATIONS ONT COMMENCÉ M. Haniyeh joue actuellement l'ouverture : il a confirmé que son groupe "poursuivrait les discussions avec les frères du Fatah et d'autres personnalités, courants et forces politiques à l'intérieur et à l'extérieur (des territoires palestiniens) en vue de présenter un cabinet qui obtiendra la confiance du Parlement et le respect du peuple". Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a donné son "accord de principe" pour participer au gouvernement. Le mouvement radical du Djihad islamique a, quant à lui, déjà refusé, tout en affirmant qu'il soutiendrait le Hamas "dans le domaine de la résistance visant à protéger les intérêts de notre peuple". Mais dans les territoires palestiniens, la tension est montée d'un cran entre le Fatah et le Hamas. Le chef du bloc parlementaire de l'ex-parti au pouvoir a violemment dénoncé la suspension décidée la veille de mesures votées par la chambre sortante, par le nouveau président du Parlement, Aziz Doweik, un cadre du Hamas. "Les décisions prises hier par le président du Conseil législatif sont illégales et violent les statuts du CLP, que le nouveau président n'a apparemment pas bien lus", a déclaré le député Azzam Al-Ahmad. M. Doweik a décidé lundi de suspendre "toutes les nominations, promotions et autres mesures" votées par la chambre sortante, contrôlée par le Fatah, après le 25 janvier. Le secrétaire général du Conseil légilsatif palestinien, Ibrahim Khreisheh, nommé par la chambre sortante, a affirmé avoir été chassé manu militari, mardi, de son bureau par M. Doweik. § Comme prévu, Ismaïl Haniyeh a été formellement chargé, mardi 21 février, par Mahmoud Abbas de former le prochain gouvernement palestinien. Choisi dimanche soir par le Hamas pour occuper ce poste, M. Haniyeh, 43 ans, devient le premier chef de gouvernement du mouvement islamiste et va s'employer, dans un délai de trois semaines, à former un gouvernement, qu'il souhaite ouvert à d'autres partis. "J'ai reçu la lettre de nomination du président Abou Mazen (M. Abbas). La direction du Hamas va examiner le contenu de cette lettre avant de donner une réponse définitive au président prochainement", a déclaré M. Haniyeh à l'issue de leur rencontre. Selon une source proche de la présidence de l'Autorité palestinienne, M. Abbas y appelle le Hamas à respecter les accords israélo-palestiniens passés et le principe d'un règlement négocié fondé sur deux Etats, la Palestine et Israël. Ismaïl Haniyeh joue actuellement l'ouverture : il a confirmé que son groupe "poursuivrait les discussions avec les frères du Fatah et d'autres personnalités, courants et forces politiques à l'intérieur et à l'extérieur (des territoires palestiniens) en vue de présenter un cabinet qui obtiendra la confiance du Parlement et le respect du peuple". Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a donné son "accord de principe" pour participer au gouvernement. Le mouvement radical du Djihad islamique a, quant à lui, déjà refusé, tout en affirmant qu'il soutiendrait le Hamas "dans le domaine de la résistance visant à protéger les intérêts de notre peuple". TENSIONS ENTRE LE HAMAS ET LE FATAH Une fois formé, le nouveau gouvernement devra être approuvé par le Parlement, le Conseil législatif palestinien (CLP). Ismaïl Haniyeh succèdera alors comme premier ministre à Ahmed Qoreï, le ténor du Fatah en poste depuis septembre 2003. S'il échouait à former un cabinet d'ici la mi-mars, le chef de file du Hamas pourrait disposer d'un délai supplémentaire de deux semaines. Mais, alors que les discussions entre blocs de députés sont engagées, le chef du groupe parlementaire du Hamas, Mahmoud Al-Zahar, s'est montré, lundi, optimiste : "Je pense que nous serons capables de former le gouvernement durant les trois premières semaines." Mardi, la tension est montée d'un cran entre le Fatah et le Hamas. Le chef du bloc parlementaire de l'ex-parti au pouvoir a violemment dénoncé la suspension décidée la veille de mesures votées par la chambre sortante, par le nouveau président du Parlement, Aziz Doweik, un cadre du Hamas. "Les décisions prises hier par le président du Conseil législatif sont illégales et violent les statuts du CLP, que le nouveau président n'a apparemment pas bien lus", a déclaré le député Azzam Al-Ahmad. M. Doweik a décidé lundi de suspendre "toutes les nominations, promotions et autres mesures" votées par la chambre sortante, contrôlée par le Fatah, après le 25 janvier. Le secrétaire général du Conseil légilsatif palestinien, Ibrahim Khreisheh, nommé par la chambre sortante, a affirmé avoir été chassé manu militari, mardi, de son bureau par M. Doweik.