Vendredi 02 Mars 2007 18:27:05

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060127"><HEURE="2006012717"> Une caractéristique génétique commune aux différentes souches des virus de la grippe aviaire est absente dans la version humaine de la grippe, ce qui pourrait expliquer leur plus grande nocivité quand ils infectent l'homme. "Les virus de la grippe aviaire ont tous une caractéristique moléculaire particulière dont sont dépourvus les virus de la grippe chez l'homme, ce qui pourrait les rendre plus toxiques quand ils infectent des cellules humaines", ont expliqué des épidémiologistes américains dont les travaux ont paru dans la revue Science datée du 27 janvier. Le virus de la grippe aviaire qui a infecté depuis 2003 au moins 152 personnes en Asie et en Turquie dont 83 sont mortes , aussi bien que la souche responsable de la pandémie très meurtrière de 1918, avaient cette caractéristique, ont-ils souligné. Les virus responsables des autres grandes épidémies de grippe (1957 et 1968) à faible taux de mortalité, en étaient dépourvus. Ces chercheurs pensent que cette caractéristique génétique permet au virus d'origine aviaire d'interférer avec le fonctionnement de certaines protéines dans le corps humain. "VÉRITABLE MINE D'INFORMATIONS" Cette découverte a été faite dans le cadre d'une analyse de 2 196 gènes de virus de la grippe aviaire et de 169 génomes complets de ces pathogènes tirés de divers échantillons prélevés sur des oiseaux sauvages depuis trente ans. Ces travaux, conduits par John Obenauer à l'hôpital Saint Jude de l'université du Tennessee, "donnent le premier éclairage de fond sur l'évolution des virus de la grippe dans la nature, à la source de toutes les souches virales de la grippe infectant les humains, les animaux domestiques et les oiseaux sauvages", a souligné Robert Webster, l'un des grands experts mondiaux de la grippe et professeur à Saint Jude. "C'est une véritable mine d'informations, et nous invitons tous les chercheurs à nous aider à percer les secrets de la grippe", a-t-il ajouté. "L'intérêt majeur de ce projet est qu'il donne à la communauté scientifique un nombre beaucoup plus grand de nouvelles données et d'outils d'analyse pouvant faire avancer la compréhension de ces virus potentiellement très dangereux", a ajouté John Obenauer. "Cela devrait déboucher sur des stratégies efficaces pour le contrôle de ces pathogènes chez les volatiles et les humains", a-t-il ajouté. Le virus H5N1 actuel de la grippe aviaire n'a pas encore muté pour se transmettre de personne à personne mais, selon les épidémiologistes, ce n'est qu'une question de temps. Le virus pourrait alors provoquer une pandémie tuant plusieurs millions de personnes dans le monde. Les personnes malades ont été infectées à la suite de contacts avec des volailles malades. L'épizootie de grippe aviaire a entraîné l'abattage de centaines de millions de volailles, surtout en Asie.