Vendredi 02 Mars 2007 18:26:58

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060207"><HEURE="2006020713"> Cette journée de mardi s'annonce comme un test pour Dominique de Villepin et sa politique de l'emploi. Syndicats de salariés, d'étudiants et de lycéens appellent à manifester dans 150 villes de France contre le contrat première embauche(CPE), tandis que l'Assemblée nationale doit commencer l'examen de ce dispositif. Les députés de gauche, soutenus par l'UDF, elle aussi hostile au texte, ont en effet réussi à retarder l'examen de l'amendement créant le CPE, afin qu'il coïncide avec l'appel des syndicats. Au point que la conférence des présidents de l'Assemblée nationale a décidé mardi d'ouvrir de nouvelles séances jusqu'à dimanche une première depuis juillet 2003, afin d'examiner les 440 amendements restant. La journée ne devait entraîner aucune perturbation dans les transports publics, les confédérations syndicales n'ayant pas appelé à la grève, hormis SUD-Rail à la SNCF. En revanche, 80 vols ont été supprimés au départ ou à destination d'Orly jusqu'à 10 heures ce matin, en raison d'une grève des contrôleurs aériens du deuxième aéroport parisien. Le ministère des transports a estimé que" 15 % des vols intérieurs prévus dans la journée à Orly sont annulés", et une porte-parole d'Aéroports de Paris a conseillé aux passagers de contacter les compagnies pour savoir si leur vol est assuré. Des sources syndicales expliquent ce mouvement par un"différend" avec la hiérarchie qui a poussé les contrôleurs à"profiter" du préavis national de grève déposé par la CGT-fonctionnaires et la FSU, premier syndicat des enseignants, afin de permettre aux fonctionnaires de participer à la journée de manifestation contre le CPE. Les syndicats de cadres ont appelé dans la matinée leurs adhérents à manifester, les organisations CFDT cadres, UCI-FO, Ugict-CGT, Ugica-CFTC se déclarant " unanimes pour dénoncer cette nouvelle étape vers la généralisation de la précarité". SONDAGES DÉFAVORABLES AU CPE Présenté par le gouvernement comme un contrat"antiprécarité" et un" remède moderne" au chômage des jeunes, le CPE, réservé au moins de 26 ans et débutant par une période d'essai de deux ans, " ouvre la porte au démantèlement du contrat de travail" et à la" précarisation de tous les salariés", selon les syndicats et la gauche. Le mot d'ordre des quelque 150 manifestations prévues est ainsi"R Retrait du CPE!". A Paris, le défilé partira à 14 heures de la place de la Bastille pour rejoindre Richelieu-Drouot. Alors qu'une majorité de Français a semblé retenir dans un premier temps que le CPE pourrait faire baisser le chômage des jeunes, l'opinion publique paraît désormais sensible aux arguments des syndicats. Selon un sondage CSA pour L'Humanité, 54 % des Français pensent qu'il sera mauvais pour les salariés. Un autre sondage, réalisé par BVA pour BFM et Les Echos, indique que 60 % des Français estiment que ce contrat va augmenter la précarité des jeunes. Et une nette majorité d'entre eux( 67 %) considère la mobilisation de mardi"justifiée". La principale inconnue reste l'ampleur de la mobilisation. Coincés entre partiels et vacances scolaires, les syndicats étudiants et lycéens ont multiplié les assemblées générales pour tenter de rassembler des jeunes parfois résignés. En 1994, "i il a fallu plusieurs semaines pour parvenir à mobiliser contre le CIP( surnommé le smic-jeunes) et le retrait du texte est intervenu deux mois et demi après le vote à l'Assemblée", rappelle le président de l'UNEF, Bruno Julliard, dans un entretien aux Echos. Quant aux syndicats de salariés, qui ont réuni entre 500 000 et 1 million de manifestants lors de la dernière mobilisation interprofessionnelle du 4 octobre 2005, ils se gardent d'afficher un quelconque objectif. " Le 7 février n'est qu'une étape", a annoncé le numéro un de la CGT, Bernard Thibault.

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060207"><HEURE="2006020714"> Cette journée de mardi s'annonce comme un test pour Dominique de Villepin et sa politique de l'emploi. Syndicats de salariés, d'étudiants et de lycéens appellent à manifester dans 150 villes de France contre le contrat première embauche(CPE), tandis que l'Assemblée nationale doit commencer l'examen de ce dispositif. Les députés de gauche, soutenus par l'UDF, elle aussi hostile au texte, ont en effet réussi à retarder l'examen de l'amendement créant le CPE, afin qu'il coïncide avec l'appel des syndicats. Au point que la conférence des présidents de l'Assemblée nationale a décidé mardi d'ouvrir de nouvelles séances jusqu'à dimanche une première depuis juillet 2003, afin d'examiner les 440 amendements restant. La journée ne devait entraîner aucune perturbation dans les transports publics, les confédérations syndicales n'ayant pas appelé à la grève, hormis SUD-Rail à la SNCF. En revanche, 80 vols ont été supprimés au départ ou à destination d'Orly jusqu'à 10 heures ce matin, en raison d'une grève des contrôleurs aériens du deuxième aéroport parisien. Le ministère des transports a estimé que" 15 % des vols intérieurs prévus dans la journée à Orly sont annulés", et une porte-parole d'Aéroports de Paris a conseillé aux passagers de contacter les compagnies pour savoir si leur vol est assuré. Des sources syndicales expliquent ce mouvement par un"différend" avec la hiérarchie qui a poussé les contrôleurs à"profiter" du préavis national de grève déposé par la CGT-fonctionnaires et la FSU, premier syndicat des enseignants, afin de permettre aux fonctionnaires de participer à la journée de manifestation contre le CPE. Les syndicats de cadres ont appelé dans la matinée leurs adhérents à manifester: les organisations CFDT cadres, UCI-FO, Ugict-CGT, Ugica-CFTC se sont déclarées" unanimes pour dénoncer cette nouvelle étape vers la généralisation de la précarité". L'Union syndicale des collaborateurs parlementaires de l'Assemblée nationale (USCP-UNSA), dont les adhérents sont "déjà soumis à la précarité de la vie politique", a annoncé mardi qu'elle appelait à la grève et aux manifestations. SONDAGES DÉFAVORABLES AU CPE Présenté par le gouvernement comme un contrat"antiprécarité" et un" remède moderne" au chômage des jeunes, le CPE, réservé au moins de 26 ans et débutant par une période d'essai de deux ans, " ouvre la porte au démantèlement du contrat de travail" et à la" précarisation de tous les salariés", selon les syndicats et la gauche. Le mot d'ordre des quelque 150 manifestations prévues est ainsi"R Retrait du CPE!". A Paris, le défilé partira à 14 heures de la place de la Bastille pour rejoindre Richelieu-Drouot. Alors qu'une majorité de Français a semblé retenir dans un premier temps que le CPE pourrait faire baisser le chômage des jeunes, l'opinion publique paraît désormais sensible aux arguments des syndicats. Selon un sondage CSA pour L'Humanité, 54 % des Français pensent qu'il sera mauvais pour les salariés. Un autre sondage, réalisé par BVA pour BFM et Les Echos, indique que 60 % des Français estiment que ce contrat va augmenter la précarité des jeunes. Et une nette majorité d'entre eux( 67 %) considère la mobilisation de mardi"justifiée". Selon un sondage Ifop pour Paris-Match, rendu public mardi, 55 % des Français estiment que les syndicats ont raison de s'opposer au CPE, dont 73 % des électeurs de gauche, 64 % des 18-24 ans, et 66 % des diplômés du supérieur. La principale inconnue reste l'ampleur de la mobilisation. Coincés entre partiels et vacances scolaires, les syndicats étudiants et lycéens ont multiplié les assemblées générales pour tenter de rassembler des jeunes parfois résignés. En 1994, "i il a fallu plusieurs semaines pour parvenir à mobiliser contre le CIP( surnommé le smic-jeunes) et le retrait du texte est intervenu deux mois et demi après le vote à l'Assemblée", rappelle le président de l'UNEF, Bruno Julliard, dans un entretien aux Echos. Quant aux syndicats de salariés, qui ont réuni entre 500 000 et 1 million de manifestants lors de la dernière mobilisation interprofessionnelle du 4 octobre 2005, ils se gardent d'afficher un quelconque objectif. " Le 7 février n'est qu'une étape", a annoncé le numéro un de la CGT, Bernard Thibault.