§ Il est avéré que les dindes mortes dans un élevage de l'Ain étaient porteuses du "virus H5 hautement pathogène", a indiqué, vendredi 24 février, le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau. La confirmation de la présence éventuelle du virus H5N1 devrait intervenir dans la journée. "C'est du virus H5 et qui dit virus H5 dit virus hautement pathogène", a déclaré le ministre. L'élevage industriel de 11 000 dindes se situe dans la commune de Versailleux. Au moins 400 volailles de l'élevage sont mortes de maladie et, suite au plan d'urgence, tous les autres animaux ont été euthanasiés jeudi conformément aux procédures prévues. Une zone de protection de 3 kilomètres autour de l'élevage a été mise en place avec onze barrages installés par les gendarmes pour boucler toutes les entrées et les sorties du périmètre. Un dispositif de désinfection des véhicules a été décidé pour circonscrire la maladie dans une des principales régions productrices de volailles en France. Le premier ministre, Dominique de Villepin, a promis une aide jeudi de 52 millions d'euros supplémentaires pour la filière avicole : 20 millions d'aides aux éleveurs, 30 millions pour les entreprises de la filière et 2 millions pour des campagnes "pour encourager à la consommation des volailles". Il a estimé que la mobilisation contre la grippe aviaire était à la hauteur de la menace, affirmant qu'on "n'en fait jamais trop pour la protection des Français". Jacques Chirac a pour sa part souligné la "mobilisation totale du gouvernement et des pouvoirs publics" . Les représentants de la filière estiment à 130 millions d'euros leur manque à gagner depuis le début de la crise en novembre, dont 13,9 millions pour les éleveurs, 11,5 millions pour les accouveurs, 3,8 millions pour les fabricants d'aliments et 100 millions pour les abattoirs. La consommation de poulet en grandes surfaces a chuté de 25 à 30 % par rapport à la même période de l'an dernier. § Il est avéré que les dindes mortes dans un élevage de l'Ain étaient porteuses du "virus H5 hautement pathogène", a indiqué, vendredi 24 février, le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau. La confirmation de la présence éventuelle du virus H5N1 devrait intervenir dans la journée. "C'est du virus H5 et qui dit virus H5 dit virus hautement pathogène", a déclaré le ministre. L'élevage industriel de 11 000 dindes se situe dans la commune de Versailleux. Au moins 400 volailles de l'élevage sont mortes de maladie et tous les autres animaux ont été euthanasiés jeudi, conformément aux procédures prévues dans le plan d'urgence. Une zone de protection de 3 kilomètres autour de l'élevage a été mise en place avec onze barrages installés par les gendarmes pour boucler toutes les entrées et les sorties du périmètre. Un dispositif de désinfection des véhicules a été décidé pour circonscrire la maladie dans l'une des principales régions productrices de volailles en France. Jeudi, le premier ministre, Dominique de Villepin, a promis une aide de 52 millions d'euros supplémentaires pour la filière avicole : 20 millions d'aides aux éleveurs, 30 millions pour les entreprises de la filière et 2 millions pour des campagnes "afin d'encourager à la consommation des volailles". Il a estimé que la mobilisation contre la grippe aviaire était à la hauteur de la menace, affirmant qu'on "n'en fait jamais trop pour la protection des Français". Jacques Chirac a, pour sa part, souligné la "mobilisation totale du gouvernement et des pouvoirs publics" . Les représentants de la filière estiment à 130 millions d'euros leur manque à gagner depuis le début de la crise en novembre 2005, dont 13,9 millions pour les éleveurs, 11,5 millions pour les accouveurs, 3,8 millions pour les fabricants d'aliments et 100 millions pour les abattoirs. La consommation de poulet en grandes surfaces a chuté de 25 à 30 % par rapport à la même période de l'an dernier.