Vendredi 02 Mars 2007 18:26:21

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060213"><HEURE="2006021319"> En novembre 2005, Georges Frêche avait provoqué l'ire de ses collègues du conseil régional de Languedoc-Roussillon ( à l'exception notable des élus d'extrême droite) en entonnant un chant colonial afin d'illustrer le" rôle positif de la présence française en Algérie". Samedi 11 février, à l'occasion d'une cérémonie organisée" à titre personnel" pour honorer la mémoire d'un ancien porte-parole de la cause pied-noir, le président socialiste de la région s'en est pris vivement aux harkis présents, qui s'étaient rendus, peu auparavant, à Palavas-les-Flots, où dix députés, deux sénateurs et des maires UMP avaient réuni plus de 700 personnes pour rendre hommage à la présence française outre-mer. "Ils ( les gaullistes) ont massacré les vôtres en Algérie et encore vous allez leur lécher les bottes! Mais vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes, vous n'avez aucun honneur!", a-t-il apostrophé les harkis, provoquant le dépôt d'une plainte pour"injures, diffamation et appel à la haine raciale" par l'Association pour la justice, l'information et la réparation des harkis et rapatriés de l'Hérault( AJIR 34). Enregistrée par une journaliste de France Bleu, cette altercation a été diffusée sur France Info. Le président d'AJIR 34, Abdelkader Chebaiki, affirme que M. Frêche l'a interpellé tout d'abord en le traitant de "cocu" en ajoutant que les "harkis se sont fait égorger comme des porcs" en Algérie. "M. Frêche s'est indigné que nous soyons allés à Palavas", où s'était déroulée la manifestation à l'appel de députés UMP pour s'opposer à l'abrogation du texte polémique évoquant le "rôle positif" de la colonisation, a expliqué M. Chebaiki. TOLLÉ ASSOCIATIF ET POLITIQUE Les propos de Georges Frêche ont, depuis, provoqué des réactions en cascade dans la classe politique française et le monde associatif. Le MRAP( Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a exprimé, dès le lendemain, " son indignation". " Dans le contexte des pseudo-bienfaits de la colonisation, ces insultes dignes des pires temps du colonialisme ne peuvent que provoquer l'horreur et la sidération", selon l'organisation. " Traiter les harkis de sous-hommes ne relève ni plus ni moins que du racisme", a ajouté le MRAP affirmant" étudier les suites judiciaires appropriées" à cette affaire. Le lendemain, la Ligue des droits de l'homme(LDH) a souligné qu'" une fois de plus, le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a tenu en public des propos scandaleux", et elle a demandé au Parti socialiste de prononcer une" condamnation claire" de ses propos, " étant donné l'appartenance politique de Georges Frêche et la présence du député PS du Pas-de-Calais Jack Lang à ce rassemblement. Peu auparavant, le PS avait invité le président de la région Languedoc-Roussillon à faire une mise au point sur ses déclarations, tout en insistant, en des termes ambigüs, sur " le contexte local". " Les propos de Georges Frêche, si je les ai bien entendus, me semblent à remettre dans un contexte local. Nous connaissons Georges Frêche, nous savons ce qu'il est, ce qu'il représente et nous pensons que si jamais il y a ambiguïté, méprise sur les propos qu'il a tenus, c'est à lui d'en préciser le sens et d'expliquer ses propos", a déclaré le secrétaire national Bruno Le Roux au cours d'un point de presse. " Je ne peux pas penser que ces propos sont conformes à sa pensée", a indiqué le porte-parole. Plus tard dans la journée, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, est allé plus loin en indiquant dans un communiqué qu'il" condamne les propos scandaleux de Georges Frêche vis-à-vis des harkis et souhaite qu'il leur présente ses excuses". Les propos de M. Frêche ont été auparavant dénoncés avec" la plus grande fermeté" par l'UMP, dont des responsables avaient demandé au PS de préciser au plus vite sa position sur cette affaire. Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux anciens combattants, a annoncé, lundi, avoir saisi le garde des sceaux" en application de dispositions de l'article 5 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés". Cet article stipule que" sont interdites toute injure ou diffamation commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur qualité vraie ou supposée de harki, d'anciens membres des formations supplétives ou assimilées".

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060213"><HEURE="2006021320"> Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, a demandé "pardon", lundi soir, après ses propos contre un représentant des harkis. "J'ai blessé par maladresse. Je vous demande de bien vouloir me le pardonner, a déclaré l'élu lors d'une conférence de presse à Montpellier. J'ai été maladroit, certes, mais poussé par l'excès de la provocation". Le 11 février, à l'occasion d'une cérémonie organisée" à titre personnel" pour honorer la mémoire d'un ancien porte-parole de la cause pied noir, le président socialiste de la région s'en était vivement pris aux harkis présents, qui s'étaient rendus, peu auparavant, à Palavas-les-Flots, des députés, sénateurs et maires UMP avaient réuni plus de 700 personnes pour rendre hommage à la présence française outre-mer. "Ils ( les gaullistes) ont massacré les vôtres en Algérie et encore vous allez leur lécher les bottes! Mais vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes, vous n'avez aucun honneur!", a-t-il lancé, provoquant le dépôt d'une plainte pour"injures, diffamation et appel à la haine raciale" par l'Association pour la justice, l'information et la réparation des harkis et rapatriés de l'Hérault( AJIR 34). Coutumier des déclarations intempestives et des coups d'éclat, Georges Frêche avait provoqué en novembre 2005 l'ire de ses collègues du conseil régional de Languedoc-Roussillon ( à l'exception notable des élus d'extrême droite) en entonnant un chant colonial afin d'illustrer le" rôle positif de la présence française en Algérie". TOLLÉ ASSOCIATIF ET POLITIQUE Les propos de Georges Frêche avaient provoqué un tollé dans la classe politique et le monde associatif. Le MRAP( Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a exprimé, dès dimanche, " son indignation". " Dans le contexte des pseudo-bienfaits de la colonisation, ces insultes dignes des pires temps du colonialisme ne peuvent que provoquer l'horreur et la sidération", selon l'organisation. " Traiter les harkis de sous-hommes ne relève ni plus ni moins que du racisme", a ajouté le MRAP affirmant" étudier les suites judiciaires appropriées" à cette affaire. Le lendemain, la Ligue des droits de l'homme(LDH) a souligné qu'" une fois de plus, le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a tenu en public des propos scandaleux", et elle a demandé au Parti socialiste de prononcer une" condamnation claire" de ses propos, " étant donné l'appartenance politique de Georges Frêche et la présence du député PS du Pas-de-Calais Jack Lang à ce rassemblement. Peu auparavant, le PS avait invité le président de la région Languedoc-Roussillon à faire une mise au point sur ses déclarations, tout en insistant, en des termes ambigüs, sur " le contexte local". " Les propos de Georges Frêche, si je les ai bien entendus, me semblent à remettre dans un contexte local. Nous connaissons Georges Frêche, nous savons ce qu'il est, ce qu'il représente et nous pensons que si jamais il y a ambiguïté, méprise sur les propos qu'il a tenus, c'est à lui d'en préciser le sens et d'expliquer ses propos", a déclaré le secrétaire national Bruno Le Roux au cours d'un point de presse. " Je ne peux pas penser que ces propos sont conformes à sa pensée", a indiqué le porte-parole. Plus tard dans la journée, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, est allé plus loin en indiquant dans un communiqué qu'il" condamne les propos scandaleux de Georges Frêche vis-à-vis des harkis et souhaite qu'il leur présente ses excuses". Les propos de M. Frêche ont été auparavant dénoncés avec" la plus grande fermeté" par l'UMP, dont des responsables avaient demandé au PS de préciser au plus vite sa position sur cette affaire. Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux anciens combattants, a annoncé, lundi, avoir saisi le garde des sceaux" en application de dispositions de l'article 5 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés". Cet article stipule que" sont interdites toute injure ou diffamation commise envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur qualité vraie ou supposée de harki, d'anciens membres des formations supplétives ou assimilées".