§ Alors que l'affaire des caricatures de Mahomet continue d'agiter le monde musulman, le pape Benoît XVI a estimé, lundi 20 février, qu'il était "nécessaire et urgent que les religions et leurs symboles soient respectés". Le Vatican a attendu l'arrivée du nouvel ambassadeur marocain auprès du Saint-Siège, Ali Achour, pour prendre position. Même si c'est la première intervention personnelle du souverain pontife dans l'affaire des dessins publiés par la presse européenne depuis l'automne, Benoît XVI avait déjà laissé entendre quelle était la position de l'Eglise catholique il y a quelques jours. Le 16 février, à l'issue d'une audience au Vatican, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, a indiqué avoir abordé le sujet avec le pape et affirmé que, pour lui, "en aucun cas la liberté d'expression ne devait être une atteinte aux libertés de chacun". Le pape allemand aurait aussi "soutenu l'idée que c'était le droit de tous d'exprimer ses sentiments et ses opinions, mais d'une manière pacifique". REJET DES "PROVOCATIONS" Dans la droite ligne de sa discussion avec le chef du gouvernement libanais, Benoît XVI a demandé, lundi, "que les croyants ne soient pas l'objet de provocations blessant leur démarche et leurs sentiments religieux" pour "favoriser la paix et la compréhension entre les peuples et entre les hommes". Le pape, qui s'exprimait en français, a cependant ajouté que "l'intolérance et la violence ne pouvaient jamais se justifier comme des réponses aux offenses, car ce ne sont pas des réponses compatibles avec les principes sacrés de la religion". Il a également dénoncé "les actions de ceux qui profitent délibérément de l'offense causée aux sentiments religieux pour fomenter des actes violents, d'autant plus que cela se produit à des fins étrangères à la religion". § Alors que l'affaire des caricatures de Mahomet continue d'agiter le monde musulman, le pape Benoît XVI a estimé, lundi 20 février, qu'il était "nécessaire et urgent que les religions et leurs symboles soient respectés". Le Vatican a attendu l'arrivée du nouvel ambassadeur marocain auprès du Saint-Siège, Ali Achour, pour prendre position. Même si c'est la première intervention personnelle du souverain pontife dans l'affaire des dessins publiés par la presse européenne depuis l'automne, Benoît XVI avait déjà laissé entendre quelle était la position de l'Eglise catholique il y a quelques jours. Le 16 février, à l'issue d'une audience au Vatican, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, a indiqué avoir abordé le sujet avec le pape et affirmé que, pour celui-ci, "en aucun cas la liberté d'expression ne devait être une atteinte aux libertés de chacun". Le pape aurait aussi "soutenu l'idée que c'est le droit de tous d'exprimer ses sentiments et ses opinions, mais d'une manière pacifique". REJET DES "PROVOCATIONS" Dans la droite ligne de sa discussion avec le chef du gouvernement libanais, Benoît XVI a demandé lundi, "que les croyants ne soient pas l'objet de provocations blessant leur démarche et leurs sentiments religieux" pour "favoriser la paix et la compréhension entre les peuples et entre les hommes". Le pape, qui s'exprimait en français, a cependant ajouté que "l'intolérance et la violence ne pouvaient jamais se justifier comme des réponses aux offenses, car ce ne sont pas des réponses compatibles avec les principes sacrés de la religion". Il a également dénoncé "les actions de ceux qui profitent délibérément de l'offense causée aux sentiments religieux pour fomenter des actes violents, d'autant plus que cela se produit à des fins étrangères à la religion".