Vendredi 02 Mars 2007 18:25:31

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200603"><JOUR=" 20060301"><HEURE="2006030109"> Près d'un salarié sur sept travaille en France pour un groupe étranger, une proportion qui a doublé en dix ans du fait du passage sous contrôle étranger de quelque 9 000 sociétés françaises, selon une étude publiée mercredi 1^er mars par l'Insee. Fin 2003, les filiales de groupes étrangers employaient ainsi en France 1,9 million de personnes, soit un salarié sur sept, hors secteur financier et administrations, indique l'Institut national de la statistique et des études économiques, qui note que l'économie française est "plus ouverte" que celle de ses voisins. En Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas, un salarié sur dix seulement travaillait dans une filiale non financière d'un groupe étranger au début des années 2000. La proportion est de un sur vingt aux Etats-Unis. La part des employeurs étrangers dans l'économie française, en forte progression, a été multipliée par 1,8 en dix ans. Cette croissance s'est essentiellement faite par voie d'acquisition : 9 000 sociétés sous contrôle français fin 1994 étaient passées sous contrôle étranger fin 2003, employant 900 000 salariés à cette date. LES GROUPES AMÉRICAINS Il y a quelques années, une grande partie de la sidérurgie et de l'industrie du tabac françaises a été notamment restructurée au niveau européen, rappellent les auteurs de l'étude. De même, des chaînes de supermarchés, des enseignes de distribution de meubles, des sociétés de travail temporaire, de nettoyage, de restauration collective, de transport ou encore de fabrication de véhicules industriels sont passées sous contrôle étranger. Les mouvements inverses sont "bien plus faibles" : fin 1994, 400 filiales étrangères étaient devenues indépendantes, et fin 2003 650 étaient passées dans le giron d'un groupe français. Les investissements étrangers en France sont essentiellement originaires d'autres pays développés. Fin 2003, les groupes des pays de l'OCDE (Amérique du Nord, Europe, Japon et Corée) employaient 99 % des salariés de l'ensemble des groupes étrangers en France. Les groupes de l'Union européenne en emploient les deux tiers, hors secteur financier. Le premier partenaire commercial de la France, l'Allemagne, est aussi le premier investisseur européen en France par le nombre de filiales (2 600) et d'emplois contrôlés (280 000). Ce sont cependant les Etats-Unis qui demeurent le premier investisseur dans l'Hexagone : 430 000 personnes travaillent dans des groupes américains, soit presque un quart des emplois sous contrôle étranger. DANS LE SECTEUR TERTIAIRE La moitié des salariés des groupes étrangers travaillent dans l'industrie (y compris le secteur énergétique), soit un million d'emplois, chiffre en hausse de 33 % en dix ans. C'est toutefois dans le secteur tertiaire que la présence étrangère s'est le plus accrue : depuis 1993, les emplois sous contrôle étranger ont été multipliés par 3,7 dans les services, 2,8 dans le commerce. Fin 2003, chacun de ces deux secteurs employait environ 400 000 salariés. Cette progression correspond à la fois au développement par les groupes industriels étrangers de filiales non industrielles et à l'acquisition par des capitaux étrangers de sociétés commerciales et de services français, note l'étude. Au total, les 17 900 filiales de groupes étrangers en France ont réalisé, en 2003, 17 % de la valeur ajoutée des quelque 2,6 millions de sociétés de l'ensemble du système productif de l'Hexagone.

§ <MOIS=" 200603"><JOUR=" 20060301"><HEURE="2006030116"> Voilà une note de l'Insee sur "les groupes étrangers en France", publiée mercredi 1^er mars, qui va donner des arguments à Dominique de Villepin et à sa défense du patriotisme économique. "L'économie française est plus ouverte aux capitaux étrangers que celle de ses voisins", y écrivent ses auteurs, Jean-William Angel et Virginie Régnier. Un salarié sur sept - soit 1, 9 million de personnes - travaille dans l'une des 18 700 filiales de groupe étranger présentes en France, hors secteur financier et administration. En Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas, cette proportion est de un sur dix, aux Etats-Unis, de un sur vingt. En dix ans, le nombre de salariés français travaillant pour un groupe étranger a été multiplié par 1,8 : fin 1994, la France comptait 5 800 entreprises sous contrôle étranger, qui faisaient travailler 1 million de salariés. Sur cette période, 9 200 entreprises françaises qui existaient en 1994 sont passées sous contrôle étranger. Elles emploient aujourd'hui 885 000 personnes. Ces données ne permettent pas de savoir si ces effectifs sont plus ou moins importants qu'en 1994 - et si les nouveaux propriétaires ont favorisé, ou non, l'emploi. Les Etats-Unis font travailler 430 000 personnes en France et sont le premier investisseur étranger. L'Allemagne est en tête des Européens ( 280 000 emplois).