Vendredi 02 Mars 2007 18:25:25

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060213"><HEURE="2006021316"> Le Clemenceau ne pourra pas entrer dans les eaux territoriales indiennes avant qu'un comité d'experts détermine la quantité d'amiante encore présente dans les structures de l'ancien porte-avions français. Ainsi en a décidé, lundi 13 février, la Cour suprême indienne qui s'est fondée sur deux rapports contradictoires concernant le démantèlement du navire sur le chantier d'Alang, dans l'Etat du Gujarat. " Nous voulons savoir quelles étaient les spécifications du bateau lors de sa construction en 1961", a affirmé le juge S.H. Kapadia. La Cour a demandé la nomination d'un comité d'experts composé d'officiers de marine en retraite qui devront examiner le contenu du bateau et la façon dont il a été construit. "Nous demandons au Conseil du gouvernement Gopal Subramaniam de donner les noms de quatre ou cinq officiers qui ont travaillé au dock Mazagaon de Bombay et aux chantiers navals de Cochin et qui ont une expertise dans la construction et la démolition des bateaux", indique la Cour, qui précise que cette liste doit lui être soumise avant la prochaine audition, le 17 février. Dénonçant enfin les manifestations et articles de presse écrits sur les éventuelles délibérations de la Cour, celle-ci souligne que les coupables sont susceptibles d'être jugés pour "outrage à la Cour". A moins d'une semaine de la visite officielle de Jacques Chirac à New Delhi, cet arrêt est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement français, déjà largement épinglé dans la presse indienne pour ses commentaires sur l'OPA de Mittal sur Arcelor. En fin de semaine, le porte-parole du ministère français de la défense, Jean-François Bureau, avait estimé que "le dossier amiante évoluait plutôt dans le bon sens". L'ambassadeur de France en Inde, Dominique Girard, qui s'était rendu la semaine dernière à Alang avait affirmé pour sa part que "le chantier Shree Ram Scrap Vessel choisi a pris des engagements très solides et convaincants, en particulier celui de suivre la santé des travailleurs, individu par individu". Ces arguments n'ont visiblement pas convaincu la Cour Suprême indienne. On fait en outre valoir, de source française, qu'il est difficile de déterminer exactement la quantité d'amiante sur le Clemenceau. Cet arrêt est aussi une mauvaise nouvelle pour les industriels indiens concernés. "L'emploi de 40 000 à 50 000 travailleurs est directement en cause et environ 100 000 emplois seront affectés par cette décision, a affirmé au Monde, V.J. Vaghasia, président des petites industries du Gujarat. Je crois profondément que les soi-disants défenseurs de l'environnement ont intérêt à envoyer ce bateau au Bangladesh ou ailleurs. Nous allons manifester contre Greenpeace et les autres qui veulent détruire les chantiers de démolition indiens."

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060213"><HEURE="2006021317"> Le Clemenceau ne pourra pas entrer dans les eaux territoriales indiennes avant qu'un comité d'experts détermine la quantité d'amiante encore présente dans les structures de l'ancien porte-avions français. Ainsi en a décidé, lundi 13 février, la Cour suprême indienne qui s'est fondée sur deux rapports contradictoires concernant le démantèlement du navire sur le chantier d'Alang, dans l'Etat du Gujarat. " Nous voulons savoir quelles étaient les spécifications du bateau lors de sa construction en 1961", a affirmé le juge S.H. Kapadia.