§ POUR la 21^e année consécutive, le groupe, numéro un mondial de la cosmétique, a annoncé, jeudi 16 février, une croissance à deux chiffres de ses bénéfices. En 2005, le résultat net par action est en hausse de 13,5 %. Le résultat net (hors éléments non récurrents) progresse de 10,3 %. Lindsay Owen-Jones, le PDG du groupe, s'est par ailleurs dit " confiant" pour l'année 2006. Les prévisions des analystes étaient en ligne avec ces données. A la Bourse de Paris, jeudi matin, l'action L'Oréal était en légère progression, à presque 69 euros. Ces chiffres vont permettre à l'emblématique patron de L'Oréal de quitter ses fonctions opérationnelles la tête haute. M. Owen-Jones préside le groupe français depuis 1988, et a annoncé en 2005 qu'il proposerait à la prochaine assemblée générale des actionnaires, de devenir président de L'Oréal. C'est Jean-Paul Agon qui devrait lui succéder au poste de directeur général. L'opinion des analystes demeure cependant mitigée. La progression du chiffre d'affaires pour 2005 (+ 6,5 %, à périmètre comparable par rapport à 2004, à 14,53 milliards d'euros) les a déçus. Le dynamisme des ventes en Asie (+ 7,4 %) et en Europe de l'Est (+ 28,5 %), ne compense pas les piètres performances en Europe de l'Ouest (0,1 %). Le chiffre d'affaires de la division produits de luxe (environ un quart des ventes) n'est en hausse que de 2,7 %, malgré les lancements de nouveaux produits (les parfums Promesse de Cacharel ou Hypnôse de Lancôme). Est-ce que le fameux "modèle" L'Oreal s'essouffle ? Les analystes s'interrogent depuis déjà plusieurs mois, au vu d'une action qui, depuis quelques années, progresse moins vite que le CAC 40. Les analystes du Crédit suisse pointent, dans une note récente, qu'en 2004 et en 2005, L'Oreal a perdu des parts de marché, notamment contre Procter & Gamble dans les soins du cheveux et les shampoings. § Pour la 21^e année consécutive, le groupe, numéro un mondial de la cosmétique, a annoncé, jeudi 16 février, une croissance à deux chiffres de ses bénéfices. En 2005, le résultat net par action est en hausse de 13,5 %. Le résultat net (hors éléments non récurrents) progresse de 10,3 %. Lindsay Owen-Jones, le PDG du groupe, s'est par ailleurs dit " confiant" pour l'année 2006. Les prévisions des analystes étaient en ligne avec ces données. A la Bourse de Paris, jeudi matin, l'action L'Oréal était en légère progression, à presque 69 euros. Ces chiffres vont permettre à l'emblématique patron de L'Oréal de quitter ses fonctions opérationnelles la tête haute. M. Owen-Jones préside le groupe français depuis 1988, et a annoncé en 2005 qu'il proposerait à la prochaine assemblée générale des actionnaires, de devenir président de L'Oréal. C'est Jean-Paul Agon qui devrait lui succéder au poste de directeur général. L'opinion des analystes demeure cependant mitigée. La progression du chiffre d'affaires pour 2005 (+ 6,5 %, à périmètre comparable par rapport à 2004, à 14,53 milliards d'euros) les a déçus. Le dynamisme des ventes en Asie (+ 7,4 %) et en Europe de l'Est (+ 28,5 %), ne compense pas les piètres performances en Europe de l'Ouest (0,1 %). Le chiffre d'affaires de la division produits de luxe (environ un quart des ventes) n'est en hausse que de 2,7 %, malgré les lancements de nouveaux produits (les parfums Promesse de Cacharel ou Hypnôse de Lancôme). Est-ce que le fameux "modèle" L'Oreal s'essouffle ? Les analystes s'interrogent depuis déjà plusieurs mois, au vu d'une action qui, depuis quelques années, progresse moins vite que le CAC 40. Les analystes du Crédit suisse pointent, dans une note récente, qu'en 2004 et en 2005, L'Oreal a perdu des parts de marché, notamment contre Procter & Gamble dans les soins du cheveux et les shampoings.