§ 1 000 emplois au Japon et 4 000 dans le reste du monde : Fujifilm a annoncé un plan de réduction d'effectifs, mardi 31 janvier. Il doit prendre effet d'ici le mois de septembre et s'accompagne de la délocalisation en Chine de la production d'appareils photo numériques. Les mesures drastiques annoncées par le directeur général du groupe, Shigetaka Komori, sont justifiées par les mauvais résultats de Fujifilm. C'est la production d'appareils numériques et de films photo qui est touchée. "L'environnement entourant notre division image a empiré de façon beaucoup plus drastique que ce que nous pensions", a commenté M. Komori. Depuis l'avènement du numérique, des fabriquants de matériel photographique,, comme Nikon et Konica Minolta se sont complètement retirés de la photo analogique. Pas question pour l'instant d'adopter cette stratégie à Fujifilm, malgré la chute libre de la rentabilité. M. Koromi est convaincu que "la consommation de films ne disparaîtra jamais" car "il y a encore beaucoup de gens qui ont une haute opinion de la qualité de la photo sur film". Le groupe souhaite donc "contribuer à préserver la culture photo analogique" et maintient sa production de film photographique. Elle est cependant considérablement réduite. LA DEMANDE D'APPAREILS NUMÉRIQUES DIMINUE Le Japonais cherche aussi à ne pas mettre tous ses ufs dans le même panier. Car la rentabilité diminue aussi dans le domaine numérique. D'après le directeur général de Fujifilm, les prix moyens des appareils numériques sur les marchés mondiaux ont chuté de 10 % en un an et la demande est en train de ralentir. Pour réduire les coûts de réduction et faire face à la concurrence, le groupe a donc décidé de déménager les sites de production d'appareils numériques du Japon vers la Chine. Au total, Fujifilm consacrera 165 milliards de yens (soit 1,16 milliard d'euros) à ces restructurations. Les prévisions de résultat pour l'exercice 2005-2006 sont donc revues en nette baisse. Au lieu des 85 milliards de yens (soit 599 millions d'euros) précédemment escomptés, le groupe s'attend à faire un bénéfice net de seulement 20 milliards de yens (soit 141 millions d'euros, en baisse de 76 % par rapport à 2004-2005). § 1 000 emplois au Japon et 4 000 dans le reste du monde : Fujifilm a annoncé un plan de réduction d'effectifs, mardi 31 janvier. Il doit prendre effet d'ici le mois de septembre et s'accompagne de la délocalisation en Chine de la production d'appareils photo numériques. Les mesures drastiques annoncées par le directeur général du groupe, Shigetaka Komori, sont justifiées par les mauvais résultats de Fujifilm. C'est la production d'appareils numériques et de films photo qui est touchée. "L'environnement entourant notre division image a empiré de façon beaucoup plus drastique que ce que nous pensions", a commenté M. Komori. Depuis l'avènement du numérique, des fabriquants de matériel photographique, comme Nikon et Konica Minolta, se sont complètement retirés de la photo analogique. Pas question pour l'instant d'adopter cette stratégie à Fujifilm, malgré la chute libre de la rentabilité. M. Koromi est convaincu que "la consommation de films ne disparaîtra jamais" car "il y a encore beaucoup de gens qui ont une haute opinion de la qualité de la photo sur film". Le groupe souhaite donc "contribuer à préserver la culture photo analogique" et maintient sa production de films photographiques. Elle est cependant considérablement réduite. LA DEMANDE D'APPAREILS NUMÉRIQUES DIMINUE Le Japonais cherche aussi à ne pas mettre tous ses ufs dans le même panier. Car la rentabilité diminue aussi dans le domaine numérique. D'après le directeur général de Fujifilm, les prix moyens des appareils numériques sur les marchés mondiaux ont chuté de 10 % en un an et la demande est en train de ralentir. Pour réduire les coûts de production et faire face à la concurrence, le groupe a donc décidé de déménager les sites de production d'appareils numériques du Japon vers la Chine. Au total, Fujifilm consacrera 165 milliards de yens (soit 1,16 milliard d'euros) à ces restructurations. Les prévisions de résultat pour l'exercice 2005-2006 sont donc revues en nette baisse. Au lieu des 85 milliards de yens (soit 599 millions d'euros) précédemment escomptés, le groupe s'attend à faire un bénéfice net de seulement 20 milliards de yens (soit 141 millions d'euros, en baisse de 76 % par rapport à 2004-2005).