§ Les partis de gauche se sont mis d'accord sur un ordre du jour permettant la tenue d'un sommet le 8 février auquel participeront notamment le PS, le PCF et les Verts, a-t-on appris, jeudi 2 février au soir, auprès des Verts. L'ordre du jour fixé est le suivant, selon un communiqué rendu public, en même temps par ces trois formations : "La riposte commune face au CPE (contrat première embauche) et aux propositions du gouvernement en matière d'emploi, l'organisation de la riposte à la droite de manière permanente, l'organisation, ensemble, avec la population, de débats sur des propositions alternatives pour 2007". Les Verts ont précisé être à l'origine de ce texte de compromis. Le PS a donc renoncé à faire de ce sommet l'occasion de commencer à parler d'"un contrat de gouvernement" pour 2007, comme l'avait souhaité à plusieurs reprises son premier secrétaire François Hollande. Le PCF avait marqué son hostilité à l'égard de cet objectif, estimant que l'heure n'était pas à la préparation d'un programme commun mais à la définition du contenu d'une "alternative antilibérale". "UNE PREMIÈRE ÉTAPE INDISPENSABLE" Participeront à la réunion, outre le Parti socialiste, le Parti communiste et les Verts, le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen (chevènementiste), Alternative citoyenne (associée au PCF à la Région Ile-de-France), l'Association pour une Gauche Républicaine (ex-chevènementistes), le MARS (Mouvement pour une alternative républicaine et sociale), et Régions et peuples solidaires (associés aux Verts au Parlement européen). La rencontre du 8 février, qui se tiendra à la Mutualité à Paris, constitue selon le responsable des Verts "une première étape indispensable", qui devrait permettre de discuter de la méthode pour parvenir à "des initiatives programmatiques". Selon le secrétaire national du PS aux relations extérieures, Daniel Vaillant, "on ne peut pas imaginer, au moment où le gouvernement tente d'instaurer le CPE, que la gauche ne soit pas capable de se retrouver pour échanger, esquisser une démarche, parler des forums respectifs que nous organisons avec les militants sur des propositions pour une alternative de gauche". "Tout le monde n'est pas obligé de s'engager du même pas" dans le processus unitaire en vue des échéances de 2007, mais il faut le faire "assez vite", a ajouté M. Vaillant. "Le PS ne pourra en aucun cas être un guichet pour prendre un billet de dernière minute pour monter dans le train" de l'union de la gauche, a-t-il prévenu. § Les partis de gauche se sont mis d'accord sur un ordre du jour permettant la tenue d'un sommet le 8 février auquel participeront notamment le PS, le PCF et les Verts, a-t-on appris, jeudi 2 février au soir, auprès des Verts. L'ordre du jour fixé est le suivant, selon un communiqué rendu public, en même temps par ces trois formations : "La riposte commune face au CPE (contrat première embauche) et aux propositions du gouvernement en matière d'emploi, l'organisation de la riposte à la droite de manière permanente, l'organisation, ensemble, avec la population, de débats sur des propositions alternatives pour 2007". Les Verts ont précisé être à l'origine de ce texte de compromis. Le PS a donc renoncé à faire de ce sommet l'occasion de commencer à parler d'"un contrat de gouvernement" pour 2007, comme l'avait souhaité à plusieurs reprises son premier secrétaire François Hollande. Le PCF avait marqué son hostilité à l'égard de cet objectif, estimant que l'heure n'était pas à la préparation d'un programme commun mais à la définition du contenu d'une "alternative antilibérale". "UNE PREMIÈRE ÉTAPE INDISPENSABLE" Participeront à la réunion, outre le Parti socialiste, le Parti communiste et les Verts, le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen (chevènementiste), Alternative citoyenne (associée au PCF à la Région Ile-de-France), l'Association pour une Gauche républicaine (ex-chevènementistes), le MARS (Mouvement pour une alternative républicaine et sociale), et Régions et peuples solidaires (associés aux Verts au Parlement européen). La rencontre du 8 février, qui se tiendra à la Mutualité à Paris, constitue selon le responsable des Verts "une première étape indispensable", qui devrait permettre de discuter de la méthode pour parvenir à "des initiatives programmatiques". Selon le secrétaire national du PS aux relations extérieures, Daniel Vaillant, "on ne peut pas imaginer, au moment où le gouvernement tente d'instaurer le CPE, que la gauche ne soit pas capable de se retrouver pour échanger, esquisser une démarche, parler des forums respectifs que nous organisons avec les militants sur des propositions pour une alternative de gauche". "Tout le monde n'est pas obligé de s'engager du même pas" dans le processus unitaire en vue des échéances de 2007, mais il faut le faire "assez vite", a ajouté M. Vaillant. "Le PS ne pourra en aucun cas être un guichet pour prendre un billet de dernière minute pour monter dans le train" de la gauche unie, a-t-il prévenu.