Vendredi 02 Mars 2007 18:21:34

Projection sur un fichier (au format Lexico3) et constitué de 2 volets :

  • des segments maximaux communs (cf lien à droite),
  • des segments répétés communs,
  • des sous-segments maximaux propres à chaque volet (cf lien à droite),
  • des hapax de l'ensemble des 2 volets,
  • des hapax associés à chacun des 2 volets du texte,
  • des formes propres à chaque volet.

On trouve ci-dessous, le résultat de la projection sur les 2 volets d'un même texte.

Grille de lecture

segment répété
hapax des 2 fichiers
hapax du fichier 1
hapax du fichier 2
forme propre (non hapax) à l'un des 2 fichiers

Liste des SMC : segments maximaux commun
(i.e chaîne comprise entre 2 délimiteurs)
Liste des s-SMC : sous-segments maximaux
(i.e chaîne maximale commune non-SMC)
FICHIER 1FICHIER 2

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060222"><HEURE="2006022211"> La communauté chiite irakienne est sous le choc. Des hommes armés ont fait exploser deux charges dans le mausolée des imams Ali Al-Hadi et Hassan Al-Askari, dixième et onzième imams vénérés par les chiites, à Samarra, au nord de Bagdad, mercredi 22 février. Le bilan humain de l'attentat n'a pas encore été établi. Les dégâts matériels sont importants : une partie de la coupole recouverte d'or s'est effondrée et un des minarets a été endommagé. C'est un joyau de l'islam qui disparaît. L'annonce de cette attaque a rapidement suscité une très vive émotion mais aussi la colère des chiites irakiens, même si l'attentat vise un descendant de la lignée de Mahomet qui est respecté également par les sunnites. Les manifestants regroupés devant le mausolée détruit ont porté à bout de bras l'épée et le bouclier de l'imam Ali Al-Hadi, qui étaient conservés dans le mausolée. " Nous sommes tous tes hommes, imam", ont-ils crié. Ailleurs en Irak, la réaction n'est pas moins forte. Dans le quartier de Kazimiya, à Bagdad, une foule s'est rassemblée devant les mosquées et permanences des partis chiites, attendant " les ordres". Dans la ville sainte chiite de Kerbala, un appel à la grève générale a été lancé. UN " ACTE CRIMINEL" DÉNONCÉ PAR TOUS Le premier ministre irakien, Ibrahim Al-Jaafari, a décrété un deuil officiel de trois jours tandis que les autorités religieuses chiites ont annoncé un deuil d'une semaine. Dans une intervention télévisée sur la chaîne nationale El-Irakia, M. Al-Jaafari a présenté ses condoléances aux autorités religieuses chiites et au monde islamique en général. Le chef des biens religieux sunnites, Ahmad Abdel Ghaffour Al-Samarraï, a très vite fustigé "cet acte criminel". Dans une première réaction des autorités religieuses chiites, le grand ayatollah Bachir Al-Najafi, "bouleversé", a affirmé que cet attentat était" une agression odieuse contre le cur de l'islam et de l'Irak et une tentative de susciter le confessionnalisme". Pour le cheikh sunnite de la mosquée Al-Rissala, Ahmad Dayeh," ceux qui ont commis cet acte veulent susciter une sédition confessionnelle" mais ils échoueront car" les habitants de Samarra dénoncent unanimement cet acte criminel". En signe de deuil, des commerces y ont fermé et les mosquées diffusaient en permanence des sourates du Coran, entrecoupées d'" Allahou Akbar" (" Dieu est le plus grand"). Arborant des drapeaux irakiens et les étendards verts de l'islam, les manifestants ont scandé : "L'imam Ali Al-Hadi est notre ancêtre."

§ <MOIS=" 200602"><JOUR=" 20060222"><HEURE="2006022212"> Des hommes armés ont fait exploser deux charges dans le mausolée des imams Ali Al-Hadi et Hassan Al-Askari, dixième et onzième imams vénérés par les chiites, à Samarra, au nord de Bagdad, mercredi 22 février. L'attentat semble n'avoir fait aucune victime civile mais les dégâts matériels sont importants : une partie de la coupole couverte d'or s'est effondrée et un des minarets a été endommagé. C'est un joyau de l'islam qui disparaît, l'un des quatres lieux saints les plus vénérés par les chiites en Irak. L'annonce de cette attaque, imputée par le Conseil de sécurité nationale irakien à des activites sunnites, a suscité une très vive émotion en Irak, même si l'attentat vise un descendant de la lignée de Mahomet qui est respecté également par les sunnites et que la ville de Samarra est à majorité sunnite. Les manifestants regroupés devant le mausolée détruit ont porté à bout de bras l'épée et le bouclier de l'imam Ali Al-Hadi qui étaient conservés dans le mausolée. " Nous sommes tous tes hommes, imam", ont-ils crié. Les premiers habitants de Samarra réveillés par le bruit de l'explosion se sont lancés à la poursuite des poseurs de charges explosives. Une dizaine de suspects ont été arrêtés. La police locale a de plus tiré en l'air pour disperser la foule rassemblée près du mausolée détruit. Une partie d'entre eux est cependant resté sur place pour ramasser les morceaux du dôme doré détruit dans l'explosion. Ailleurs en Irak, la réaction n'est pas moins forte. A Bagdad, dans le quartier de Kazimiya, une foule s'est rassemblée devant les mosquées et permanences des partis chiites, attendant " les ordres". Dans la ville sainte chiite de Kerbala, un appel à la grève générale a été lancé. A Nadjaf, autre ville sainte, à majorité chiite, des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour crier vengeance. Une manifestation similaire, de moindre ampleur, a lieu à Kut (sud-est). UN " ACTE CRIMINEL" DÉNONCÉ PAR TOUS Le premier ministre irakien, Ibrahim Jaafari (chiite, à la tête d'un gouvernement chiite), a décrété un deuil officiel de trois jours tandis que les autorités religieuses chiites, basées à Nadjaf, ont annoncé un deuil d'une semaine. Dans une intervention télévisée sur la chaîne nationale El-Irakia, M. Jaafari a présenté ses condoléances aux autorités religieuses chiites et au monde islamique en général et appelé au calme. Dans une première réaction des autorités religieuses chiites, le grand ayatollah Bachir Al-Najafi, "bouleversé", a affirmé que cet attentat était"une agression odieuse contre le cur de l'islam et de l'Irak. Craignant des affrontements entre communautés, le chef spirituel des chiites irakiens, l'ayatollah Ali Sistani, a appelé à la tenue de manifestations "appropriées". Côté sunnite, on cherche aussi l'apaisement : pour le cheikh de la mosquée Al-Rissala, Ahmad Dayeh," ceux qui ont commis cet acte veulent susciter une sédition confessionnelle" mais ils échoueront car" les habitants de Samarra dénoncent unanimement cet acte criminel". En signe de deuil, des commerces y ont fermé et les mosquées diffusaient en permanence des sourates du Coran, entrecoupées d'" Allahou Akbar" (" Dieu est le plus grand"). Arborant des drapeaux irakiens et les étendards verts de l'islam, les manifestants ont rendu hommage à leur ancêtre commun.