§ Le président Bush a décidé de mobiliser la garde nationale à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique pour renforcer les contrôles et empêcher l'immigration illégale. Il devait annoncer sa décision, lundi 15 mai, dans une adresse télévisée à la nation. A un moment où sa popularité a encore baissé, et notablement parmi l'électorat conservateur, George Bush espère remobiliser sa base, pour qui la protection des frontières est devenue un sujet aussi important que le prix de l'essence et la guerre en Irak. Le plan de la Maison Blanche répond aux souhaits de la frange nationaliste du Parti républicain, qui réclame une vraie sécurisation de la frontière avant toute mesure aboutissant à régulariser les clandestins (12 millions de personnes) par l'intermédiaire d'un programme de "travailleur invité". Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Bill Frist, qui songe à se présenter à la présidence en 2008 et courtise la droite protectionniste, s'est déclaré favorable à ce déploiement, estimant que "toutes les autres solutions avaient échoué". § Le président Bush a décidé de mobiliser la garde nationale à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique pour renforcer les contrôles et empêcher l'immigration illégale. Il a annoncé sa décision, lundi 15 mai, dans une adresse télévisée à la nation. A un moment où sa popularité a encore baissé, et notablement parmi l'électorat conservateur, George Bush espère remobiliser sa base, pour qui la protection des frontières est devenue un sujet aussi important que le prix de l'essence et la guerre en Irak. Le plan de la Maison Blanche répond aux souhaits de la frange nationaliste du Parti républicain, qui réclame une vraie sécurisation de la frontière avant toute mesure aboutissant à régulariser les clandestins (12 millions de personnes) par l'intermédiaire d'un programme de "travailleur invité". Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Bill Frist, qui songe à se présenter à la présidence en 2008 et courtise la droite protectionniste, s'est déclaré favorable à ce déploiement, estimant que "toutes les autres solutions avaient échoué".