§ Environ 19 % des électeurs inscrits avaient participé au scrutin présidentiel dimanche à midi au Portugal, selon un membre du secrétariat technique des affaires concernant le processus électoral (STAPE), cité par l'agence LUSA. Cet organisme a indiqué qu'aucune comparaison ne pouvait être établie au niveau national avec le précédent scrutin présidentiel de 2001, faute de statistiques datant de cette année. Dans les principaux bureaux de vote du district de Porto, au nord du pays, l'affluence était de 23 % en moyenne à la même heure, selon un décompte des responsables de ces bureaux, cité par LUSA. D'après ces derniers, le taux de participation se situait légèrement en-dessous de celui enregistré au même moment en 2001, et était "très faible par rapport aux élections municipales" d'octobre. Dans l'Algarve (sud), les responsables des bureaux de vote ont enregistré une participation de 20 %, tandis qu'elle était évaluée entre 9,5 % et 22,8 %, selon les bureaux, dans les provinces du centre du pays. Partout, les votants étaient en majorité des personnes âgées, selon ces sources. APPELS À LA MOBILISATION Les analystes politiques estiment qu'une faible participation favoriserait l'ex-premier ministre de centre-droit Anibal Cavaco Silva, crédité de plus de 52 % des suffrages par les sondages, face à ses cinq adversaires de gauche, les indécis et les abstentionnistes éventuels se trouvant de ce côté de l'échiquier politique. Les candidats de gauche ont multiplié les appels à la participation, espérant que M. Cavaco Silva ne soit pas élu dès le premier tour et que l'un deux parvienne, au second, à rassembler les électeurs de gauche pour l'emporter. Le candidat et secrétaire général du parti communiste, Jeronimo de Sousa, a appellé les électeurs à faire preuve de "civisme démocratique" et le candidat du Bloc de gauche Francisco Louça a émis l'espoir d'un "vote très impressionant", en demandant aux électeurs de "ne pas rester à la maison". "Pour ceux qui peuvent encore m'entendre : votez parce que c'est la meilleure façon de manifester ce que nous voulons", a déclaré devant les caméras le chef de l'Etat, le socialiste Jorge Sampaio, tandis que le président de la Commission européenne Jose Manuel Durrao Barroso, venu de Bruxelles pour participer au scrutin, a espéré une forte participation. "J'attends avec sérénité le vote des Portugais", a déclaré M. Cavaco Silva après avoir voté à Lisbonne. Il a souhaité que le scrutin se déroule normalement, mais s'est refusé à tout pronostic sur le résultat.Donné second par les sondages, le député socialiste Manuel Alegre, qui se présente en indépendant, a affirmé qu'il ne ferait pas de "déclarations politiques". "Les électeurs votent en conscience et j'espère que tout se déroule normalement", a-t-il simplement dit. L'ex-président Mario Soares (1986-1996), candidat du Parti socialiste, s'est quant à lui refusé à toute déclaration après avoir voté. Son épouse, qui l'accompagnait, a cependant lancé à l'adresse des journalistes "Bien sûr que nous sommes optimistes !". § Les Portugais ont finalement été nombreux dimanche à participer à l'élection présidentielle, où cinq candidats de gauche tentaient d'éviter que l'ex-premier ministre de centre-droit, Anibal Cavaco Silva, l'emporte dès le premier tour, comme annoncé par les sondages. Près de 48% des quelque neuf millions d'électeurs inscrits s'étaient rendus aux urnes dimanche en milieu d'après-midi, selon Nuno Godinho de Matos, porte-parole de la Commission nationale électorale (CNE), qui a estimé que le taux de participation devrait s'établir entre 60 et 70 % en fin de journée. Les bureaux de vote, ouverts à 8 heures, ont fermé au Portugal continental et dans l'île de Madère à 19 heures, et une heure plus tard sur l'archipel des Açores, qui compte 250 000 habitants. A midi, le taux de participation était d'à peine 20 %, et M. Godinho de Matos prévoyait "une abstention significative", mais les électeurs se sont finalement mobilisés dans l'après-midi.Dans les principaux bureaux de vote du district de Porto, au nord du pays, l'affluence était alors de 23 % en moyenne, selon un décompte des responsables de ces bureaux, qui estimaient ce taux légèrement inférieur à celui enregistré au même moment en 2001, et "très faible par rapport aux élections municipales" d'octobre. Dans l'Algarve (sud), les responsables des bureaux de vote ont enregistré une participation de 20 %, tandis qu'elle était évaluée entre 9,5 % et 22,8 %, selon les bureaux, dans les provinces du centre du pays. Partout, les votants étaient en majorité des personnes âgées, selon ces sources. APPELS À LA MOBILISATION Les analystes politiques estimaient qu'une faible participation favoriserait l'ex-premier ministre de centre-droit Anibal Cavaco Silva, crédité de plus de 52 % des suffrages par les sondages face à cinq candidats de gauche. En revanche, si les 20 % d'indécis et les abstentionnistes, surtout nombreux à gauche, se déplaçaient, le favori pouvait ne pas êtreélu dès le premier tour, voir être battu si le candidat de gauche au second tour parvenait à fédérer les électeurs de gauche. C'est dans cet optique que les candidats de gauche ont multiplié les appels à la participation, dimanche. Le candidat et secrétaire général du parti communiste, Jeronimo de Sousa, a appellé les électeurs à faire preuve de "civisme démocratique" et le candidat du Bloc de gauche Francisco Louça a émis l'espoir d'un "vote très impressionant", en demandant aux électeurs de "ne pas rester à la maison". "Pour ceux qui peuvent encore m'entendre : votez parce que c'est la meilleure façon de manifester ce que nous voulons", a déclaré devant les caméras le chef de l'Etat, le socialiste Jorge Sampaio, tandis que le président de la Commission européenne Jose Manuel Durrao Barroso, venu de Bruxelles pour participer au scrutin, a espéré une forte participation. "J'attends avec sérénité le vote des Portugais", a déclaré M. Cavaco Silva après avoir voté à Lisbonne. Il a souhaité que le scrutin se déroule normalement, mais s'est refusé à tout pronostic sur le résultat.Donné second par les sondages, le député socialiste Manuel Alegre, qui se présente en indépendant, a affirmé qu'il ne ferait pas de "déclarations politiques". "Les électeurs votent en conscience et j'espère que tout se déroule normalement", a-t-il simplement dit. L'ex-président Mario Soares (1986-1996), candidat du Parti socialiste, s'est quant à lui refusé à toute déclaration après avoir voté. Son épouse, qui l'accompagnait, a cependant lancé à l'adresse des journalistes "Bien sûr que nous sommes optimistes !".