§ Le jeune homme dont le corps torturé a été découvert, lundi 13 février, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), avait été enlevé le 21 janvier par un "gang organisé" qui exigeait une rançon de plusieurs centaines de milliers d'euros. D'après le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, le gang en question avait déjà réalisé au moins trois tentatives d'enlèvement. Les ravisseurs du jeune homme sont toujours en fuite. Le jeune homme tué, âgé d'une vingtaine d'années et vendeur dans un magasin de téléphonie à Paris, a été abordé dans la boutique où il travaillait, le 17 janvier, par une jeune femme "avenante", d'origine maghrébine, à laquelle il a donné son numéro de portable. Il a été découvert lundi matin nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de graves brûlures, agonisant à proximité de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois. D'après l'employeur de la victime, dans le quartier où se trouve sa boutique, "c'est arrivé à trois ou quatre personnes le mois dernier" d'être abordé par une charmante personne et de disparaître après un premier rendez-vous, "surtout dans des boutiques de téléphonie". Demandant à la famille dans un premier temps, par courriel, par SMS ou par téléphone, une rançon d'environ 400 000 ou 450 000 euros, les ravisseurs ont ensuite réclamé "100 000 ou 200 000 euros". Ils ont envoyé plusieurs fois à la famille, des photos de leur fils les yeux bandés avec une coupure de presse pour attester de la date et donner des "garanties de bonne santé". Selon le procureur, aucune rançon n'a été versée, la famille n'étant de toute façon pas capable de réunir la somme demandée. Un rendez-vous aurait été organisé avec les ravisseurs, mais ceux-ci ne s'y seraient pas rendus. Le dernier contact téléphonique remonte au 9 février. APPEL À TÉMOINS Les enquêteurs disent avoir identifié quatre "appâts" , quatre séducteurs ou séductrices chargés d'attirer la victime dans un piège. La première tentative d'enlèvement connue et semblant émaner du même groupe date de début décembre 2005. Dans l'un des trois cas recensés de tentative d'enlèvement, à Paris et dans sa région, le jeune homme visé, à Créteil, était absent. C'est son père qui a été violemment agressé par trois hommes dans un parking. Ceux-ci ont pris la fuite, surpris par des passants. Un appel à témoins a été lancé : deux portraits-robots d'une jeune femme blonde ayant servi d'appât ont été diffusés ainsi que la photo d'un suspect, le visage masqué jusqu'aux yeux. Les enquêteurs mettent en garde contre des tentatives de séduction de "jolies jeunes filles et de jolis garçons". § Le jeune homme dont le corps torturé a été découvert, lundi 13 février, à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), avait été enlevé le 21 janvier par un "gang organisé" qui exigeait une rançon de plusieurs centaines de milliers d'euros. D'après le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, le gang en question avait déjà réalisé au moins trois tentatives d'enlèvement. Les enquêteurs ont indiqué que les ravisseurs du jeune homme sont toujours en fuite mais, de source judiciaire, on a appris qu'un homme a été placé en garde à vue le 14 février. Le suspect, dont le rôle "n'est pas encore défini par les enquêteurs", "pourrait faire partie du groupe de ravisseurs". Le jeune homme tué, âgé d'une vingtaine d'années et vendeur dans un magasin de téléphonie à Paris, a été abordé dans la boutique où il travaillait, le 17 janvier, par une jeune femme "avenante", d'origine maghrébine, à laquelle il a donné son numéro de portable. Il a été découvert lundi matin nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de graves brûlures, agonisant à proximité de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois. D'après l'employeur de la victime, dans le quartier où se trouve sa boutique, "c'est arrivé à trois ou quatre personnes le mois dernier" d'être abordé par une charmante personne et de disparaître après un premier rendez-vous, "surtout dans des boutiques de téléphonie". Demandant à la famille dans un premier temps, par courriel, par SMS ou par téléphone, une rançon d'environ 400 000 ou 450 000 euros, les ravisseurs ont ensuite réclamé "100 000 ou 200 000 euros". Ils ont envoyé plusieurs fois à la famille, des photos de leur fils les yeux bandés avec une coupure de presse pour attester de la date et donner des "garanties de bonne santé". Selon le procureur, aucune rançon n'a été versée, la famille n'étant de toute façon pas capable de réunir la somme demandée. Un rendez-vous aurait été organisé avec les ravisseurs, mais ceux-ci ne s'y seraient pas rendus. Le dernier contact téléphonique remonte au 9 février. APPEL À TÉMOINS Les enquêteurs disent avoir identifié quatre "appâts" , quatre séducteurs ou séductrices chargés d'attirer la victime dans un piège. La première tentative d'enlèvement connue et semblant émaner du même groupe date de début décembre 2005. Dans l'un des trois cas recensés de tentative d'enlèvement, à Paris et dans sa région, le jeune homme visé, à Créteil, était absent. C'est son père qui a été violemment agressé par trois hommes dans un parking. Ceux-ci ont pris la fuite, surpris par des passants. Un appel à témoins a été lancé : deux portraits-robots d'une jeune femme blonde ayant servi d'appât ont été diffusés ainsi que la photo d'un suspect, le visage masqué jusqu'aux yeux. Les enquêteurs mettent en garde contre des tentatives de séduction de "jolies jeunes filles et de jolis garçons".