Vendredi 20 Octobre 2006 22:40:58

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060203"><HEURE="2006020309">
Le tribunal de grande instance de Versailles a débouté en référé,
jeudi 2 février, l'Etat français qui s'opposait à une mission
d'expertise destinée à évaluer la quantité d'amiante qui subsiste sur
le porte-avions Clemenceau, actuellement en route vers l'Inde où il
doit être désamianté et démantelé. Le ministère de la défense a
indiqué qu'il ne ferait pas appel de cette décision et qu'il attendait
le jugement sur le fond prévu le 21 février.
Le tribunal a ainsi confirmé une décision de justice, prise le 11
janvier, qui demande à une société française spécialisée dans la
décontamination de remettre à une mission d'experts tous les éléments
"permettant d'évaluer la quantité d'amiante subsistant dans le navire
Clemenceau" au moment de son départ pour l'Inde et la quantité "qui
aurait pu être retirée sans nuire à sa navigabilité".
Le même tribunal a désigné deux experts et estimé que les associations
écologistes Greenpeace et anti-amiante Ban Asbestos et Comité
anti-amiante Jussieu pourraient avoir accès aux estimations de la
société Technopure. Selon le ministère de la défense français, 115 des
160 tonnes de matériaux amiantés avaient été enlevées à Toulon et les
45 restantes "ne pouvaient être retirées sans menacer la structure du
navire", mais les associations contestent ces chiffres.
VIOLATION DES RÈGLEMENTS DE L'UE
La Commission européenne enquête, pour sa part, sur la légalité de
l'envoi du Clemenceau qui pourrait constituer une infraction à la
législation sur le transport des déchets dangereux et va demander sur
ce dossier des informations complémentaires aux autorités françaises,
a annoncé, jeudi 2 février, une porte-parole. Elle a expliqué que les
bateaux destinés à être démontés étaient considérés comme des
"déchets" au regard du droit communautaire. Elle a souligné qu'en
vertu de la <HAP1><HAP1-et-2>Convention</HAP1-et-2></HAP1> de Bâle, les déchets contenant des matériaux
dangereux ne devaient pas être transférés hors de l'Organisation pour
la coopération et le développement économique (OCDE), dont l'Inde
n'est pas membre.
"(Le commissaire) Dimas est inquiet et prépare une lettre qui sera
envoyée aux autorités françaises, leur demandant des informations
complémentaires afin de déterminer s'il y a lieu de lancer une
procédure (pour infraction)", a-t-elle annoncé. Dans cette lettre,
qui doit partir dans les prochains jours, la Commission va demander à
la France si le bateau a été vidé de ses matériaux dangereux, a-t-elle
ajouté. La Commission envisagerait d'entamer une procédure judiciaire
contre la France si ses soupçons étaient confirmés.
"Aucune procédure ne nous obligeait à saisir la Commission d'un avis
préalable. Aujourd'hui elle demande à avoir connaissance du dossier.
Si elle nous demande des éléments, on les lui apportera", a répondu le
porte-parole du ministère de la défense, Jean-François Bureau.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060203"><HEURE="2006020310">
Le tribunal de grande instance de Versailles a débouté en référé,
jeudi 2 février, l'Etat français qui s'opposait à une mission
d'expertise destinée à évaluer la quantité d'amiante qui subsiste sur
le porte-avions Clemenceau, actuellement en route vers l'Inde où il
doit être désamianté et démantelé. Le ministère de la défense a
indiqué qu'il ne ferait pas appel de cette décision et qu'il attendait
le jugement sur le fond prévu le 21 février.
Le tribunal a ainsi confirmé une décision de justice, prise le 11
janvier, qui demande à une société française spécialisée dans la
décontamination de remettre à une mission d'experts tous les éléments
"permettant d'évaluer la quantité d'amiante subsistant dans le navire
Clemenceau" au moment de son départ pour l'Inde et la quantité "qui
aurait pu être retirée sans nuire à sa navigabilité".
Le même tribunal a désigné deux experts et estimé que les associations
écologistes Greenpeace et anti-amiante Ban Asbestos et Comité
anti-amiante Jussieu pourraient avoir accès aux estimations de la
société Technopure. Selon le ministère de la défense français, 115 des
160 tonnes de matériaux amiantés avaient été enlevées à Toulon et les
45 restantes "ne pouvaient être retirées sans menacer la structure du
navire", mais les associations contestent ces chiffres.
VIOLATION DES RÈGLEMENTS DE L'UE
La Commission européenne enquête, pour sa part, sur la légalité de
l'envoi du Clemenceau qui pourrait constituer une infraction à la
législation sur le transport des déchets dangereux et va demander sur
ce dossier des informations complémentaires aux autorités françaises,
a annoncé, jeudi 2 février, une porte-parole. Elle a expliqué que les
bateaux destinés à être démontés étaient considérés comme des
"déchets" au regard du droit communautaire. Elle a souligné qu'en
vertu de la <HAP2><HAP1-et-2>convention</HAP1-et-2></HAP2> de Bâle, les déchets contenant des matériaux
dangereux ne devaient pas être transférés hors de l'Organisation pour
la coopération et le développement économique (OCDE), dont l'Inde
n'est pas membre.
"(Le commissaire) Dimas est inquiet et prépare une lettre qui sera
envoyée aux autorités françaises, leur demandant des informations
complémentaires afin de déterminer s'il y a lieu de lancer une
procédure (pour infraction)", a-t-elle annoncé. Dans cette lettre,
qui doit partir dans les prochains jours, la Commission va demander à
la France si le bateau a été vidé de ses matériaux dangereux, a-t-elle
ajouté. La Commission envisagerait d'entamer une procédure judiciaire
contre la France si ses soupçons étaient confirmés.
"Aucune procédure ne nous obligeait à saisir la Commission d'un avis
préalable. Aujourd'hui elle demande à avoir connaissance du dossier.
Si elle nous demande des éléments, on les lui apportera", a répondu le
porte-parole du ministère de la défense, Jean-François Bureau.