Vendredi 20 Octobre 2006 22:40:48

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060226"><HEURE="2006022620">
Gaz de France et Suez bouclaient dimanche les modalités de leur
fusion encouragée par le gouvernement en vue de créer un nouveau géant
français dans une Europe de l'énergie en pleine ébullition. "Les
modalités techniques de la fusion sont en cours de finalisation.
Toute communication aujourd'hui sur ce sujet est prématurée", ont
souligné les deux groupes dans une déclaration commune diffusée dans
l'après-midi.
Ils se sont refusé à tout autre commentaire. <HAP1><HAP1-et-2>Au</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>ministère</HAP1-et-2></HAP1> de
l'<HAP1><HAP1-et-2>économie</HAP1-et-2></HAP1> et des <HAP1><HAP1-et-2>finances</HAP1-et-2></HAP1>, <HAP1><HAP1-et-2>personne</HAP1-et-2></HAP1> n'a <HAP1><HAP1-et-2>pu</HAP1-et-2></HAP1> être <HAP1><HAP1-et-2>joint</HAP1-et-2></HAP1>. Le conseil
d'administration de Gaz de France devait se réunir dans la soirée pour
examiner les modalités qui auront été préalablement étudiées par son
comité d'audit, selon des sources proches du dossier qui ont indiqué
que les parités pourraient être dévoilées dans la foulée.
Les administrateurs de Suez doivent en principe se réunir également
pour avaliser la fusion mais rien n'est certain. "Les deux groupes
sont d'accord pour fusionner mais c'est compliqué. Il y a encore des
questions juridiques et fiscales à régler. Nous ne sommes pas à
vingt-quatre heures près", a dit un responsable impliqué dans le
processus.
Selon une source proche des administrateurs, c'est Gaz de France qui
avalerait juridiquement Suez alors que certaines sources évoquaient
jusqu'ici le schéma inverse. "Ce serait pour des raisons d'affichage
politique. Le gouvernement ne veut pas donner l'impression qu'il vend
Gaz de France", a-t-on dit.
DE NOMBREUX PROBLÈMES À SURMONTER
Il y aurait également un impact fiscal. En absorbant Suez, GDF
pourrait bénéficier des reports déficitaires liés aux pertes passées
(près de trois milliards d'euros sur les exercices 2002 et 2003) du
groupe de services à l'environnement. Mais une absorption de Suez par
GDF comporte un risque juridique dans la mesure où un changement de
contrôle du groupe donne la possibilité à de nombreuses collectivités
locales de dénoncer les contrats de distribution d'eau qui ont été
signés.
La question de la direction du nouvel ensemble est également posée. Le
PDG de Suez, Gérard Mestrallet, dont le groupe est plus gros, peut
revendiquer le poste d'autant qu'il bénéficie de soutiens puissants
dans l'establishement. Mais le président de GDF, Jean-François
Cirelli, ancien conseiller du président de la République, Jacques
Chirac, et directeur adjoint de cabinet du Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin jusqu'à sa nomination à la tête de l'entreprise
fin 2004, a ses entrées au gouvernement.
"Il y a une bataille d'egos. Tout cela devrait être arbitré par
l'Etat", a-t-on dit de source proche du gouvernement.
S'agissant des parités du fusion, les deux groupes et leurs conseils
doivent trouver un schéma permettant à l'Etat de conserver une
participation supérieure à la minorité de blocage, conformément à ce
qui a été annoncé par le ministre de l'Economie et des Finances,
Thierry Breton.
Suez affiche une capitalisation boursière de plus de 43 milliards
d'euros contre 29 milliards pour Gaz de France. En cas de fusion par
simple échange d'actions, les 80% de l'Etat dans le capital du gazier
se transformeraient en une participation de 32,4%, en dessous des 34%
souhaités par les pouvoirs publics.
La loi interdisant à l'Etat de descendre sous les 70% de GDF pourrait
être modifiée dès la semaine prochaine, selon certaines sources.
La date de mardi a été évoquée pour un examen à l'Assemblée nationale
mais cette information n'a pas été confirmée par les parties
prenantes. Thierry Breton s'est contenté de parler des "prochaines
semaines".
Les syndicats CGT, CFDT et FO sont particulièrement remontés contre le
projet de fusion qu'ils qualifient de privatisation déguisée de Gaz de
France. "Pour permettre à un groupe privé d'échapper à une OPA, on
fait appel à l'Etat. Dans cette affaire, l'Etat est appelé au secours
des intérêts privés", a jugé un responsable de la CGT.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060226"><HEURE="2006022621">
Gaz de France et Suez bouclaient dimanche les modalités de leur
fusion encouragée par le gouvernement en vue de créer un nouveau géant
français dans une Europe de l'énergie en pleine ébullition. "Les
modalités techniques de la fusion sont en cours de finalisation.
Toute communication aujourd'hui sur ce sujet est prématurée", ont
souligné les deux groupes dans une déclaration commune diffusée dans
l'après-midi.
Ils se sont refusé à tout autre commentaire. Le conseil
d'administration de Gaz de France devait se réunir dans la soirée pour
examiner les modalités qui auront été préalablement étudiées par son
comité d'audit, selon des sources proches du dossier qui ont indiqué
que les parités pourraient être dévoilées dans la foulée.
Les administrateurs de Suez doivent en principe se réunir également
pour avaliser la fusion mais rien n'est certain. "Les deux groupes
sont d'accord pour fusionner mais c'est compliqué. Il y a encore des
questions juridiques et fiscales à régler. Nous ne sommes pas à
vingt-quatre heures près", a dit un responsable impliqué dans le
processus.
Selon une source proche des administrateurs, c'est Gaz de France qui
avalerait juridiquement Suez alors que certaines sources évoquaient
jusqu'ici le schéma inverse. "Ce serait pour des raisons d'affichage
politique. Le gouvernement ne veut pas donner l'impression qu'il vend
Gaz de France", a-t-on dit.
DE NOMBREUX PROBLÈMES À SURMONTER
Il y aurait également un impact fiscal. En absorbant Suez, GDF
pourrait bénéficier des reports déficitaires liés aux pertes passées
(près de trois milliards d'euros sur les exercices 2002 et 2003) du
groupe de services à l'environnement. Mais une absorption de Suez par
GDF comporte un risque juridique dans la mesure où un changement de
contrôle du groupe donne la possibilité à de nombreuses collectivités
locales de dénoncer les contrats de distribution d'eau qui ont été
signés.
La question de la direction du nouvel ensemble est également posée. Le
PDG de Suez, Gérard Mestrallet, dont le groupe est plus gros, peut
revendiquer le poste d'autant qu'il bénéficie de soutiens puissants
dans l'establishement. Mais le président de GDF, Jean-François
Cirelli, ancien conseiller du président de la République, Jacques
Chirac, et directeur adjoint de cabinet du Premier ministre
Jean-Pierre Raffarin jusqu'à sa nomination à la tête de l'entreprise
fin 2004, a ses entrées au gouvernement.
"Il y a une bataille d'egos. Tout cela devrait être arbitré par
l'Etat", a-t-on dit de source proche du gouvernement.
S'agissant des parités du fusion, les deux groupes et leurs conseils
doivent trouver un schéma permettant à l'Etat de conserver une
participation supérieure à la minorité de blocage, conformément à ce
qui a été annoncé par le ministre de l'Economie et des Finances,
Thierry Breton.
Suez affiche une capitalisation boursière de plus de 43 milliards
d'euros contre 29 milliards pour Gaz de France. En cas de fusion par
simple échange d'actions, les 80% de l'Etat dans le capital du gazier
se transformeraient en une participation de 32,4%, en dessous des 34%
souhaités par les pouvoirs publics.
La loi interdisant à l'Etat de descendre sous les 70% de GDF pourrait
être modifiée dès la semaine prochaine, selon certaines sources.
La date de mardi a été évoquée pour un examen à l'Assemblée nationale
mais cette information n'a pas été confirmée par les parties
prenantes. Thierry Breton s'est contenté de parler des "prochaines
semaines".
Les syndicats CGT, CFDT et FO sont particulièrement remontés contre le
projet de fusion qu'ils qualifient de privatisation déguisée de Gaz de
France. "Pour permettre à un groupe privé d'échapper à une OPA, on
fait appel à l'Etat. Dans cette affaire, l'Etat est appelé au secours
des intérêts privés", a jugé un responsable de la CGT.