Vendredi 20 Octobre 2006 22:40:44

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060130"><HEURE="2006013014">
Il y a un peu plus de quatre ans, le 2 décembre 2001, Enron faisait
faillite. La septième société américaine (101 milliards de dollars de
chiffre d'affaires) venait de s'effondrer en quelques semaines. Le
procès pénal de son ancien président et fondateur, Kenneth Lay, 63
ans, et de son ex-directeur général, Jeffrey Skilling, 52 ans, <HAP1><HAP1-et-2>devait</HAP1-et-2></HAP1>
<HAP1><HAP1-et-2>commencer</HAP1-et-2></HAP1> lundi 30 janvier à Houston au Texas par la sélection des
jurés. Il s'annonce comme l'un des plus médiatisés, des plus complexes
et des plus longs peut-être six mois de l'histoire de la criminalité
d'entreprise.
Les 21 000 anciens employés qui ont tout perdu, et des centaines de
milliers d'actionnaires floués espèrent obtenir des réponses sur les
responsabilités et l'ampleur des malversations à la tête du groupe
énergétique texan. Pendant des années, les comptes ont été manipulés à
l'insu ou avec la complicité des dirigeants, des auditeurs, des
administrateurs, des avocats, des banquiers. Une imposture qui a
échappé aux autorités des marchés, aux agences de notation financière,
aux analystes, aux journalistes.
Cette entreprise du "XXI^e siècle" s'est construite sur un mensonge.
Le métier qu'elle a inventé transformer le gaz, l'électricité, le
bois, le papier en marchandises échangées sur un marché électronique
n'était pas rentable et risqué. Pour masquer l'échec de son modèle,
Enron s'est lancé dans une fuite en avant, dissimulant, dans de
multiples partenariats, des milliards de dettes et de pertes. Le
groupe avait construit une nébuleuse de plus de 3 000 filiales !
La tâche des procureurs du département de la justice ne s'annonce pas
facile. Un procès lié à cette affaire s'est déjà tenu il y quatre ans
: celui du cabinet comptable Arthur Andersen qui certifiait les bilans
d'Enron. Il s'est transformé en déroute pour le gouvernement. La Cour
suprême a annulé en 2005 le verdict de culpabilité prononcé en juin
2002.
Les chefs d'inculpation contre MM. Skilling et Lay sont nombreux :
faux et usage de faux, fraude, complot, délit d'initié. Les procureurs
auront l'occasion de démontrer leur thèse depuis le début de cette
affaire : l'existence d'un complot criminel orchestré à la tête de
l'entreprise pour dissimuler sa situation catastrophique.
L'importance du procès est illustrée par les millions de dollars
dépensés. M. Skilling a monté une véritable organisation avec pas
moins d'une vingtaine de défenseurs. Il a engagé le célèbre avocat
Daniel Petrocelli qui a gagné le procès civil intenté par la famille
de la femme assassinée de 0. J. Simpson. Le gouvernement a aussi
mobilisé des ressources importantes. Huit juristes et dix agents du
FBI sont affectés en permanence depuis quatre ans à cette affaire.
Les procureurs entendent ne pas consacrer trop de temps à montrer
comment Enron s'est effondré, mais bien plutôt insister sur les
tromperies de MM. Lay et Skilling visant à empêcher le monde extérieur
de découvrir l'état de l'entreprise. La stratégie des accusés
consistera à reconnaître des pratiques comptables ou légales
"agressives", mais pas illégales, et à affirmer que la mauvaise
gestion n'est pas un crime. S'ils sont jugés coupables, ils risquent
la prison à perpétuité.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060130"><HEURE="2006013017">
Il y a un peu plus de quatre ans, le 2 décembre 2001, Enron faisait
faillite. La septième société américaine (101 milliards de dollars de
chiffre d'affaires) venait de s'effondrer en quelques semaines. Le
procès pénal de son ancien président et fondateur, Kenneth Lay, 63
ans, et de son ex-directeur général, Jeffrey Skilling, 52 ans, a
<HAP2><HAP1-et-2>commencé</HAP1-et-2></HAP2> lundi 30 janvier à Houston au Texas par la sélection des
jurés. Il s'annonce comme l'un des plus médiatisés, des plus complexes
et des plus longs peut-être six mois de l'histoire de la criminalité
d'entreprise.
Les 21 000 anciens employés qui ont tout perdu, et des centaines de
milliers d'actionnaires floués espèrent obtenir des réponses sur les
responsabilités et l'ampleur des malversations à la tête du groupe
énergétique texan. Pendant des années, les comptes ont été manipulés à
l'insu ou avec la complicité des dirigeants, des auditeurs, des
administrateurs, des avocats, des banquiers. Une imposture qui a
échappé aux autorités des marchés, aux agences de notation financière,
aux analystes, aux journalistes.
Cette entreprise du "XXI^e siècle" s'est construite sur un mensonge.
Le métier qu'elle a inventé transformer le gaz, l'électricité, le
bois, le papier en marchandises échangées sur un marché électronique
n'était pas rentable et risqué. Pour masquer l'échec de son modèle,
Enron s'est lancé dans une fuite en avant, dissimulant, dans de
multiples partenariats, des milliards de dettes et de pertes. Le
groupe avait construit une nébuleuse de plus de 3 000 filiales !
La tâche des procureurs du département de la justice ne s'annonce pas
facile. Un procès lié à cette affaire s'est déjà tenu il y quatre ans
: celui du cabinet comptable Arthur Andersen qui certifiait les bilans
d'Enron. Il s'est transformé en déroute pour le gouvernement. La Cour
suprême a annulé en 2005 le verdict de culpabilité prononcé en juin
2002.
Les chefs d'inculpation contre MM. Skilling et Lay sont nombreux :
faux et usage de faux, fraude, complot, délit d'initié. Les procureurs
auront l'occasion de démontrer leur thèse depuis le début de cette
affaire : l'existence d'un complot criminel orchestré à la tête de
l'entreprise pour dissimuler sa situation catastrophique.
L'importance du procès est illustrée par les millions de dollars
dépensés. M. Skilling a monté une véritable organisation avec pas
moins d'une vingtaine de défenseurs. Il a engagé le célèbre avocat
Daniel Petrocelli qui a gagné le procès civil intenté par la famille
de la femme assassinée de 0. J. Simpson. Le gouvernement a aussi
mobilisé des ressources importantes. Huit juristes et dix agents du
FBI sont affectés en permanence depuis quatre ans à cette affaire.
Les procureurs entendent ne pas consacrer trop de temps à montrer
comment Enron s'est effondré, mais bien plutôt insister sur les
tromperies de MM. Lay et Skilling visant à empêcher le monde extérieur
de découvrir l'état de l'entreprise. La stratégie des accusés
consistera à reconnaître des pratiques comptables ou légales
"agressives", mais pas illégales, et à affirmer que la mauvaise
gestion n'est pas un crime. S'ils sont jugés coupables, ils risquent
la prison à perpétuité.