Vendredi 20 Octobre 2006 22:40:33

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060126"><HEURE="2006012609">
Les députés ont modifié, dans la nuit de mercredi à jeudi, au
quatrième jour des travaux sur le projet de loi Borloo, le quota des
20 % de logements sociaux fixé dans la loi SRU, alors que les esprits
sont déjà tournés vers un autre sujet brûlant : celui du CPE.
Ils ont adopté par 58 voix contre 18 un amendement déposé par le
président de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier
(UMP), qui inclut "pendant une durée de cinq ans" et sous conditions
de ressources, dans le décompte du quota 20 % "des logements vendus et
construits dans le cadre d'opérations d'accession sociale à la
propriété" notamment grâce au prêt à taux zéro.
Les députés de gauche ont bataillé contre cette mesure présentée par
la majorité comme favorisant l'accession sociale à la propriété, en
multipliant les interventions, rappels au réglement, demandes de
suspension de séance.
En revanche, les députés ont rejeté l'amendement de la commission des
finances élargissant la zone d'application du quota à
l'intercommunalité et non plus à la commune et l'UMP a retiré d'autres
amendements modifiant le quota de 20 % comme celui visant à
comptabiliser dans le quota les places d'aires d'accueil des gens de
<HAP1><HAP1-et-2>voyages</HAP1-et-2></HAP1>.
Le dépôt par des élus UMP d'amendements relatifs au quota des 20 %
avait suscité l'indignation de l'abbé Pierre et entraîné sa venue
mardi au Palais-Bourbon.
La séance s'est ouverte par un rappel au règlement du chef de file des
députés PCF, Alain Bocquet, pour dénoncer les conditions de travail
"inacceptables" imposées par le gouvernement sur le projet de loi pour
"l'égalité des chances", dont la disposition phare est le contrat
première embauche (CPE) pour les jeunes de moins de 26 ans.
"PERMIS DE LOUER"
L'introduction du CPE dans ce texte par voie d'amendement
gouvernemental a entraîné une levée de boucliers des groupes PS et
PCF, qui avaient consacré toutes leurs questions au gouvernement de
mercredi à interpeller vivement le premier ministre sur ce sujet. Le
texte sur l'égalité des chances sera soumis à l'examen des députés,
juste après le vote solennel du projet Borloo, mardi après-midi.
Les députés ont par ailleurs adopté deux dispositions majeures,
destinées à lutter contre la vacance des immeubles et à combattre la
mise en location de logements insalubres. La première soumet à la taxe
d'habitation les logements vacants depuis cinq ans sur l'ensemble du
territoire et à majorer cette taxe de 50 % si "la durée de vacance est
supérieure à dix ans".
La seconde, adoptée à la quasi-unanimité, impose "un permis de louer"
pour les immeubles de plus de trente ans situés dans une zone urbaine
sensible, sous la forme d'un "certificat" délivré par le maire de la
commune concernée, après un "contrôle technique d'habitabilité" des
logements mis sur le marché.
L'Assemblée a également donné le feu vert au gouvernement pour
réformer, par ordonnance, le régime juridique des sociétés anonymes de
crédit immobilier (SACI), en vue de "consolider et de renforcer" leur
activité "vers l'accession sociale à la propriété". La gauche a
vivement dénoncé cette mesure.
Le projet de loi "engagement national pour le logement" a "l'ambition
d'apporter des réponses législatives à des problèmes qui actuellement
freinent notre politique du logement", selon le ministre de la
cohésion sociale, Jean-Louis Borloo. Déjà adopté le 26 novembre par le
Sénat, le texte prévoit une série de mesures fiscales destinées à
faciliter l'accession à la propriété et à stimuler la construction de
logements.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060126"><HEURE="2006012610">
Les députés ont modifié, dans la nuit de mercredi à jeudi, au
quatrième jour des travaux sur le projet de loi Borloo, le quota des
20 % de logements sociaux fixé dans la loi SRU, alors que les esprits
sont déjà tournés vers un autre sujet brûlant : celui du CPE.
Ils ont adopté par 58 voix contre 18 un amendement déposé par le
président de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier
(UMP), qui inclut "pendant une durée de cinq ans" et sous conditions
de ressources, dans le décompte du quota 20 % "des logements vendus et
construits dans le cadre d'opérations d'accession sociale à la
propriété" notamment grâce au prêt à taux zéro.
Les députés de gauche ont bataillé contre cette mesure présentée par
la majorité comme favorisant l'accession sociale à la propriété, en
multipliant les interventions, rappels au réglement, demandes de
suspension de séance.
En revanche, les députés ont rejeté l'amendement de la commission des
finances élargissant la zone d'application du quota à
l'intercommunalité et non plus à la commune, et l'UMP a retiré
d'autres amendements modifiant le quota de 20 % comme celui visant à
comptabiliser dans le quota les places d'aires d'accueil des gens du
<HAP2><HAP1-et-2>voyage</HAP1-et-2></HAP2>.
Le dépôt par des élus UMP d'amendements relatifs au quota des 20 %
avait suscité l'indignation de l'abbé Pierre et entraîné sa venue
mardi au Palais-Bourbon.
La séance s'est ouverte par un rappel au règlement du chef de file des
députés PCF, Alain Bocquet, pour dénoncer les conditions de travail
"inacceptables" imposées par le gouvernement sur le projet de loi pour
"l'égalité des chances", dont la disposition phare est le contrat
première embauche (CPE) pour les jeunes de moins de 26 ans.
"PERMIS DE LOUER"
L'introduction du CPE dans ce texte par voie d'amendement
gouvernemental a entraîné une levée de boucliers des groupes PS et
PCF, qui avaient consacré toutes leurs questions au gouvernement de
mercredi à interpeller vivement le premier ministre sur ce sujet. Le
texte sur l'égalité des chances sera soumis à l'examen des députés,
juste après le vote solennel du projet Borloo, mardi après-midi.
Les députés ont par ailleurs adopté deux dispositions majeures,
destinées à lutter contre la vacance des immeubles et à combattre la
mise en location de logements insalubres. La première soumet à la taxe
d'habitation les logements vacants depuis cinq ans sur l'ensemble du
territoire et à majorer cette taxe de 50 % si "la durée de vacance est
supérieure à dix ans".
La seconde, adoptée à la quasi-unanimité, impose "un permis de louer"
pour les immeubles de plus de trente ans situés dans une zone urbaine
sensible, sous la forme d'un "certificat" délivré par le maire de la
commune concernée, après un "contrôle technique d'habitabilité" des
logements mis sur le marché.
L'Assemblée a également donné le feu vert au gouvernement pour
réformer, par ordonnance, le régime juridique des sociétés anonymes de
crédit immobilier (SACI), en vue de "consolider et de renforcer" leur
activité "vers l'accession sociale à la propriété". La gauche a
vivement dénoncé cette mesure.
Le projet de loi "engagement national pour le logement" a "l'ambition
d'apporter des réponses législatives à des problèmes qui actuellement
freinent notre politique du logement", selon le ministre de la
cohésion sociale, Jean-Louis Borloo. Déjà adopté le 26 novembre par le
Sénat, le texte prévoit une série de mesures fiscales destinées à
faciliter l'accession à la propriété et à stimuler la construction de
logements.