Vendredi 20 Octobre 2006 22:40:32

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020610">
Le premier procès en lien direct avec les attentats du 11 septembre
2001 débute lundi, avec pour seul prévenu Zacarias Moussaoui. Accusé
de complicité avec les kamikazes qui avaient fait s'écraser deux
avions de ligne sur le World <HAP1><HAP1-et-2>trade</HAP1-et-2></HAP1> center, le Français risque la peine
de mort.
La première phase de son procès débute avec la sélection des jurés.
Cinq cents citoyens américains résidant en Virginie ont été tirés au
sort sur les listes électorales. Ils vont devoir remplir un
questionnaire d'une quarantaine de pages sur leur état-civil, leurs
croyances et leur connaissance de l'affaire. Leurs réponses seront
analysées à la loupe par la défense et l'accusation, avant une
deuxième phase, consacrée à partir du 15 février à l'interrogatoire et
à la récusation des jurés qui manqueraient de neutralité. Douze jurés
et six supppléants seront finalement retenus.
Par mesures de sécurité, il a été formellement interdit à la presse de
photographier les jurés, qui devront rester anonymes et ne pourront
même pas être croqués de manière précise par les dessinateurs
assistant aux audiences. Le 6 mars, après une dernière matinée de
récusations, les débats pourront commencer. Ils devraient durer un à
trois mois selon le tribunal. LA MORT OU LA PRISON À VIE
Né en 1968 à Saint-Jean-de-Luz, Zacarias Moussaoui a été interpellé le
16 août 2001 dans l'Etat du Minnesota, où il prenait des cours de
pilotage, parce que son visa était périmé. Il a toujours nié devoir
participer aux attentats qui ont tué plus de 3 000 personnes presque
un mois plus tard, mais a admis, le 22 avril 2005, sa complicité avec
les pirates de l'air.
Avec cet aveu, que sa défense avait tenté par tous les moyens de
combattre, Moussaoui a limité le procès à la question de savoir s'il
sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, sans libération
possible, ou à la peine de mort. Les douze jurés retenus devront
d'abord décider si celui qui se qualifie lui-même de "musulman
fondamentaliste ouvertement hostile aux juifs et aux Etats-Unis", est
"passible" de la peine de mort puis, en cas de réponse positive, la
lui infliger ou pas.
A l'audience, le gouvernement tentera de prouver que, quand il a été
arrêté, Zacarias Moussaoui savait et "a menti" afin de ne pas
compromettre les attaques. Ses avocats, à qui il refuse de parler
depuis des mois, tenteront de prouver que le gouvernement en savait
plus que leur client sur la préparation des attentats. Ils pourraient
également tenter de prouver que cet homme brun, trapu, si souvent
agité, est atteint de schizophrénie, une circonstance atténuante qui
pourrait lui épargner la mort.
A ce procès, il y aura toutefois deux grands absents : le
Pakistano-Koweïtien Khaled Cheikh Mohammed, numéro trois d'Al-Qaida et
cerveau présumé des attentats, et le Yéménite Ramzi <HAP1><HAP1-et-2>Bin</HAP1-et-2></HAP1> Al-Shaiba,
leur planificateur supposé. Capturés respectivement en 2003 et 2002,
ils restent détenus au secret par les Etats-Unis.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060206"><HEURE="2006020611">
Le premier procès en lien direct avec les attentats du 11 septembre
2001 débute lundi, avec pour seul prévenu Zacarias Moussaoui. Accusé
de complicité avec les kamikazes qui avaient fait s'écraser deux
avions de ligne sur le World <HAP2><HAP1-et-2>Trade</HAP1-et-2></HAP2> center, le Français risque la peine
de mort.
La première phase de son procès débute avec la sélection des jurés.
Cinq cents citoyens américains résidant en Virginie ont été tirés au
sort sur les listes électorales. Ils vont devoir remplir un
questionnaire d'une quarantaine de pages sur leur état-civil, leurs
croyances et leur connaissance de l'affaire. Leurs réponses seront
analysées à la loupe par la défense et l'accusation, avant une
deuxième phase, consacrée à partir du 15 février à l'interrogatoire et
à la récusation des jurés qui manqueraient de neutralité. Douze jurés
et six supppléants seront finalement retenus.
Par mesures de sécurité, il a été formellement interdit à la presse de
photographier les jurés, qui devront rester anonymes et ne pourront
même pas être croqués de manière précise par les dessinateurs
assistant aux audiences. Le 6 mars, après une dernière matinée de
récusations, les débats pourront commencer. Ils devraient durer un à
trois mois selon le tribunal. LA MORT OU LA PRISON À VIE
Né en 1968 à Saint-Jean-de-Luz, Zacarias Moussaoui a été interpellé le
16 août 2001 dans l'Etat du Minnesota, où il prenait des cours de
pilotage, parce que son visa était périmé. Il a toujours nié devoir
participer aux attentats qui ont tué plus de 3 000 personnes presque
un mois plus tard, mais a admis, le 22 avril 2005, sa complicité avec
les pirates de l'air.
Avec cet aveu, que sa défense avait tenté par tous les moyens de
combattre, Moussaoui a limité le procès à la question de savoir s'il
sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, sans libération
possible, ou à la peine de mort. Les douze jurés retenus devront
d'abord décider si celui qui se qualifie lui-même de "musulman
fondamentaliste ouvertement hostile aux juifs et aux Etats-Unis", est
"passible" de la peine de mort puis, en cas de réponse positive, la
lui infliger ou pas.
A l'audience, le gouvernement tentera de prouver que, quand il a été
arrêté, Zacarias Moussaoui savait et "a menti" afin de ne pas
compromettre les attaques. Ses avocats, à qui il refuse de parler
depuis des mois, tenteront de prouver que le gouvernement en savait
plus que leur client sur la préparation des attentats. Ils pourraient
également tenter de prouver que cet homme brun, trapu, si souvent
agité, est atteint de schizophrénie, une circonstance atténuante qui
pourrait lui épargner la mort.
A ce procès, il y aura toutefois deux grands absents : le
Pakistano-Koweïtien Khaled Cheikh Mohammed, numéro trois d'Al-Qaida et
cerveau présumé des attentats, et le Yéménite Ramzi <HAP2><HAP1-et-2>Ben</HAP1-et-2></HAP2> Al-Shaiba,
leur planificateur supposé. Capturés respectivement en 2003 et 2002,
ils restent détenus au secret par les Etats-Unis.