§ Le ministre de l'économie, Thierry Breton, a déclaré, lundi 30 janvier, après avoir reçu le PDG de Mittal Steel, Lakshmi Mittal, qu'"il n'y a aujourd'hui aucun projet industriel sur la table" dans l'OPA lancée par Mittal sur le sidérurgiste européen Arcelor. Le ministre a jugé qu'il n'y a "pas non plus d'information sur le fait que les cultures des deux groupes pourraient fonctionner et vivre ensemble", ni "aucune analyse pour savoir si le groupe qui pourrait résulter d'une telle opération pourrait avoir des systèmes de gouvernance compatibles". "Donc, n'ayant aucune information à ce stade, nous ne pouvions que réitérer nos plus vives préoccupations", a dit M. Breton, pour qui "M. Mittal a compris les préoccupations du gouvernement français". "Je ne doute pas qu'il en fera bon usage", a-t-il affirmé. "Si le groupe Mittal Steel décide de poursuivre dans sa voie, évidemment il est libre de faire ce qu'il souhaite, il faudra certainement à un moment ou un autre discuter de projets concrets, qui ne sont pas aujourd'hui en possession des parties prenantes", a-t-il précisé. GOUVERNEMENTS EUROPÉENS CONCERNÉS "Le gouvernement français est concerné, comme beaucoup d'autres gouvernements européens", par cette OPA, a ajouté le ministre, "dans la mesure où Arcelor, groupe européen, réalise une partie très importante de son activité en Europe et notamment en France, et où, avec près de 30 000 salariés, la sidérurgie est une activité très importante pour la France et l'Europe". Le PDG de Mittal, Lakshmi Mittal, qui a lancé une OPA hostile sur son concurrent européen Arcelor, a affirmé, lors d'une conférence de presse à Paris, lundi, qu'il n'achetait pas des usines "pour les fermer". "Nous n'avons pas l'intention de modifier notre offre", a-t-il déclaré, la jugeant "attractive". Le groupe espère "bénéficier du soutien de toutes les parties prenantes", a-t-il ajouté. "Nous allons rencontrer tous les actionnaires du groupe Arcelor", a encore déclaré M. Mittal. "L'industrie de l'acier est trop fragmentée, trop parcellaire, mais nous n'achetons pas des usines pour les fermer", a-t-il déclaré. L'action Arcelor gagnait encore 3,01 % lundi en fin de matinée après le rejet par son conseil d'administration de l'offre de rachat du numéro un mondial de l'acier, Mittal Steel, certains investisseurs misant de nouveau sur une éventuelle contre-offre. L'action Mittal Steel gagnait parallèlement 5,86 %, à 29,25 euros, à la Bourse d'Amsterdam, après avoir déjà pris 6,15 % vendredi. L'action Arcelor vaut ainsi 4,25 % de plus que l'offre en liquide de Mittal. § Le ministre de l'économie, Thierry Breton, a déclaré, lundi 30 janvier, après avoir reçu le PDG de Mittal Steel, Lakshmi Mittal, qu'"il n'y a aujourd'hui aucun projet industriel sur la table" dans l'OPA lancée par Mittal sur le sidérurgiste européen Arcelor. Le ministre a jugé qu'il n'y a "pas non plus d'information sur le fait que les cultures des deux groupes pourraient fonctionner et vivre ensemble", ni "aucune analyse pour savoir si le groupe qui pourrait résulter d'une telle opération pourrait avoir des systèmes de gouvernance compatibles". "Donc, n'ayant aucune information à ce stade, nous ne pouvions que réitérer nos plus vives préoccupations", a dit M. Breton, pour qui "M. Mittal a compris les préoccupations du gouvernement français". "Je ne doute pas qu'il en fera bon usage", a-t-il affirmé. "Si le groupe Mittal Steel décide de poursuivre dans sa voie, évidemment il est libre de faire ce qu'il souhaite, il faudra certainement à un moment ou un autre discuter de projets concrets, qui ne sont pas aujourd'hui en possession des parties prenantes", a-t-il précisé. GOUVERNEMENTS EUROPÉENS CONCERNÉS "Le gouvernement français est concerné, comme beaucoup d'autres gouvernements européens", par cette OPA, a ajouté le ministre, "dans la mesure où Arcelor, groupe européen, réalise une partie très importante de son activité en Europe et notamment en France, et où, avec près de 30 000 salariés, la sidérurgie est une activité très importante pour la France et l'Europe". Le PDG de Mittal, Lakshmi Mittal, qui a lancé une OPA hostile sur son concurrent européen Arcelor, a affirmé, lors d'une conférence de presse à Paris, lundi, qu'il était prêt à parler avec Arcelor pour créer une direction commune. "Nous sommes prêts à parler avec Arcelor pour créer une direction commune de futur groupe. (...) En ce qui concerne le partage de la direction, nous sommes ouverts à la discussion", a-t-il indiqué. M. Mittal a assuré qu'en ca de succès de son OPA, le nouveau groupe aurait "une base européenne très forte avec des administrateurs qui viendront d'Arcelor". Il a mis en avant la complémentarité des activités des deux groupes. "A bien des égards, nous sommes des égaux", a ajouté M. Mittal. En cas de fusion des deux groupes, le siège mondial de la nouvelle entité pourrait être installé au Luxembourg "en fonction des discussions avec les autorités locales". Il a par ailleurs indiqué que son groupe n'a pas l'intention de modifier son offre, la jugeant attractive. Il espère "bénéficier du soutien de toutes les parties prenantes", a-t-il ajouté. "Nous allons rencontrer tous les actionnaires du groupe Arcelor", a encore déclaré M. Mittal. "L'industrie de l'acier est trop fragmentée, trop parcellaire, mais nous n'achetons pas des usines pour les fermer", a-t-il déclaré. L'action Arcelor gagnait encore 3,01 % lundi en fin de matinée après le rejet par son conseil d'administration de l'offre de rachat du numéro un mondial de l'acier, Mittal Steel, certains investisseurs misant de nouveau sur une éventuelle contre-offre. L'action Mittal Steel gagnait parallèlement 5,86 %, à 29,25 euros, à la Bourse d'Amsterdam, après avoir déjà pris 6,15 % vendredi. L'action Arcelor vaut ainsi 4,25 % de plus que l'offre en liquide de Mittal.