§ La manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi a débuté dimanche après-midi, vers 15H30, en présence de nombreuses personnalités politiques et religieuses et de milliers de personnes venues dénoncer le racisme et l'antisémitisme. Vingt minutes avant le début de la manifestation, des membres des services d'ordre ont chassé le président du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers, venu participer au défilé, aux cris de "raciste, raciste". Le député souverainiste a été sorti du carré de tête sous la protection des gendarmes sous les cris de "Villiers dehors". Lors d'une conférence de presse impromptue, il a expliqué être venu "par solidarité avec tous les Français qui se sentent aujourd'hui blessés par la montée d'un nouveau racisme antifrançais sur fond d'islamisation". Derrière la banderolle de tête où l'on pouvait lire "La France contre le racisme et l'antisémitisme", ont pris notamment place le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, l'écrivain Marek Halter, le cardinal Jean-Marie Lustiger, le président de SOS Racisme Dominique Sopo, le président de l'UDF François Bayrou, le président du CRIF, Roger Cukierman, l'ancienne ministre Simone Veil, la députée UMP Françoise de Panafieu et le Premier secrétaire du PS François Hollande. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Roger Cukierman a déclaré dimanche, au début de la manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi, qu'il était "là pour arrêter les dérives racistes et antisémites". "Il est important que la société française réalise que les petits préjugés antisémites et racistes peuvent avoir des conséquences épouvantables", a-t-il expliqué. "Je suis venu pour l'honneur de la France parce qu'une limite a été franchie, une limite d'humanité et de dignité" a déclaré, pour sa part le cardinal Jean-Marie Lustiger. "Il est important", a-t-il ajouté, de "montrer la solidarité de toutes les communautés religieuses". Parti de la République, le cortège devait se rendre jusqu'à Nation, en passant devant la boutique de téléphonie où travaillait Ilan, boulevard Voltaire. Des dizaines d'associations de quasiment toutes les confessions et obédiences politiques (Consistoire, le B'nai B'rith, Conseil des démocrates, musulmans de France, UMP, Verts, Parti socialiste, UDF, Ni Putes Ni Soumises, Grand Orient de France, etc...) sont également venues défiler. La présence annoncée du Front national et du Mouvement pour la France (MPF) avaiet créé une polémique avant le défilé. Le CRIF, la Licra et SOS Racisme notamment ont déclaré que le FN, en raison de ses prises de position antisémites et racistes, n'est "pas le bienvenu à ce rassemblement". Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a retiré son soutien au rassemblement, estimant que la participation des deux organisations politiques mettait "en lumière le caractère ambigu de cette manifestation et son instrumentalisation politique". La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a, elle, maintenu son appel "parce qu'il est plus que jamais nécessaire de répondre ensemble à ces fléaux" mais ne veut "pas de xénophobes dans la manifestation contre le racisme et l'antisémitisme". DES MARCHES PARTOUT EN FRANCE Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 26 février au matin, dans toute la France, contre le racisme et l'antisémitisme. A Nice, un milliers de personnes se sont rassemblées sur la place du palais de justice, dont le sénateur maire de la ville Jacques Peyrat (UMP) et le préfet des Alpes-Maritimes Pierre Breuil. A Lyon, entre 1 500 et 2 000 personnes se sont rassemblées en silence dans le centre-ville à la mémoire d'Ilan Halimi à l'appel du consistoire régional et du Conseil représentatif des juifs de France.Entre 2 500 et 3 000 personnes, ont manifesté en silence dimanche à la mi-journée dans le centre de Bordeaux. A Sainte-Geneviève-Des-Bois, dans l'Essonne, 300 personnes ont marché dimanche matin, dans le calme, de la gare jusqu'au site où Ilan Halimi avait été découvert agonisant le 13 février, le long des rails. Elus locaux, habitants, et membres de la communauté juive ont déposé des fleurs et planté un érable, "car Ilan en hébreu signifie arbre", selon le maire (PS) de la ville, Olivier Leonhardt. Quelque 200 personnes se sont aussi rassemblées samedi à Reims, au square des victimes de la Gestapo, à l'appel de la Licra et de SOS Racisme. § La manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi a débuté dimanche après-midi, vers 15H30, en présence de nombreuses personnalités politiques et religieuses et de milliers de personnes venues dénoncer le racisme et l'antisémitisme. Vingt minutes avant le début de la manifestation, des membres des services d'ordre ont chassé le président du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers, venu participer au défilé, aux cris de "raciste, raciste". Le député souverainiste a été sorti du carré de tête sous la protection des gendarmes sous les cris de "Villiers dehors". Lors d'une conférence de presse impromptue, il a expliqué être venu "par solidarité avec tous les Français qui se sentent aujourd'hui blessés par la montée d'un nouveau racisme antifrançais sur fond d'islamisation". Selon la police, aucun élu du Front national n'était présent à la manifestation. Derrière la banderolle de tête où l'on pouvait lire "La France contre le racisme et l'antisémitisme", ont pris notamment place le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, l'écrivain Marek Halter, le cardinal Jean-Marie Lustiger, le président de SOS Racisme Dominique Sopo, le président de l'UDF François Bayrou, le président du CRIF, Roger Cukierman, l'ancienne ministre Simone Veil, la députée UMP Françoise de Panafieu et le Premier secrétaire du PS François Hollande. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Roger Cukierman a déclaré dimanche, au début de la manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi, qu'il était "là pour arrêter les dérives racistes et antisémites". "Il est important que la société française réalise que les petits préjugés antisémites et racistes peuvent avoir des conséquences épouvantables", a-t-il expliqué. "Je suis venu pour l'honneur de la France parce qu'une limite a été franchie, une limite d'humanité et de dignité" a déclaré, pour sa part le cardinal Jean-Marie Lustiger. "Il est important", a-t-il ajouté, de "montrer la solidarité de toutes les communautés religieuses". Parti de la République, le cortège devait se rendre jusqu'à Nation, en passant devant la boutique de téléphonie où travaillait Ilan, boulevard Voltaire. Des dizaines d'associations de quasiment toutes les confessions et obédiences politiques (Consistoire, le B'nai B'rith, Conseil des démocrates, musulmans de France, UMP, Verts, Parti socialiste, UDF, Ni Putes Ni Soumises, Grand Orient de France, etc...) sont également venues défiler. La présence annoncée du Front national et du Mouvement pour la France (MPF) avaiet créé une polémique avant le défilé. Le CRIF, la Licra et SOS Racisme notamment ont déclaré que le FN, en raison de ses prises de position antisémites et racistes, n'est "pas le bienvenu à ce rassemblement". Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a retiré son soutien au rassemblement, estimant que la participation des deux organisations politiques mettait "en lumière le caractère ambigu de cette manifestation et son instrumentalisation politique". La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a, elle, maintenu son appel "parce qu'il est plus que jamais nécessaire de répondre ensemble à ces fléaux" mais ne veut "pas de xénophobes dans la manifestation contre le racisme et l'antisémitisme". DES MARCHES PARTOUT EN FRANCE Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 26 février au matin, dans toute la France, contre le racisme et l'antisémitisme. A Nice, un milliers de personnes se sont rassemblées sur la place du palais de justice, dont le sénateur maire de la ville Jacques Peyrat (UMP) et le préfet des Alpes-Maritimes Pierre Breuil. A Lyon, entre 1 500 et 2 000 personnes se sont rassemblées en silence dans le centre-ville à la mémoire d'Ilan Halimi à l'appel du consistoire régional et du Conseil représentatif des juifs de France.Entre 2 500 et 3 000 personnes, ont manifesté en silence dimanche à la mi-journée dans le centre de Bordeaux. A Sainte-Geneviève-Des-Bois, dans l'Essonne, 300 personnes ont marché dimanche matin, dans le calme, de la gare jusqu'au site où Ilan Halimi avait été découvert agonisant le 13 février, le long des rails. Elus locaux, habitants, et membres de la communauté juive ont déposé des fleurs et planté un érable, "car Ilan en hébreu signifie arbre", selon le maire (PS) de la ville, Olivier Leonhardt. Quelque 200 personnes se sont aussi rassemblées samedi à Reims, au square des victimes de la Gestapo, à l'appel de la Licra et de SOS Racisme.