§ Réunies mercredi 5 avril, les douze organisations de salariés, d'étudiants et de lycéens opposées au CPE ont rappelé leur exigence d'un retrait rapide avant le 17 avril, date des vacances parlementaires. Mercredi après-midi, quatre organisations syndicales ont été reçues au Sénat par les chefs des groupes parlementaires de la majorité. "Ils ne nous ont rien dit. Nous n'avons eu aucune réponse", a déclaré le secrétaire général de la CFDT après une heure d'entretien avec Bernard Accoyer et Josselin de Rohan, en présence de Jean-Louis Borloo. "Le calendrier, on ne le connaît pas", a ajouté François Chérèque. Selon la CFDT, les parlementaires se sont bornés à assurer les membres de la délégation qu'ils les avaient "entendus". Un peu plus tard dans la journée, François Chérèque s'est dit "plutôt optimiste", lors d'un entretien sur I-télé. "On sent bien que les députés sont en train petit à petit de reculer, maintenant ils ont un problème de présentation, il faut leur laisser le temps." § Après avoir reçu les principaux syndicats, les députés UMP poursuivent leurs consultations, jeudi 6 avril, pour tenter de dénouer la crise du CPE. Le matin, ce sont les représentants du patronat (UPA et Medef) qui vont être reçus par le parti de la majorité, suivis par la CFE-CGC et dans l'après-midi, ce sera au tour des fédérations étudiantes (UNEF, UNL, FIDL, FSU...) de discuter avec les représentats du parlement et du sénat.