Vendredi 20 Octobre 2006 22:39:55

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060222"><HEURE="2006022219">
Condamnés à trente ans de réclusion en première instance pour
"complicité" dans l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac,
Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont été acquittés, mercredi 22
février, par la cour d'assises spéciale d'appel de Paris. Par contre,
ils ont été condamnés respectivement à huit ans d'emprisonnement et
dix ans de réclusion pour leur implication dans des attentats commis
sur le continent en 1994 et 1997.
Les familles des accusés n'ont pas caché leur joie à l'annonce du
verdict. "Malheureusement, il a fallu attendre plus de sept ans pour
<HAP1>qu</HAP1>'enfin on ait une justice équitable", a estimé l'épouse de Jean
Castela. Le parquet général avait requis trente ans de réclusion
criminelle contre les deux hommes, soit la peine à laquelle ils
avaient été condamnés en première instance, en juillet 2003.
DÉDOUANÉS PAR LE COMMANDO CONTRE ERIGNAC
Emprisonnés depuis 1998, Jean Castela, un agrégé de géographie de 46
ans, et Vincent Andriuzzi, un professeur de mathématiques de 50 ans,
étaient accusés d'avoir conçu l'opération contre le préfet de Corse,
le 6 février 1998 à Ajaccio, et d'avoir participé à la rédaction des
revendications. Lors du procès, quatre membres du commando condamnés
pour l'assassinat du préfet les ont dédouanés.
Ils étaient également jugés pour des attentats commis sur le continent
en 1994 et 1997, à Paris, en Lozère et à Nice. Ces actions contre des
bâtiments publics avaient fait des dégâts mais pas de victime.
Depuis le début du procès, il y a trois semaines, les deux hommes
clamaient leur innocence. Seul Castela a reconnu avoir rendu "des
services" au mouvement terroriste corse FLNC en recueillant des
informations qui ont servi pour des repérages d'attentats.
L'ANTITERRORISME CRITIQUÉ
Le procès en appel des deux commanditaires supposés de l'assassinat du
préfet Erignac a relancé la polémique sur le système judiciaire
antiterroriste français, dont les méthodes ont été jugées "indignes"
par les avocats de Jean Castela et Vincent Andriuzzi. Selon la
défense, il y a une utilisation trop extensive de l'incrimination
d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste", particularité du droit français et outil principal des
juges.
Lors du procès, la défense a révélé <HAP1>que</HAP1> la première pièce visant Jean
Castela était un procès-verbal de <HAP1>police</HAP1> faisant état d'un
"renseignement anonyme", qui a été antidaté. Puis, les avocats ont
réussi à mettre en cause la crédibilité d'un policier de haut grade de
la division nationale antiterroriste (DNAT), le commandant Georges
Leboss, l'un des accusateurs les plus virulents d'Andriuzzi.
Jean Castela et Vincent Andriuzzi pourraient être libérés dans les
prochains jours, leur peine étant purgée, en tenant compte des remises
de peine. L'affaire Erignac n'<HAP1>est</HAP1> pas terminée puisque le procès
d'Yvan Colonna, auteur présumé des coups de feu mortels, arrêté en
juillet 2003 dans le maquis corse, n'a pas encore eu lieu. Les juges
antiterroristes devraient prononcer prochainement son renvoi en cour
d'assises, et l'<HAP1>audience</HAP1> pourrait se tenir à la fin de l'année ou
début 2007.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060222"><HEURE="2006022221">
Condamnés à trente ans de réclusion en première instance pour
"complicité" dans l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac,
Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont été acquittés, mercredi 22
février, par la cour d'assises spéciale d'appel de Paris. Par contre,
ils ont été condamnés respectivement à huit ans d'emprisonnement et
dix ans de réclusion pour leur implication dans des attentats commis
sur le continent en 1994 et 1997.
Les familles des accusés n'ont pas caché leur joie à l'annonce du
verdict. "Malheureusement, il a fallu attendre plus de sept ans pour
<HAP1>qu</HAP1>'enfin on ait une justice équitable", a estimé l'épouse de Jean
Castela. Le parquet général avait requis trente ans de réclusion
criminelle contre les deux hommes, soit la peine à laquelle ils
avaient été condamnés en première instance, en juillet 2003.
DÉDOUANÉS PAR LE COMMANDO CONTRE ERIGNAC
Emprisonnés depuis 1998, Jean Castela, un agrégé de géographie de 46
ans, et Vincent Andriuzzi, un professeur de mathématiques de 50 ans,
étaient accusés d'avoir conçu l'opération contre le préfet de Corse,
le 6 février 1998 à Ajaccio, et d'avoir participé à la rédaction des
revendications. Lors du procès, quatre membres du commando condamnés
pour l'assassinat du préfet les ont dédouanés.
Ils étaient également jugés pour des attentats commis sur le continent
en 1994 et 1997, à Paris, en Lozère et à Nice. Ces actions contre des
bâtiments publics avaient fait des dégâts mais pas de victime.
Depuis le début du procès, il y a trois semaines, les deux hommes
clamaient leur innocence. Seul Castela a reconnu avoir rendu "des
services" au mouvement terroriste corse FLNC en recueillant des
informations qui ont servi pour des repérages d'attentats.
L'ANTITERRORISME CRITIQUÉ
Le procès en appel des deux commanditaires supposés de l'assassinat du
préfet Erignac a relancé la polémique sur le système judiciaire
antiterroriste français, dont les méthodes ont été jugées "indignes"
par les avocats de Jean Castela et Vincent Andriuzzi. Selon la
défense, il y a une utilisation trop extensive de l'incrimination
d'"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise
terroriste", particularité du droit français et outil principal des
juges.
Lors du procès, la défense a révélé <HAP1>que</HAP1> la première pièce visant Jean
Castela était un procès-verbal de <HAP1>police</HAP1> faisant état d'un
"renseignement anonyme", qui a été antidaté. Puis, les avocats ont
réussi à mettre en cause la crédibilité d'un policier de haut grade de
la division nationale antiterroriste (DNAT), le commandant Georges
Leboss, l'un des accusateurs les plus virulents d'Andriuzzi.
L'<HAP2><HAP1-et-2>avocat</HAP1-et-2></HAP2> de la <HAP2><HAP1-et-2>famille</HAP1-et-2></HAP2> Erignac <HAP2><HAP1-et-2>s</HAP1-et-2></HAP2>'en <HAP1>est</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>lui</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>pris</HAP1-et-2></HAP2> à l'<HAP2><HAP1-et-2>ex</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>chef</HAP1-et-2></HAP2> de la
<HAP1>police</HAP1> antiterroriste <HAP2><HAP1-et-2>Roger</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Marion</HAP1-et-2></HAP2>, qui a <HAP2><HAP1-et-2>admis</HAP1-et-2></HAP2> à l'<HAP1>audience</HAP1> l'<HAP2><HAP1-et-2>absence</HAP1-et-2></HAP2>
de <HAP2><HAP1-et-2>preuves</HAP1-et-2></HAP2> contre les deux accusés dans le <HAP2><HAP1-et-2>dossier</HAP1-et-2></HAP2> de l'assassinat du
préfet. "<HAP2><HAP1-et-2>C</HAP1-et-2></HAP2>'<HAP1>est</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>insensé</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>que</HAP1> le <HAP2><HAP1-et-2>directeur</HAP1-et-2></HAP2> d'<HAP2><HAP1-et-2>enquête</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>vienne</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>dire</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>qu</HAP1>'il
n'y a <HAP2><HAP1-et-2>aucune</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>raison</HAP1-et-2></HAP2> de les <HAP2><HAP1-et-2>condamner</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP2><HAP1-et-2>Je</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>ne</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>sais</HAP1-et-2></HAP2> pas <HAP2><HAP1-et-2>pourquoi</HAP1-et-2></HAP2> il a
<HAP2><HAP1-et-2>dit</HAP1-et-2></HAP2> ça, <HAP2><HAP1-et-2>je</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>trouve</HAP1-et-2></HAP2> ça <HAP2><HAP1-et-2>absolument</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>consternant</HAP1-et-2></HAP2>", a <HAP2><HAP1-et-2>déclaré</HAP1-et-2></HAP2> M^e <HAP2><HAP1-et-2>Philippe</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>Lemaire</HAP1-et-2></HAP2>.
Jean Castela et Vincent Andriuzzi pourraient être libérés dans les
prochains jours, leur peine étant purgée, en tenant compte des remises
de peine. L'affaire Erignac n'<HAP1>est</HAP1> pas terminée puisque le procès
d'Yvan Colonna, auteur présumé des coups de feu mortels, arrêté en
juillet 2003 dans le maquis corse, n'a pas encore eu lieu. Les juges
antiterroristes devraient prononcer prochainement son renvoi en cour
d'assises, et l'<HAP1>audience</HAP1> pourrait se tenir à la fin de l'année ou
début 2007.