Vendredi 20 Octobre 2006 22:39:13

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060226"><HEURE="2006022618">
La manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi a débuté
dimanche après-midi, en présence de nombreuses personnalités
politiques et religieuses et de milliers de personnes venues dénoncer
le racisme et l'antisémitisme. Selon le président du CRIF, Roger
Cukierman, la <HAP1>marche</HAP1> a réuni près de "200 000 personnes". La police,
elle, évoque le chiffre de "33 000 personnes".
Vingt minutes avant le début de la manifestation, des membres des
services d'<HAP1>ordre</HAP1> ont chassé le président du Mouvement pour la France
(MPF) Philippe de Villiers, venu participer au défilé, aux cris de
"raciste, raciste". Le député souverainiste a été sorti du carré de
tête sous la protection des gendarmes sous les cris de "Villiers
dehors". Lors d'une conférence de presse impromptue, il a expliqué
être venu "par solidarité <HAP1>avec</HAP1> tous les Français qui se sentent
aujourd'hui blessés par la montée d'un nouveau racisme antifrançais
sur fond d'islamisation". Selon la police, aucun élu du Front
national n'était présent à la manifestation.
Derrière la banderolle de tête où l'on pouvait lire "La France contre
le racisme et l'antisémitisme", ont pris notamment place le ministre
de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, l'écrivain Marek Halter, le cardinal
Jean-Marie Lustiger, le président de SOS Racisme <HAP1>Dominique</HAP1> Sopo, le
président de l'UDF François Bayrou, le président du CRIF, Roger
Cukierman, l'ancienne ministre Simone Veil, la députée UMP Françoise
de Panafieu et le Premier <HAP1>secrétaire</HAP1> du PS François Hollande.
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de
France (CRIF) Roger Cukierman a déclaré dimanche, au début de la
manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi, qu'il était "là
pour arrêter les dérives racistes et antisémites". "Il est important
que la société française réalise que les petits préjugés antisémites
et racistes peuvent <HAP1>avoir</HAP1> des conséquences épouvantables", a-t-il
expliqué.
"Je suis venu pour l'honneur de la France parce qu'une limite a été
franchie, une limite d'humanité et de dignité" a déclaré, pour sa
part le cardinal Jean-Marie Lustiger. "Il est important", a-t-il
ajouté, de "montrer la solidarité de toutes les communautés
religieuses".
Parti de la République, le <HAP1>cortège</HAP1> devait se rendre jusqu'à Nation, en
passant devant la boutique de téléphonie où travaillait Ilan,
boulevard Voltaire. Des dizaines d'associations de quasiment toutes
les confessions et obédiences politiques (Consistoire, le B'nai
B'rith, Conseil des démocrates, musulmans de France, UMP, Verts, Parti
<HAP1>socialiste</HAP1>, UDF, Ni Putes Ni Soumises, Grand Orient de France, etc...)
sont également venues défiler.
La présence annoncée du Front national et du Mouvement pour la France
(MPF) avaiet créé une polémique avant le défilé. Le CRIF, la Licra et
SOS Racisme notamment ont déclaré que le <HAP1>FN</HAP1>, en raison de ses prises
de position antisémites et racistes, n'est "pas le bienvenu à ce
rassemblement". Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre
les peuples (MRAP) a retiré son soutien au rassemblement, estimant que
la participation des deux organisations politiques mettait "en lumière
le caractère ambigu de cette manifestation et son instrumentalisation
politique". La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a, elle, maintenu son
appel "parce qu'il est <HAP1>plus</HAP1> que jamais nécessaire de répondre ensemble
à ces fléaux" mais ne veut "pas de xénophobes dans la manifestation
contre le racisme et l'antisémitisme".
DES MARCHES PARTOUT EN FRANCE
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 26 février au
matin, dans toute la France, contre le racisme et l'antisémitisme. A
Nice, un milliers de personnes se sont rassemblées sur la place du
palais de justice, dont le sénateur maire de la ville Jacques Peyrat
(UMP) et le préfet des Alpes-Maritimes Pierre Breuil. A Lyon, entre 1
500 et 2 000 personnes se sont rassemblées en silence dans le
centre-ville à la mémoire d'Ilan Halimi à l'appel du consistoire
<HAP1>régional</HAP1> et du Conseil représentatif des juifs de France.Entre 2 500
et 3 000 personnes, ont manifesté en silence dimanche à la mi-journée
dans le centre de Bordeaux.
A Sainte-Geneviève-Des-Bois, dans l'Essonne, 300 personnes ont marché
dimanche matin, dans le calme, de la gare jusqu'au site où Ilan Halimi
<HAP1>avait</HAP1> été découvert agonisant le 13 février, le long des rails. Elus
locaux, habitants, et membres de la communauté juive ont déposé des
fleurs et planté un érable, "car Ilan en hébreu signifie arbre", selon
le maire (PS) de la ville, Olivier Leonhardt. Quelque 200 personnes se
sont aussi rassemblées samedi à Reims, au square des victimes de la
Gestapo, à l'appel de la Licra et de SOS Racisme.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060226"><HEURE="2006022619">
La manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi a débuté
dimanche après-midi, en présence de nombreuses personnalités
politiques et religieuses et de milliers de personnes venues dénoncer
le racisme et l'antisémitisme. Selon le président du CRIF, Roger
Cukierman, la <HAP1>marche</HAP1> a réuni près de "200 000 personnes". La police,
elle, évoque le chiffre de "33 000 personnes".
Vingt minutes avant le début de la manifestation, des membres des
services d'<HAP1>ordre</HAP1> ont chassé le président du Mouvement pour la France
(MPF) Philippe de Villiers, venu participer au défilé, aux cris de
"raciste, raciste". Le député souverainiste a été sorti du carré de
tête sous la protection des gendarmes sous les cris de "Villiers
dehors". Lors d'une conférence de presse impromptue, il a expliqué
être venu "par solidarité <HAP1>avec</HAP1> tous les Français qui se sentent
aujourd'hui blessés par la montée d'un nouveau racisme antifrançais
sur fond d'islamisation".
Selon la police, aucun élu du Front national n'était présent à la
manifestation. <HAP2><HAP1-et-2>Mais</HAP1-et-2></HAP2> Jean-<HAP2><HAP1-et-2>Richard</HAP1-et-2></HAP2> Sulzer, <HAP1>secrétaire</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>général</HAP1-et-2></HAP2> du <HAP2><HAP1-et-2>groupe</HAP1-et-2></HAP2>
Front national (<HAP1>FN</HAP1>) au conseil <HAP1>régional</HAP1> d'<HAP2><HAP1-et-2>Ile</HAP1-et-2></HAP2>-de-France, a affirmé
qu'il <HAP1>avait</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>participé</HAP1-et-2></HAP2> à la <HAP1>marche</HAP1> <HAP1>avec</HAP1> une <HAP2><HAP1-et-2>dizaine</HAP1-et-2></HAP2> d'<HAP2><HAP1-et-2>élus</HAP1-et-2></HAP2> et membres
de son <HAP2><HAP1-et-2>parti</HAP1-et-2></HAP2>. "<HAP2><HAP1-et-2>Ca</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>s</HAP1-et-2></HAP2>'est très <HAP2><HAP1-et-2>bien</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>passé</HAP1-et-2></HAP2>, nous avons été <HAP2><HAP1-et-2>accueillis</HAP1-et-2></HAP2>
très <HAP2><HAP1-et-2>aimablement</HAP1-et-2></HAP2> par le <HAP2><HAP1-et-2>service</HAP1-et-2></HAP2> d'<HAP1>ordre</HAP1>. <HAP2><HAP1-et-2>Nous</HAP1-et-2></HAP2> avons manifesté au
<HAP2><HAP1-et-2>milieu</HAP1-et-2></HAP2> et nous <HAP2><HAP1-et-2>sommes</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>remontés</HAP1-et-2></HAP2> un <HAP2><HAP1-et-2>peu</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>plus</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>tard</HAP1-et-2></HAP2> en tête de <HAP1>cortège</HAP1>",
a-t-il <HAP2><HAP1-et-2>dit</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP2><HAP1-et-2>M</HAP1-et-2></HAP2>. Sulzer a affirmé <HAP1>avoir</HAP1>"<HAP2><HAP1-et-2>salué</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>façon</HAP1-et-2></HAP2> très
<HAP2><HAP1-et-2>républicaine</HAP1-et-2></HAP2>" le président PS du conseil <HAP1>régional</HAP1> Jean-<HAP2><HAP1-et-2>Paul</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>Huchon</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>ainsi</HAP1-et-2></HAP2> que l'<HAP2><HAP1-et-2>ancien</HAP1-et-2></HAP2> ministre <HAP1>socialiste</HAP1> <HAP1>Dominique</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>Strauss</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>Kahn</HAP1-et-2></HAP2>.
Derrière la banderolle de tête où l'on pouvait lire "La France contre
le racisme et l'antisémitisme", ont pris notamment place le ministre
de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, l'écrivain Marek Halter, le cardinal
Jean-Marie Lustiger, le président de SOS Racisme <HAP1>Dominique</HAP1> Sopo, le
président de l'UDF François Bayrou, le président du CRIF, Roger
Cukierman, l'ancienne ministre Simone Veil, la députée UMP Françoise
de Panafieu et le Premier <HAP1>secrétaire</HAP1> du PS François Hollande.
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de
France (CRIF) Roger Cukierman a déclaré dimanche, au début de la
manifestation parisienne en hommage à Ilan Halimi, qu'il était "là
pour arrêter les dérives racistes et antisémites". "Il est important
que la société française réalise que les petits préjugés antisémites
et racistes peuvent <HAP1>avoir</HAP1> des conséquences épouvantables", a-t-il
expliqué.
"Je suis venu pour l'honneur de la France parce qu'une limite a été
franchie, une limite d'humanité et de dignité" a déclaré, pour sa
part le cardinal Jean-Marie Lustiger. "Il est important", a-t-il
ajouté, de "montrer la solidarité de toutes les communautés
religieuses".
Parti de la République, le <HAP1>cortège</HAP1> devait se rendre jusqu'à Nation, en
passant devant la boutique de téléphonie où travaillait Ilan,
boulevard Voltaire. Des dizaines d'associations de quasiment toutes
les confessions et obédiences politiques (Consistoire, le B'nai
B'rith, Conseil des démocrates, musulmans de France, UMP, Verts, Parti
<HAP1>socialiste</HAP1>, UDF, Ni Putes Ni Soumises, Grand Orient de France, etc...)
sont également venues défiler.
La présence annoncée du Front national et du Mouvement pour la France
(MPF) avaiet créé une polémique avant le défilé. Le CRIF, la Licra et
SOS Racisme notamment ont déclaré que le <HAP1>FN</HAP1>, en raison de ses prises
de position antisémites et racistes, n'est "pas le bienvenu à ce
rassemblement". Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre
les peuples (MRAP) a retiré son soutien au rassemblement, estimant que
la participation des deux organisations politiques mettait "en lumière
le caractère ambigu de cette manifestation et son instrumentalisation
politique". La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a, elle, maintenu son
appel "parce qu'il est <HAP1>plus</HAP1> que jamais nécessaire de répondre ensemble
à ces fléaux" mais ne veut "pas de xénophobes dans la manifestation
contre le racisme et l'antisémitisme".
DES MARCHES PARTOUT EN FRANCE
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 26 février au
matin, dans toute la France, contre le racisme et l'antisémitisme. A
Nice, un milliers de personnes se sont rassemblées sur la place du
palais de justice, dont le sénateur maire de la ville Jacques Peyrat
(UMP) et le préfet des Alpes-Maritimes Pierre Breuil. A Lyon, entre 1
500 et 2 000 personnes se sont rassemblées en silence dans le
centre-ville à la mémoire d'Ilan Halimi à l'appel du consistoire
<HAP1>régional</HAP1> et du Conseil représentatif des juifs de France.Entre 2 500
et 3 000 personnes, ont manifesté en silence dimanche à la mi-journée
dans le centre de Bordeaux.
A Sainte-Geneviève-Des-Bois, dans l'Essonne, 300 personnes ont marché
dimanche matin, dans le calme, de la gare jusqu'au site où Ilan Halimi
<HAP1>avait</HAP1> été découvert agonisant le 13 février, le long des rails. Elus
locaux, habitants, et membres de la communauté juive ont déposé des
fleurs et planté un érable, "car Ilan en hébreu signifie arbre", selon
le maire (PS) de la ville, Olivier Leonhardt. Quelque 200 personnes se
sont aussi rassemblées samedi à Reims, au square des victimes de la
Gestapo, à l'appel de la Licra et de SOS Racisme.