Vendredi 20 Octobre 2006 22:38:05

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020714">
<HAP1><HAP1-et-2>En</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>lien</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>avec</HAP1-et-2></HAP1> les <HAP1><HAP1-et-2>différents</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>ministères</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>concernés</HAP2>, la <HAP1><HAP1-et-2>Place</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Beauvau</HAP1-et-2></HAP1>
<HAP1><HAP1-et-2>met</HAP1-et-2></HAP1> la <HAP1><HAP1-et-2>toute</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>dernière</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>main</HAP2> à l'avant-projet de loi sur l'immigration
que Nicolas Sarkozy <HAP2>devrait</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>présenter</HAP1-et-2></HAP1>, jeudi 9 février, lors du comité
interministériel de <HAP1><HAP1-et-2>contrôle</HAP1-et-2></HAP1> de l'immigration. La logique
d'"immigration choisie et non plus subie" prévaut, concept dont le
ministre de l'intérieur entend faire le "principe fondateur de la
nouvelle politique d'immigration".
L'immigration de travail. Par arrêté, le principe de l'opposabilité de
la situation de l'emploi pourra être remis en cause pour les
professions et dans les bassins d'emploi en proie à des pénuries de
<HAP2>main</HAP2>-d'oeuvre. L'étranger se verra alors délivrer une carte de séjour
temporaire d'un an, renouvelable sur la durée de son contrat de
travail. A moins qu'il y ait rupture du contrat, auquel cas elle lui
sera retirée.
Par ailleurs, le projet de loi crée un nouveau titre de séjour
"compétences et talents", d'une durée de trois ans, renouvelable.
Cette carte sera délivrée à l'étranger "susceptible de participer, du
fait de ses compétences et de ses talents, de façon significative et
durable au développement de l'économie française ou du pays dont il <HAP1>a</HAP1>
la nationalité". Sont <HAP2>concernés</HAP2> les scientifiques, les intellectuels,
les créateurs d'entreprise, les artistes, les sportifs de haut niveau,
les cadres à haut potentiel.
Des étudiants triés sur le volet. Les étudiants feront l'objet d'une
sélection multicritère (filière, nationalité, niveau d'études...). Les
élus bénéficieront de plein droit d'une carte de séjour d'un an, ou
d'une durée pouvant aller jusqu'à quatre ans s'ils s'engagent dans un
cycle pour obtenir le grade de master. Ces derniers seront favorisés :
ils pourront obtenir, à la fin de leurs études, un titre de séjour de
six mois pour recherche et occupation d'un emploi. Mais ce,
précise-t-on dans l'entourage du ministre, "au regard de leur projet
professionnel, de leur projet de retour et des conditions dans
lesquelles ils envisagent de participer au développement de leur
pays".
Instauration du principe de quotas. Le terme de quotas, refusé par
l'Elysée et Matignon, n'apparaît pas dans le projet de loi, mais le
principe est posé : ainsi, le gouvernement devra tous les ans, dans
son rapport sur les orientations de la politique d'immigration remis
au Parlement, indiquer "à titre prévisionnel le nombre, la nature et
les différentes catégories de visas de long séjour et de titres de
séjour" pour les trois années suivantes, "en distinguant en
particulier l'admission au séjour aux fins d'emploi, aux fins
d'études et pour motifs familiaux" et "en tenant compte de la
situation démographique de la France, de ses perspectives de
croissance, des besoins de son marché de l'emploi et de ses capacités
d'accueil" en matière de logement, d'éducation, de services publics.
Une nouvelle mesure d'éloignement : l'obligation de quitter le
territoire. L'administration pourrait désormais assortir sa décision
de refus ou de retrait d'un titre de séjour d'une "obligation à
quitter le territoire français". L'étranger n'aura alors plus que
quinze jours, contre un mois actuellement, à compter de la
notification de la décision de l'administration, pour déposer un
recours, suspensif, devant le tribunal administratif.
Un durcissement des conditions du regroupement familial. Le projet de
loi réévalue encore à la hausse les critères du regroupement familial
en termes de ressources et de logement et il allonge à dix-huit mois,
contre douze aujourd'hui, le délai de séjour en France requis pour en
faire la demande.
Des mariages mixtes plus strictement encadrés. Pour obtenir une carte
de séjour temporaire, les conjoints de Français devront justifier d'un
visa long séjour de plus de trois mois. Par ailleurs, ils devront
attendre trois ans et non plus deux ans pour demander une carte de
résident. Et celle-ci ne leur sera plus attribuée de plein droit : ils
devront justifier de leur "intégration républicaine" dans la société
française. Enfin, la durée de communauté de vie leur permettant de
demander la nationalité française passerait de deux à quatre ans si
leur couple réside en France et de trois à cinq ans si leur couple
réside à l'étranger.
Des régularisations au cas par cas. Le projet de loi prévoit d'abroger
la disposition prévoyant la délivrance d'une carte de séjour à
l'étranger vivant de façon habituelle en France depuis plus de dix
ans. "Les régularisations resteront possibles mais se feront au cas
par cas", indique l'entourage de Nicolas Sarkozy.
La régularisation sur fondement de la vie privée et familiale serait
désormais très encadrée : l'étranger <HAP2>devrait</HAP2> dorénavant apporter la
preuve de liens personnels et familiaux "anciens, stables et
intenses", et justifier de ressources "stables et suffisantes pour
subvenir à ses besoins" et d'un logement "considéré comme normal pour
une famille comparable vivant en France", ainsi que de son
"intégration républicaine". Cette "condition d'intégration
républicaine" deviendrait désormais une condition quasi générale
d'attribution de carte de séjour, temporaire ou permanente.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060209"><HEURE="2006020911">
Nicolas Sarkozy <HAP1>a</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>présenté</HAP1-et-2></HAP2>, jeudi 9 février, son avant-projet de loi
sur l'immigration lors d'un comité interministériel. La logique
d'"immigration choisie et non plus subie" prévaut, concept dont le
ministre de l'intérieur entend faire le "principe fondateur de la
nouvelle politique d'immigration".
L'immigration de travail. Par arrêté, le principe de l'opposabilité de
la situation de l'emploi pourra être remis en cause pour les
professions et dans les bassins d'emploi en proie à des pénuries de
<HAP2>main</HAP2>-d'oeuvre. L'étranger se verra alors délivrer une carte de séjour
temporaire d'un an, renouvelable sur la durée de son contrat de
travail. A moins qu'il y ait rupture du contrat, auquel cas elle lui
sera retirée.
Par ailleurs, le projet de loi crée un nouveau titre de séjour
"compétences et talents", d'une durée de trois ans, renouvelable.
Cette carte sera délivrée à l'étranger "susceptible de participer, du
fait de ses compétences et de ses talents, de façon significative et
durable au développement de l'économie française ou du pays dont il <HAP1>a</HAP1>
la nationalité". Sont <HAP2>concernés</HAP2> les scientifiques, les intellectuels,
les créateurs d'entreprise, les artistes, les sportifs de haut niveau,
les cadres à haut potentiel.
Des étudiants triés sur le volet. Les étudiants feront l'objet d'une
sélection multicritère (filière, nationalité, niveau d'études...). Les
élus bénéficieront de plein droit d'une carte de séjour d'un an, ou
d'une durée pouvant aller jusqu'à quatre ans s'ils s'engagent dans un
cycle pour obtenir le grade de master. Ces derniers seront favorisés :
ils pourront obtenir, à la fin de leurs études, un titre de séjour de
six mois pour recherche et occupation d'un emploi. Mais ce,
précise-t-on dans l'entourage du ministre, "au regard de leur projet
professionnel, de leur projet de retour et des conditions dans
lesquelles ils envisagent de participer au développement de leur
pays".
Instauration du principe de quotas. Le terme de quotas, refusé par
l'Elysée et Matignon, n'apparaît pas dans le projet de loi, mais le
principe est posé : ainsi, le gouvernement devra tous les ans, dans
son rapport sur les orientations de la politique d'immigration remis
au Parlement, indiquer "à titre prévisionnel le nombre, la nature et
les différentes catégories de visas de long séjour et de titres de
séjour" pour les trois années suivantes, "en distinguant en
particulier l'admission au séjour aux fins d'emploi, aux fins
d'études et pour motifs familiaux" et "en tenant compte de la
situation démographique de la France, de ses perspectives de
croissance, des besoins de son marché de l'emploi et de ses capacités
d'accueil" en matière de logement, d'éducation, de services publics.
Une nouvelle mesure d'éloignement : l'obligation de quitter le
territoire. L'administration pourrait désormais assortir sa décision
de refus ou de retrait d'un titre de séjour d'une "obligation à
quitter le territoire français". L'étranger n'aura alors plus que
quinze jours, contre un mois actuellement, à compter de la
notification de la décision de l'administration, pour déposer un
recours, suspensif, devant le tribunal administratif.
Un durcissement des conditions du regroupement familial. Le projet de
loi réévalue encore à la hausse les critères du regroupement familial
en termes de ressources et de logement et il allonge à dix-huit mois,
contre douze aujourd'hui, le délai de séjour en France requis pour en
faire la demande.
Des mariages mixtes plus strictement encadrés. Pour obtenir une carte
de séjour temporaire, les conjoints de Français devront justifier d'un
visa long séjour de plus de trois mois. Par ailleurs, ils devront
attendre trois ans et non plus deux ans pour demander une carte de
résident. Et celle-ci ne leur sera plus attribuée de plein droit : ils
devront justifier de leur "intégration républicaine" dans la société
française. Enfin, la durée de communauté de vie leur permettant de
demander la nationalité française passerait de deux à quatre ans si
leur couple réside en France et de trois à cinq ans si leur couple
réside à l'étranger.
Des régularisations au cas par cas. Le projet de loi prévoit d'abroger
la disposition prévoyant la délivrance d'une carte de séjour à
l'étranger vivant de façon habituelle en France depuis plus de dix
ans. "Les régularisations resteront possibles mais se feront au cas
par cas", indique l'entourage de Nicolas Sarkozy.
La régularisation sur fondement de la vie privée et familiale serait
désormais très encadrée : l'étranger <HAP2>devrait</HAP2> dorénavant apporter la
preuve de liens personnels et familiaux "anciens, stables et
intenses", et justifier de ressources "stables et suffisantes pour
subvenir à ses besoins" et d'un logement "considéré comme normal pour
une famille comparable vivant en France", ainsi que de son
"intégration républicaine". Cette "condition d'intégration
républicaine" deviendrait désormais une condition quasi générale
d'attribution de carte de séjour, temporaire ou permanente.