§ Le Mouvement de la résistance islamique, vainqueur des élections législatives du 25 janvier, a choisi dimanche 19 février Ismaïl Hanyieh comme premier ministre du futur gouvernement palestinien, a indiqué un responsable parlementaire du Hamas. "Le Hamas a annoncé officiellement qu'Ismaïl Haniyeh est notre candidat pour le poste de premier ministre", a affirmé à l'AFP le député Salah al-Bardaouil. "Le mouvement va informer le président Abbas de son choix et lui dire de nommer un nouveau gouvernement. Les dirigeants du mouvement, à l'intérieur et à l'extérieur de la Palestine, se sont entendus pour nommer Ismaïl Haniyeh comme notre chef de gouvernement", a ajouté M. Bardaouil. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas devait avoir dans la journée des entretiens avec des dirigeants du Hamas à Gaza. M. Hanyieh, 43 ans, a été tête de liste du Hamas aux élections législatives du 25 janvier qui se sont soldées par une victoire du mouvement radical. Il a aussi été chef de cabinet du cheikh Ahmed Yassine, fondateur du Hamas tué en 2004 par l'armée israélienne. Considéré plutôt comme un pragmatique, favorable à l'entrée du Hamas dans les institutions politiques palestiniennes héritées des accords d'Oslo, il prend soin de ne jamais s'écarter publiquement de la ligne officielle du mouvement qui proscrit la reconnaissance d'Israël et justifie le recours à la "résistance armée" sans restrictions. "AUTORITÉ TERRORISTE" Sa désignation n'est pas une surprise : dès le 16 février des sources au sein du Hamas avaient indiqué qu'il serait le candidat du mouvement radical islamique au poste de premier ministre, une information que l'intéressé avait dans un premier temps démenti. La charte du Hamas prône l'anéantissement de l'Etat d'Israël et l'avènement d'un Etat islamique en Palestine. Le Hamas contrôle désormais 74 des 132 sièges du Conseil législatif palestinien. Le président palestinien Mahmoud Abbas, membre du Fatah, a demandé samedi au Hamas de former le prochain gouvernement. Peu avant sa désignation officielle dimanche, le premier ministre israélien par intérim, Ehud Olmert, avait estimé que l'Autorité palestinienne dirigée par le Hamas était de facto devenue une "autorité terroriste" et a averti qu'Israël ne l'accepterait pas. Le gouvernement israélien doit annoncer sous peu l'arrêt du transfert à l'Autorité palestinienne des revenus des droits de douane, qu'Israël perçoit au nom des Palestiniens, et interdire aux Palestiniens de travailler en Israël ou de circuler entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. § Le Mouvement de la résistance islamique, vainqueur des élections législatives du 25 janvier, a choisi dimanche 19 février Ismaïl Hanyieh comme premier ministre du futur gouvernement palestinien, a indiqué un responsable parlementaire du Hamas. "Le Hamas a annoncé officiellement qu'Ismaïl Haniyeh est notre candidat pour le poste de premier ministre", a affirmé à l'AFP le député Salah al-Bardaouil. "Le mouvement va informer le président Abbas de son choix et lui dire de nommer un nouveau gouvernement. Les dirigeants du mouvement, à l'intérieur et à l'extérieur de la Palestine, se sont entendus pour nommer Ismaïl Haniyeh comme notre chef de gouvernement", a ajouté M. Bardaouil. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas devait avoir dans la journée des entretiens avec des dirigeants du Hamas à Gaza. M. Hanyieh, 43 ans, a été tête de liste du Hamas aux élections législatives du 25 janvier qui se sont soldées par une victoire du mouvement radical. Il a aussi été chef de cabinet du cheikh Ahmed Yassine, fondateur du Hamas tué en 2004 par l'armée israélienne. Considéré plutôt comme un pragmatique, favorable à l'entrée du Hamas dans les institutions politiques palestiniennes héritées des accords d'Oslo, il prend soin de ne jamais s'écarter publiquement de la ligne officielle du mouvement qui proscrit la reconnaissance d'Israël et justifie le recours à la "résistance armée" sans restrictions. "AUTORITÉ TERRORISTE" Sa désignation n'est pas une surprise : dès le 16 février des sources au sein du Hamas avaient indiqué qu'il serait le candidat du mouvement radical islamique au poste de premier ministre, une information que l'intéressé avait dans un premier temps démenti. La charte du Hamas prône l'anéantissement de l'Etat d'Israël et l'avènement d'un Etat islamique en Palestine. Le Hamas contrôle désormais 74 des 132 sièges du Conseil législatif palestinien. Le président palestinien Mahmoud Abbas, membre du Fatah, a demandé samedi au Hamas de former le prochain gouvernement. Peu avant sa désignation officielle dimanche, le premier ministre israélien par intérim, Ehud Olmert, avait estimé que l'Autorité palestinienne dirigée par le Hamas était de facto devenue une "autorité terroriste" et a averti qu'Israël ne l'accepterait pas. En milieu de journée, le gouvernement israélien a approuvé des sanctions économiques à l'encontre de Autorité palestinienne. Parmi les mesures décidées figure le gel du transfert mensuel de quelque 50 millions de dollars de fonds correspondant au remboursement par Israël des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés à la Cisjordanie et à la bande de Gaza.