Vendredi 20 Octobre 2006 22:37:42

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020715">
AToulouse, environ 8 000 personnes, selon un nouveau comptage de la
police, et 15 000 personnes, d'après les organisateurs, ont pris part
au cortège. Rassemblé sur les boulevards, il s'est ébranlé peu après
11 heures, conduit par des étudiants et des lycéens regroupés derrière
une banderole "Ni manipulés ni désinformés, lycéens 82 contre le CPE".
Aux cris de "La jeunesse motivée, de Villepin tu vas virer" ou "A ceux
qui veulent précariser la jeunesse, les jeunes répondent :
'Résistance'", les manifestants, au sein desquels figuraient des
délégations de syndicats (SUD, CGT, FO, Solidaires, UNEF notamment) et
de partis politiques de gauche (LCR et Mouvement des jeunes
socialistes), ont commencé à défiler en direction du centre-ville. Une
importante délégation d'étudiants de STAPS a distribué des cartons
rouges avant de les brandir ensemble en scandant "Carton rouge, carton
rouge, CPE qui bouge". Selon un étudiant faisant partie des
organisateurs, 500 élèves de l'université de Toulouse-Rangueil et un
millier de lycéens et étudiants de Montauban (Tarn-et-Garonne), où un
rassemblement est prévu en fin d'après-midi, avaient rejoint la
manifestation toulousaine.
Avant le départ du cortège, un lycéen portant une casquette factice de
policier et une mention Medef animait le rassemblement en fouettant un
demandeur d'emploi virtuel, tandis qu'un autre brandissait un carton
sur lequel était inscrit "Gauche, unis-toi ! Le peuple a besoin de
toi". Dans la matinée, une trentaine d'étudiants avaient établi un
barrage filtrant devant l'entrée du campus de l'université
Paul-Sabatier, derrière des banderoles "Unité pour la suppression des
CPE" ou "Qui sème la misère récolte la colère !". Dans le <HAP1><HAP1-et-2>sud</HAP1-et-2></HAP1>-<HAP1><HAP1-et-2>ouest</HAP1-et-2></HAP1>, 3
000 personnes, selon la police, 8 000 d'après les syndicats, ont
manifesté à <HAP2>Tarbes</HAP2> (Hautes-Pyrénées) pour exiger le retrait du contrat
première embauche. Aux cris de "Les jeunes en colère, le CPE en
galère", les manifestants, parmi lesquels 1 500 étudiants et lycéens,
de sources concordantes, ont défilé dans les <HAP1><HAP1-et-2>rues</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP2>Tarbes</HAP2>.
A Auch, entre 1 100 et 1 500 personnes, dont une importante proportion
d'étudiants et de lycéens, se sont rassemblées. Selon un comptage de
la police, 600 jeunes venus d'Auch, de Mirande et Lectoure,
accompagnés d'associations d'enseignants et de parents d'élèves,
avaient rejoint le cortège en tête duquel défilait Philippe Martin,
député socialiste et président du conseil général. Des slogans
hostiles au CPE ponctuaient le défilé, auquel s'étaient associés des
partis politiques de gauche et d'extrême gauche, des syndicats, sous
des bannières fustigeant les contrats nouvelle embauche et première
embauche tels que "CNE = contrat nouvelle embrouille" ou "CPE, contrat
précaire d'exploitation".
4 000 personnes, selon la police, 10 000, selon la CFDT, ont défilé
mardi en fin de matinée à Marseille, du Vieux Port jusqu'à la
préfecture. Les représentants des confédérations avaient pris place
derrière la banderole de tête demandant le "Retrait du contrat
première embauche". Des mouvements étudiants et lycéens et politiques
(Mouvement des <HAP1><HAP1-et-2>Jeunes</HAP1-et-2></HAP1> socialistes) étaient également présents dans la
cortège.Selon la fédération lycéenne FIDL, 1 500 lycéens de la région
marseillaise environ sont mobilisés. "Si les lycéens ne sont pas plus
nombreux, c'est parce que c'est un jour de bac blanc, aujourd'hui nous
disons non à la précarité, non au CPE et oui à l'avenir", a déclaré
leur représentant, Tristan Rouquier. Parmi les manifestants, avaient
pris place des salariés à la fois du secteur privé, comme Gemplus,
Nestlé ou des dockers, et des fonctionnaires. Des représentants de la
compagnie maritime SNCM, en cours de privatisation, étaient également
présents. Aux cris de "précaires à 20 ans, précaires à 57 ans", les
manifestants ont défilé derrière des banderoles demandant l'arrêt du
CEP "contrat première exclusion".
Entre 8 500 et 10 000 manifestants selon les syndicats ont manifesté à
Rennes. La moitié du cortège, parti à 11 heures de la <HAP1><HAP1-et-2>Place</HAP1-et-2></HAP1> de la
Mairie, était composée de lycéens et d'étudiants, tandis que l'autre
moitié était constituée de salariés et chômeurs rassemblés. Derrière
une banderole unitaire UNEF-CFTC-CFDT-CGT-FSU-FO, les manifestants ont
défilé aux cris de "retrait, retrait du CPE, on remplace le chômage
par la précarité". "Leurs droits avancent, nos droits reculent", "Non
à la précarité", "CPE= chômage, précarité, exclusion" proclamaient
d'autres banderoles. Une étudiante arborait un panneau "Jeune fille,
20 ans, cherche homme riche pour pallier sa précarité".
"Le CPE légalise les contrats abusifs", affirme Elie Salaun, 19 ans,
de l'UNEF, étudiant en art du spectacle. "C'est aberrant de dire que
c'est la nature du contrat qui va améliorer l'emploi. Depuis la mise
en place du CNE (contrat nouvelle embauche), on se rend compte que la
majorité des embauches aurait de toute façon eu lieu, même sans CNE,
en CDD ou CDI", affirme-t-il.
De nombreux professeurs manifestaient également, ainsi que des
salariés du secteur hospitalier, des services sociaux, de la
métallurgie, de Thomson ou de Peugeot-PSA. Enfin des salariés de
l'industrie automobile CF Gomma, qui a annoncé fin janvier la
suppression de 328 postes dans son usine de Rennes, étaient également
dans le cortège.
Par ailleurs, environ 200 étudiants occupaient la chambre des métiers
pour demander le retrait du CPE et du CNE et dénoncer la baisse des
postes dans la fonction publique.
A Brest, 5 000 personnes ont manifesté selon la police, 9 000 selon la
CFDT et 12 000 selon la CGT.
A Saint-Brieuc, ils étaient 3 500 selon la police, et entre 8 000 et
10 000 selon les syndicats.
Enfin à Lorient, la police a comptabilisé 3 000 manifestants contre 4
500 selon les syndicats, et 2 000 à Vannes contre 2 500 selon les
syndicats.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020716">
AToulouse, environ 8 000 personnes, selon un nouveau comptage de la
police, et 15 000 personnes, d'après les organisateurs, ont pris part
au cortège. Rassemblé sur les boulevards, il s'est ébranlé peu après
11 heures, conduit par des étudiants et des lycéens regroupés derrière
une banderole "Ni manipulés ni désinformés, lycéens 82 contre le CPE".
Aux cris de "La jeunesse motivée, de Villepin tu vas virer" ou "A ceux
qui veulent précariser la jeunesse, les jeunes répondent :
'Résistance'", les manifestants, au sein desquels figuraient des
délégations de syndicats (SUD, CGT, FO, Solidaires, UNEF notamment) et
de partis politiques de gauche (LCR et Mouvement des jeunes
socialistes), ont commencé à défiler en direction du centre-ville. Une
importante délégation d'étudiants de STAPS a distribué des cartons
rouges avant de les brandir ensemble en scandant "Carton rouge, carton
rouge, CPE qui bouge". Selon un étudiant faisant partie des
organisateurs, 500 élèves de l'université de Toulouse-Rangueil et un
millier de lycéens et étudiants de Montauban (Tarn-et-Garonne), où un
rassemblement est prévu en fin d'après-midi, avaient rejoint la
manifestation toulousaine.
Avant le départ du cortège, un lycéen portant une casquette factice de
policier et une mention Medef animait le rassemblement en fouettant un
demandeur d'emploi virtuel, tandis qu'un autre brandissait un carton
sur lequel était inscrit "Gauche, unis-toi ! Le peuple a besoin de
toi". Dans la matinée, une trentaine d'étudiants avaient établi un
barrage filtrant devant l'entrée du campus de l'université
Paul-Sabatier, derrière des banderoles "Unité pour la suppression des
CPE" ou "Qui sème la misère récolte la colère !" Dans le <HAP2><HAP1-et-2>Sud</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>Ouest</HAP1-et-2></HAP2>, 3
000 personnes, selon la police, 8 000 d'après les syndicats, ont
manifesté à <HAP2>Tarbes</HAP2> (Hautes-Pyrénées) pour exiger le retrait du contrat
première embauche. Aux cris de "Les jeunes en colère, le CPE en
galère", les manifestants, parmi lesquels 1 500 étudiants et lycéens,
de sources concordantes, ont défilé.
A Auch, entre 1 100 et 1 500 personnes, dont une importante proportion
d'étudiants et de lycéens, se sont rassemblées. Selon un comptage de
la police, 600 jeunes venus d'Auch, de Mirande et Lectoure,
accompagnés d'associations d'enseignants et de parents d'élèves,
avaient rejoint le cortège en tête duquel défilait Philippe Martin,
député socialiste et président du conseil général. Des slogans
hostiles au CPE ponctuaient le défilé, auquel s'étaient associés des
partis politiques de gauche et d'extrême gauche, des syndicats, sous
des bannières fustigeant les contrats nouvelle embauche et première
embauche tels que "CNE = contrat nouvelle embrouille" ou "CPE, contrat
précaire d'exploitation".
4 000 personnes, selon la police, 10 000, selon la CFDT, ont défilé
mardi en fin de matinée à Marseille, du Vieux Port jusqu'à la
préfecture. Les représentants des confédérations avaient pris place
derrière la banderole de tête demandant le "Retrait du contrat
première embauche". Des mouvements étudiants et lycéens et politiques
(Mouvement des jeunes socialistes) étaient également présents dans la
cortège. Selon la fédération lycéenne FIDL, 1 500 lycéens de la région
marseillaise environ se sont mobilisés. "Si les lycéens ne sont pas
plus nombreux, c'est parce que c'est un jour de bac blanc,
aujourd'hui nous disons non à la précarité, non au CPE et oui à
l'avenir", a déclaré leur représentant, Tristan Rouquier. Parmi les
manifestants, avaient pris place des salariés à la fois du secteur
privé, comme Gemplus, Nestlé ou des dockers, et des fonctionnaires.
Des représentants de la compagnie maritime SNCM, en cours de
privatisation, étaient également présents. Aux cris de "précaires à 20
ans, précaires à 57 ans", les manifestants ont défilé derrière des
banderoles demandant l'arrêt du CEP "contrat première exclusion".
Entre 8 500 et 10 000 manifestants selon les syndicats ont manifesté à
Rennes. La moitié du cortège, parti à 11 heures de la place de la
Mairie, était composée de lycéens et d'étudiants, tandis que l'autre
moitié était constituée de salariés et chômeurs rassemblés. Derrière
une banderole unitaire UNEF-CFTC-CFDT-CGT-FSU-FO, les manifestants ont
défilé aux cris de "retrait, retrait du CPE, on remplace le chômage
par la précarité". "Leurs droits avancent, nos droits reculent", "Non
à la précarité", "CPE = chômage, précarité, exclusion" proclamaient
d'autres banderoles. Une étudiante arborait un panneau "Jeune fille,
20 ans, cherche homme riche pour pallier sa précarité".
"Le CPE légalise les contrats abusifs", affirme Elie Salaun, 19 ans,
de l'UNEF, étudiant en art du spectacle. "C'est aberrant de dire que
c'est la nature du contrat qui va améliorer l'emploi. Depuis la mise
en place du CNE (contrat nouvelle embauche), on se rend compte que la
majorité des embauches aurait de toute façon eu lieu, même sans CNE,
en CDD ou CDI", affirme-t-il.
De nombreux professeurs manifestaient également, ainsi que des
salariés du secteur hospitalier, des services sociaux, de la
métallurgie, de Thomson ou de Peugeot-PSA. Enfin des salariés de
l'industrie automobile CF Gomma, qui a annoncé fin janvier la
suppression de 328 postes dans son usine de Rennes, étaient également
dans le cortège.
Par ailleurs, environ 200 étudiants occupaient la chambre des métiers
pour demander le retrait du CPE et du CNE et dénoncer la baisse des
postes dans la fonction publique.
A Brest, 5 000 personnes ont manifesté selon la police, 9 000 selon la
CFDT et 12 000 selon la CGT.
A Saint-Brieuc, ils étaient 3 500 selon la police, et entre 8 000 et
10 000 selon les syndicats.
Enfin à Lorient, la police a comptabilisé 3 000 manifestants contre 4
500 selon les syndicats, et 2 000 à Vannes contre 2 500 selon les
syndicats.