§ Youssouf Fofana, le chef présumé du "gang des barbares", soupçonné d'avoir torturé à mort le jeune Ilan Halimi, près de Paris, a été arrêté dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 février à Abidjan par la police ivoirienne. Auditionné jeudi matin par la police ivoirienne et les enquêteurs français, il a reconnu sa participation au meurtre du jeune homme. Dominique de Villepin a déclaré que le suspect devrait être rapatrié "dans les toutes prochaines heures". "Dans ce drame odieux, il est important que la justice puisse être rendue très rapidement", a-t-il ajouté. Le leader présumé du gang a été arrêté à un barrage routier de la police dans le 15^e arrondissement d'Abidjan, dans le quartier populaire d'Abobo, au nord-ouest de la capitale économique ivoirienne. La police ivoirienne a eu une information faisant état de la présence de M. Fofana dans une résidence de ce quartier. Suite à cette information, les policiers de la PJ ont mis en place un dispositif spécial, ne pouvant intervenir directement vu la configuration des lieux. Des postes de contrôles ont donc été installés en début de soirée dans toute la zone, quadrillée par les hommes de la PJ. Youssouf Fofana a été appréhendé à l'un de ces postes vers 23 h 30 alors qu'il sortait de cette résidence en voiture. ETROITE COLLABORATION DES POLICES FRANÇAISES ET IVOIRIENNES La justice française avait lancé une commission rogatoire internationale à l'encontre de M. Fofana, Français d'origine ivoirienne. Celui-ci était arrivé mercredi 15 février en Côte d'Ivoire par un vol d'Air France. Sa présence sur le sol ivoirien avait été établie par la Direction de la surveillance du territoire (DST) ivoirienne, grâce à la liste des entrées sur le territoire, puis confirmée aux enquêteurs français par les listes de passagers des vols d'Air France en provenance de Paris. Les deux enquêteurs français arrivés mardi à Abidjan ont travaillé en étroite collaboration avec la police judiciaire ivoirienne qui avait annoncé son intention de collaborer pleinement avec la police française sur cette affaire, sur laquelle elle travaillait déjà depuis plusieurs jours.Tous les services de sécurité ivoiriens police, gendarmerie, services secrets avaient été mis en alerte pour empêcher la fuite du suspect. § Youssouf Fofana, le chef présumé du "gang des barbares", soupçonné d'avoir torturé à mort le jeune Ilan Halimi, près de Paris, a été arrêté, dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 février, à Abidjan, par la police ivoirienne. Auditionné jeudi matin par la police ivoirienne et les enquêteurs français, il a reconnu sa participation au meurtre du jeune homme. Dominique de Villepin a déclaré que le suspect devrait être rapatrié "dans les toutes prochaines heures". "Dans ce drame odieux, il est important que la justice puisse être rendue très rapidement", a-t-il ajouté. Le leader présumé du gang a été arrêté à un barrage routier de la police dans le 15^e arrondissement d'Abidjan, dans le quartier populaire d'Abobo, dans le nord-ouest de la capitale économique ivoirienne. La police ivoirienne a été informée de la présence de Youssouf Fofana dans une résidence de ce quartier dans la soirée. Elle a alors mis en place un dispositif spécial pour son arrestation, car elle ne pouvait intervenir directement, vu la configuration des lieux. Des postes de contrôles ont été installés en début de soirée dans toute la zone, quadrillée par les hommes de la police judiciaire. Youssouf Fofana a été appréhendé à l'un de ces postes vers 23 h 30 alors qu'il sortait de cette résidence en voiture. Selon le récit d'un policier ayant participé à l'arrestation, Youssouf Fofana se trouvait à bord d'une voiture avec quatre autres personnes. "A travers sa physionomie, on s'est demandé un peu 'est-ce que c'est le monsieur qui était recherché ?'. Pour vérification d'identité, on l'a emmené à la base et finalement après constatation, il s'est avéré que c'était lui", a raconté ce policier sur France-Info. "On ne l'a jamais brutalisé, il n'y a pas eu de violence. Il ne nous a pas agressés", a-t-il précisé. Selon ce même policier, toutes les personnes qui se trouvaient à bord de l'automobile ont été arrêtées et interrogées par la police judiciaire. ÉTROITE COLLABORATION DES POLICES FRANÇAISE ET IVOIRIENNE La justice française avait lancé une commission rogatoire internationale à l'encontre de Youssouf Fofana, Français d'origine ivoirienne. Celui-ci était arrivé, mercredi 15 février, en Côte d'Ivoire, par un vol d'Air France. Sa présence sur le sol ivoirien avait été établie par la direction de la surveillance du territoire (DST) ivoirienne, grâce à la liste des entrées sur le territoire, puis confirmée aux enquêteurs français par les listes de passagers des vols d'Air France en provenance de Paris. Les deux enquêteurs français arrivés mardi à Abidjan ont travaillé en étroite collaboration avec la police judiciaire ivoirienne, qui avait annoncé son intention de collaborer pleinement avec la police française dans cette affaire, sur laquelle elle travaillait déjà depuis plusieurs jours. Tous les services de sécurité ivoiriens police, gendarmerie, services secrets avaient été mis en alerte pour empêcher la fuite du suspect. A Paris, treize personnes, dont trois femmes, ont été mises en examen dans cette affaire, dont onze sont en détention provisoire. Un quatorzième suspect interpellé en Belgique est visé par un mandat d'arrêt européen. Cinq autres suspects sont par ailleurs en garde à vue, trois à Marseille et deux à Paris.