Vendredi 20 Octobre 2006 22:37:38

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060227"><HEURE="2006022716">
Après New York et Londres, les <HAP2>collections</HAP2> de prêt-à-porter de
l'hiver 2006-2007 ont fait escale à Milan, avec une centaine de
défilés organisés entre le 18 et le 25 février. Parmi les nouveautés
attendues, le premier défilé femme de Raf Simons chez Jil Sander, de
Matthew Williamson chez Emilio Pucci et la collection de Viktor & Rolf
pour le spécialiste des <HAP2>vêtements</HAP2> de pluie Allegri.
De Jennifer Lopez chez <HAP2>Dolce</HAP2> & <HAP2>Gabbana</HAP2> à la strip-teaseuse Dita von
Teese, qui a ouvert le défilé Moschino Cheap & Chic avant de rejoindre
son très gothique mari Marilyn Manson assis au premier rang, la
surenchère de "people" n'a pas réussi à masquer le peu de dynamisme
des propositions. Comme si par-<HAP2>delà</HAP2> les difficultés économiques - le
chiffre d'affaires de l'industrie textile italienne a enregistré une
baisse de 3,5 % en 2005 -, la mode reflétait un certain repli
identitaire.
Sortie des tendances depuis quelques saisons, l'<HAP2>austérité</HAP2> minimaliste
revient dans le sillage de Raf Simons chez Jil Sander. Dans une
palette qui décline toutes les nuances de gris et de beige, les
longueurs cultivent les extrêmes jusque chez la romantique Alberta
Ferretti et ses tailleurs jupes balayant le sol. A quelques jours de
l'inauguration à Anvers d'une rétrospective consacrée à Yohji
Yamamoto, on retrouve ici et là les allusions au couturier japonais et
ses silhouettes tracées au pinceau. Comme chez Brioni le tailleur des
Abruzzes qui a confié sa ligne femme à l'Espagnole Cristina Ortiz.
Créatrice de Lanvin de 1997 à 2001, elle réaffirme son goût pour
l'architecture au fil de robes noires aux accents muglériens.
Des variations monochromes effacent les imprimés colorés chez <HAP2>Marni</HAP2>
qui va jusqu'à assortir les collants gris bientôt incontournables aux
escarpins du même tissu, avec des mélanges masculins féminins :
<HAP2>pantalon</HAP2> large en laine, <HAP2>chemise</HAP2> en <HAP2>popeline</HAP2> et <HAP2>boléro</HAP2> manches <HAP2>trois</HAP2>
<HAP2>quarts</HAP2>. On ne compte plus les longues robes du soir, qui privilégient
de lourdes matières d'hiver aux mousselines évanescentes, comme celles
en flanelle drapée de Tomas Maier pour Bottega Veneta.
JO de Turin obligent, la tendance ski s'invite en ville, illustrée par
la forêt de sapins de Fay et le final sous la neige du défilé D & G.
Parkas et doudounes réchauffent l'hiver en <HAP2>version</HAP2> sport couture chez
Moncler ou poids plume chez Jil Sander et Prada. Les teintes givrées,
les mailles moelleuses (Emilio Pucci, D & G, Sportmax), les robes de
patineuses en laine côtelée, aperçues chez Just Cavalli au milieu
d'escort-girls aux allures japonisantes, rappellent le Megève des
Liaisons dangereuses de Roger Vadim. Dans la foulée de Stefano Pilati
(Yves Saint Laurent), les bottes fourrées à semelles compensées en
gomme (Bally) talonnent les après-ski dignes des Bronzés.
Les formes et les matières se veulent rassurantes et jouent la
protection rapprochée. D'où ces manteaux qui s'allongent et prennent
de l'ampleur : les plus beaux ont défilé chez Max Mara, Jil Sander ou
Bottega Veneta et ses modèles en cachemire taupe aux manches
retroussées.
Sauvage chez Prada ou Philosophy d'Alberta Ferretti avec des allusions
aux <HAP2>panoplies</HAP2> de Jimmy Hendrix, la <HAP2>fourrure</HAP2> se drape dans une opulence
baroque chez Fendi et surtout Roberto Cavalli, adepte d'un luxe cossu
évoquant Léon Bakst et les Ballets russes. On la retrouve sur les
accessoires, comme ce sac Ferragamo en vison dans une cage de métal.
De Ferre à Etro, velours et brocart tempèrent aussi la tentation
minimaliste.
De jour comme de nuit, l'<HAP2>esthétique</HAP2> rock n'a pas fini d'inspirer les
créateurs à grand renfort d'imprimés panthère (<HAP2>Gucci</HAP2>, Prada,
Sportmax), qui s'invitent aussi sur les chaussures (Tod's, Sergio
Rossi, Jimmy Choo), tandis que Hogan équipe un sac de sangles de
guitare. Sur les traces de <HAP2>Burberry</HAP2>, certains explorent d'autres
aspect du style britannique, comme Dsquared, qui recycle les tenues de
lord sexy de son défilé <HAP2>homme</HAP2> ou Moschino et son escorte de garçons en
kilt.
Dans <HAP2>cette</HAP2> saison de transition tiraillée entre glamour et
minimalisme, les bottines lacées fétichistes et les escarpins pointus
tentent de détrôner les plates-formes aux <HAP2>lignes</HAP2> arrondies. C'est
d'ailleurs du côté des accessoires qu'il faut chercher le plus
d'audace, à l'image des souliers sculptures de Sergio Rossi aux talons
en Plexiglas d'ameublement. Autant d'expressions d'un artisanat
virtuose, comme Bottega Veneta, qui décline son tressage jusque dans
l'<HAP2>or</HAP2> ciselé main de sa nouvelle collection de joaillerie.
_________________________________________________________________
<HAP1><HAP1-et-2>Légendes</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>photos</HAP1-et-2></HAP1>
De <HAP1><HAP1-et-2>gauche</HAP1-et-2></HAP1> à <HAP1><HAP1-et-2>droite</HAP1-et-2></HAP1> et de <HAP1><HAP1-et-2>haut</HAP1-et-2></HAP1> en <HAP1><HAP1-et-2>bas</HAP1-et-2></HAP1> : par-<HAP2>delà</HAP2> l'<HAP1><HAP1-et-2>anecdote</HAP1-et-2></HAP1> d'un <HAP1><HAP1-et-2>casque</HAP1-et-2></HAP1>
<HAP1><HAP1-et-2>orné</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP2>fourrure</HAP2>,
<HAP1><HAP1-et-2>Miuccia</HAP1-et-2></HAP1> Prada a <HAP1><HAP1-et-2>signé</HAP1-et-2></HAP1> l'une des <HAP2>collections</HAP2> les plus <HAP1><HAP1-et-2>cohérentes</HAP1-et-2></HAP1> de la
<HAP1><HAP1-et-2>semaine</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>milanaise</HAP1-et-2></HAP1>, en <HAP1><HAP1-et-2>mariant</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>austérité</HAP2> et <HAP1><HAP1-et-2>féminité</HAP1-et-2></HAP1> dans ses <HAP2>panoplies</HAP2>
<HAP1><HAP1-et-2>urbaines</HAP1-et-2></HAP1> ; les <HAP2>lignes</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>acérées</HAP1-et-2></HAP1> et le <HAP1><HAP1-et-2>dépouillement</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>monacal</HAP1-et-2></HAP1>
de Raf Simons, qui a <HAP1><HAP1-et-2>présenté</HAP1-et-2></HAP1> son premier défilé femme pour Jil Sander
; sur la <HAP1><HAP1-et-2>Romaine</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Maria</HAP1-et-2></HAP1>-<HAP1><HAP1-et-2>Carla</HAP1-et-2></HAP1> aux <HAP1><HAP1-et-2>cheveux</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>péroxydés</HAP1-et-2></HAP1>, une <HAP1><HAP1-et-2>mini</HAP1-et-2></HAP1>-robe en
<HAP1><HAP1-et-2>jersey</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>or</HAP2>
et un <HAP1><HAP1-et-2>gilet</HAP1-et-2></HAP1> en <HAP2>fourrure</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>imaginés</HAP1-et-2></HAP1> par <HAP1><HAP1-et-2>Frida</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Giannini</HAP1-et-2></HAP1>, qui <HAP1><HAP1-et-2>revisite</HAP1-et-2></HAP1>
l'<HAP2>esthétique</HAP2> "<HAP1><HAP1-et-2>glamrock</HAP1-et-2></HAP1>" chez <HAP2>Gucci</HAP2> ;
les <HAP1><HAP1-et-2>inspirations</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>chinoises</HAP1-et-2></HAP1> d'une <HAP1><HAP1-et-2>veste</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>bordée</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP1><HAP1-et-2>volants</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>plissés</HAP1-et-2></HAP1> du
défilé <HAP1><HAP1-et-2>Emporio</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Armani</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>applaudi</HAP1-et-2></HAP1> par l'<HAP1><HAP1-et-2>actrice</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Zhang</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Ziyi</HAP1-et-2></HAP1> ; l'<HAP1><HAP1-et-2>hommage</HAP1-et-2></HAP1> du
<HAP1><HAP1-et-2>duo</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>Dolce</HAP2> & <HAP2>Gabbana</HAP2> à <HAP1><HAP1-et-2>Joséphine</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP1><HAP1-et-2>Beauharnais</HAP1-et-2></HAP1>, avec une robe à <HAP1><HAP1-et-2>taille</HAP1-et-2></HAP1>
<HAP1><HAP1-et-2>Empire</HAP1-et-2></HAP1> en <HAP1><HAP1-et-2>mousseline</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>brodée</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP1><HAP1-et-2>pierres</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>rubis</HAP1-et-2></HAP1> et un <HAP2>boléro</HAP2> en <HAP1><HAP1-et-2>plumes</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>or</HAP2>
sur la <HAP1><HAP1-et-2>belle</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Snejana</HAP1-et-2></HAP1> ; pour les 150 <HAP1><HAP1-et-2>ans</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP2>Burberry</HAP2>,
<HAP1><HAP1-et-2>Christopher</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Bailey</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>retravaille</HAP1-et-2></HAP1> les <HAP2>vêtements</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>emblématiques</HAP1-et-2></HAP1> de la
<HAP1><HAP1-et-2>marque</HAP1-et-2></HAP1>, comme <HAP2>cette</HAP2> <HAP2>version</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>cossue</HAP1-et-2></HAP1> du <HAP1><HAP1-et-2>trench</HAP1-et-2></HAP1>, <HAP1><HAP1-et-2>créé</HAP1-et-2></HAP1> à la <HAP1><HAP1-et-2>veille</HAP1-et-2></HAP1> de la
<HAP1><HAP1-et-2>première</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>guerre</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>mondiale</HAP1-et-2></HAP1> pour <HAP1><HAP1-et-2>équiper</HAP1-et-2></HAP1> les <HAP1><HAP1-et-2>soldats</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>britanniques</HAP1-et-2></HAP1> ; la
<HAP1><HAP1-et-2>décontraction</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>élégante</HAP1-et-2></HAP1> d'une <HAP1><HAP1-et-2>silhouette</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>Marni</HAP2> par <HAP1><HAP1-et-2>Consuelo</HAP1-et-2></HAP1>
<HAP1><HAP1-et-2>Castiglioni</HAP1-et-2></HAP1>, avec <HAP1><HAP1-et-2>paletot</HAP1-et-2></HAP1> à manches <HAP2>trois</HAP2> <HAP2>quarts</HAP2>, <HAP2>chemise</HAP2> à <HAP1><HAP1-et-2>pois</HAP1-et-2></HAP1> en
<HAP2>popeline</HAP2> et <HAP2>pantalon</HAP2> d'<HAP2>homme</HAP2>.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060228"><HEURE="2006022809">
Après New York et Londres, les <HAP2>collections</HAP2> de prêt-à-porter de
l'hiver 2006-2007 ont fait escale à Milan, avec une centaine de
défilés organisés entre le 18 et le 25 février. Parmi les nouveautés
attendues, le premier défilé femme de Raf Simons chez Jil Sander, de
Matthew Williamson chez Emilio Pucci et la collection de Viktor & Rolf
pour le spécialiste des <HAP2>vêtements</HAP2> de pluie Allegri.
De Jennifer Lopez chez <HAP2>Dolce</HAP2> & <HAP2>Gabbana</HAP2> à la strip-teaseuse Dita von
Teese, qui a ouvert le défilé Moschino Cheap & Chic avant de rejoindre
son très gothique mari Marilyn Manson assis au premier rang, la
surenchère de "people" n'a pas réussi à masquer le peu de dynamisme
des propositions. Comme si par-<HAP2>delà</HAP2> les difficultés économiques - le
chiffre d'affaires de l'industrie textile italienne a enregistré une
baisse de 3,5 % en 2005 -, la mode reflétait un certain repli
identitaire.
Sortie des tendances depuis quelques saisons, l'<HAP2>austérité</HAP2> minimaliste
revient dans le sillage de Raf Simons chez Jil Sander. Dans une
palette qui décline toutes les nuances de gris et de beige, les
longueurs cultivent les extrêmes jusque chez la romantique Alberta
Ferretti et ses tailleurs jupes balayant le sol. A quelques jours de
l'inauguration à Anvers d'une rétrospective consacrée à Yohji
Yamamoto, on retrouve ici et là les allusions au couturier japonais et
ses silhouettes tracées au pinceau. Comme chez Brioni le tailleur des
Abruzzes qui a confié sa ligne femme à l'Espagnole Cristina Ortiz.
Créatrice de Lanvin de 1997 à 2001, elle réaffirme son goût pour
l'architecture au fil de robes noires aux accents muglériens.
Des variations monochromes effacent les imprimés colorés chez <HAP2>Marni</HAP2>
qui va jusqu'à assortir les collants gris bientôt incontournables aux
escarpins du même tissu, avec des mélanges masculins féminins :
<HAP2>pantalon</HAP2> large en laine, <HAP2>chemise</HAP2> en <HAP2>popeline</HAP2> et <HAP2>boléro</HAP2> manches <HAP2>trois</HAP2>
<HAP2>quarts</HAP2>. On ne compte plus les longues robes du soir, qui privilégient
de lourdes matières d'hiver aux mousselines évanescentes, comme celles
en flanelle drapée de Tomas Maier pour Bottega Veneta.
JO de Turin obligent, la tendance ski s'invite en ville, illustrée par
la forêt de sapins de Fay et le final sous la neige du défilé D & G.
Parkas et doudounes réchauffent l'hiver en <HAP2>version</HAP2> sport couture chez
Moncler ou poids plume chez Jil Sander et Prada. Les teintes givrées,
les mailles moelleuses (Emilio Pucci, D & G, Sportmax), les robes de
patineuses en laine côtelée, aperçues chez Just Cavalli au milieu
d'escort-girls aux allures japonisantes, rappellent le Megève des
Liaisons dangereuses de Roger Vadim. Dans la foulée de Stefano Pilati
(Yves Saint Laurent), les bottes fourrées à semelles compensées en
gomme (Bally) talonnent les après-ski dignes des Bronzés.
Les formes et les matières se veulent rassurantes et jouent la
protection rapprochée. D'où ces manteaux qui s'allongent et prennent
de l'ampleur : les plus beaux ont défilé chez Max Mara, Jil Sander ou
Bottega Veneta et ses modèles en cachemire taupe aux manches
retroussées.
Sauvage chez Prada ou Philosophy d'Alberta Ferretti avec des allusions
aux <HAP2>panoplies</HAP2> de Jimmy Hendrix, la <HAP2>fourrure</HAP2> se drape dans une opulence
baroque chez Fendi et surtout Roberto Cavalli, adepte d'un luxe cossu
évoquant Léon Bakst et les Ballets russes. On la retrouve sur les
accessoires, comme ce sac Ferragamo en vison dans une cage de métal.
De Ferre à Etro, velours et brocart tempèrent aussi la tentation
minimaliste.
De jour comme de nuit, l'<HAP2>esthétique</HAP2> rock n'a pas fini d'inspirer les
créateurs à grand renfort d'imprimés panthère (<HAP2>Gucci</HAP2>, Prada,
Sportmax), qui s'invitent aussi sur les chaussures (Tod's, Sergio
Rossi, Jimmy Choo), tandis que Hogan équipe un sac de sangles de
guitare. Sur les traces de <HAP2>Burberry</HAP2>, certains explorent d'autres
aspect du style britannique, comme Dsquared, qui recycle les tenues de
lord sexy de son défilé <HAP2>homme</HAP2> ou Moschino et son escorte de garçons en
kilt.
Dans <HAP2>cette</HAP2> saison de transition tiraillée entre glamour et
minimalisme, les bottines lacées fétichistes et les escarpins pointus
tentent de détrôner les plates-formes aux <HAP2>lignes</HAP2> arrondies. C'est
d'ailleurs du côté des accessoires qu'il faut chercher le plus
d'audace, à l'image des souliers sculptures de Sergio Rossi aux talons
en Plexiglas d'ameublement. Autant d'expressions d'un artisanat
virtuose, comme Bottega Veneta, qui décline son tressage jusque dans
l'<HAP2>or</HAP2> ciselé main de sa nouvelle collection de joaillerie.