Vendredi 20 Octobre 2006 22:36:55

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060130"><HEURE="2006013009">
Le gouvernement nigérian a annoncé, lundi 30 janvier, la libération
des quatre expatriés employés de Shell retenus en otage par le
mouvement d'émancipation du delta du Niger depuis dix-neuf jours,
l'une des plus longues prises d'otages dans le pays, premier
producteur de pétrole en Afrique. Les autorités nigérianes affirment
qu'ils ont été bien traités et sont en bonne santé.
Les militants séparatistes avaient capturé le Britannique Nigel
Watson-Clark, le Hondurien Harry Ebanks, l'Américain Patrick Landry et
le Bulgare Milko Nichev le 11 janvier, lors de l'attaque par des
hommes armés du bateau Liberty-Service sur lequel ils travaillaient.
L'objectif affiché par les ravisseurs, liés à l'ethnie Ijaw, forte de
quatorze millions de personnes, était de faire passer les ressources
pétrolières du sud du Niger sous le contrôle des ethnies locales.
Aucun accord ne semble avoir été passé avec les militants séparatistes
pour obtenir la libération des otages, contrairement aux libérations
rapides obtenues par le passé grâce au versement de fortes rançons.
Dimanche 29 janvier, les ravisseurs avaient indiqué qu'ils pourraient
libérer les otages pour faire preuve de leur bonne volonté face à la
communauté internationale.
AUCUNE RANÇON N'AURAIT ÉTÉ VERSÉE
Shell dit ne pas avoir versé la somme de 1,5 milliard de dollars
réclamée par les preneurs d'otages au nom de la "compensation des
pollutions pétrolières". Les ravisseurs n'auraient pas non plus
obtenu la libération de deux personnalités de leur communauté :
l'ex-gouverneur de l'Etat de Bayelsa, Diepreye Alamieyeseigha, jugé
pour corruption et blanchiment, et le chef séparatiste Mujahid Dokubo
Asari, jugé pour trahison.
La semaine passée a été émaillée par plusieurs attaques contre des
entreprises du <HAP1>secteur</HAP1> <HAP1>pétrolier</HAP1> travaillant sur le territoire du
premier producteur de pétrole d'Afrique. Samedi 28 janvier, une
vingtaine d'hommes armés de kalachnikov ont attaqué des installations
de la firme sud-coréenne Daewoo à Port-Harcourt, où ils ont mis la
main sur un butin estimé à 40 millions de nairas (soit environ 247 000
euros). Quatre jours plus tôt, une bande d'hommes armés avait tué huit
policiers et un civil nigérians lors d'un braquage commis contre une
banque privée nigériane appartenant au complexe de la société
italienne ENI-Agip, dans cette même ville de Port-Harcourt.
Le 15 janvier, une autre attaque visant une station de pompage de
Shell à Benisede (Ssud) avait fait deux morts et dix blessés parmi les
employés. L'armée nigériane avait reconnu "cinq morts et neuf portés
disparus" dans cet incident. Cette campagne de violences a obligé
Shell à évacuer 500 employés et à réduire sa production de 221 000
barils de pétrole par jour.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060130"><HEURE="2006013010">
Le gouvernement nigérian a annoncé, lundi 30 janvier, la libération
des quatre expatriés employés de Shell retenus en otage par le
mouvement d'émancipation du delta du Niger depuis dix-neuf jours,
l'une des plus longues prises d'otages dans le pays, premier
producteur de pétrole en Afrique. Les autorités nigérianes affirment
qu'ils ont été bien traités et sont en bonne santé.
Les militants séparatistes avaient capturé le Britannique Nigel
Watson-Clark, le Hondurien Harry Ebanks, l'Américain Patrick Landry et
le Bulgare Milko Nichev le 11 janvier, lors de l'attaque par des
hommes armés du bateau Liberty-Service sur lequel ils travaillaient.
L'objectif affiché par les ravisseurs, liés à l'ethnie Ijaw, forte de
quatorze millions de personnes, était de faire passer les ressources
pétrolières du sud du Niger sous le contrôle des ethnies locales.
Aucun accord ne semble avoir été passé avec les militants séparatistes
pour obtenir la libération des otages, contrairement aux libérations
rapides obtenues par le passé grâce au versement de fortes rançons.
Dimanche 29 janvier, les ravisseurs avaient indiqué qu'ils pourraient
libérer les otages pour faire preuve de leur bonne volonté face à la
communauté internationale. <HAP2><HAP1-et-2>Ils</HAP1-et-2></HAP2> ont <HAP2><HAP1-et-2>cependant</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>promis</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>poursuivre</HAP1-et-2></HAP2> les
<HAP2><HAP1-et-2>attentats</HAP1-et-2></HAP2> contre le <HAP1>secteur</HAP1> <HAP1>pétrolier</HAP1>.
AUCUNE RANÇON N'AURAIT ÉTÉ VERSÉE
Shell dit ne pas avoir versé la somme de 1,5 milliard de dollars
réclamée par les preneurs d'otages au nom de la "compensation des
pollutions pétrolières". Les ravisseurs n'auraient pas non plus
obtenu la libération de deux personnalités de leur communauté :
l'ex-gouverneur de l'Etat de Bayelsa, Diepreye Alamieyeseigha, jugé
pour corruption et blanchiment, et le chef séparatiste Mujahid Dokubo
Asari, jugé pour trahison.
La semaine passée a été émaillée par plusieurs attaques contre des
entreprises du <HAP1>secteur</HAP1> <HAP1>pétrolier</HAP1> travaillant sur le territoire du
premier producteur de pétrole d'Afrique. Samedi 28 janvier, une
vingtaine d'hommes armés de kalachnikov ont attaqué des installations
de la firme sud-coréenne Daewoo à Port-Harcourt, où ils ont mis la
main sur un butin estimé à 40 millions de nairas (soit environ 247 000
euros). Quatre jours plus tôt, une bande d'hommes armés avait tué huit
policiers et un civil nigérians lors d'un braquage commis contre une
banque privée nigériane appartenant au complexe de la société
italienne ENI-Agip, dans cette même ville de Port-Harcourt.
Le 15 janvier, une autre attaque visant une station de pompage de
Shell à Benisede (Ssud) avait fait deux morts et dix blessés parmi les
employés. L'armée nigériane avait reconnu "cinq morts et neuf portés
disparus" dans cet incident. Cette campagne de violences a obligé
Shell à évacuer 500 employés et à réduire sa production de 221 000
barils de pétrole par jour.